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SYSTR
CHRONIQUE SYSTR - review
Contact groupe https://www.facebook.com/pages/SyStr/41262316529
Audio / Video
Mise en ligne le : 04 février 2012  | Intervieweur : Chart | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01. Salut et merci d’avoir accepté cette interview, est-ce que vous pourriez nous présenter le groupe et son parcours ?

On s'appelle SYSTR, on est de Nantes (en non-Bretagne) et on fait une sorte de mélange metal/indus/electro. Le groupe a été créé en 2008 et le premier album « Gazole » vient de sortir fin 2011 chez SG Records.

02. Comment s’est passé l’enregistrement de votre album « Gazole » ?

Un vrai bordel... Notre style est un peu problématique parce qu'il ne suffit pas , pour créer un ensemble homogène, de faire un bon mix batterie/chant/guitare. Non parce que le mec peut très bien faire sonner un passage d'enfer et 20 sec plus loin devoir tout refaire parce qu'un lead vient d'apparaitre et qu'il a le chic de couvrir l'ensemble du spectre en fréquences. C'est ça aussi SYSTR : la musique de toutes les fréquences.

03. Êtes-vous satisfaits par le résultat ?

Oui oui quand même. Alexandre (studio Stokesound) nous a fait un clin d'oeil et un « tinquiètes » puis ça a été très vite. C'est sûr que pour certains habitués à notre son plus lourd du live ça semble trop propre mais il fallait bien faire un choix et je trouve que tout est bien équilibré.

04. Vos influences semblent assez larges. Vous penchez plutôt du côté metal ou du côté electro ?

Bonne question. En fait ce qu'on aime du metal, et qu'on essaie d'appliquer à nos morceaux, c'est la lourdeur des guitares. Des guitares de POMPIER tu vois. Mais pour le reste on écoute énormément de choses différentes dont beaucoup innavouables et c'est sûrement pas dans l'interview d'un webzine lu par des métalleux que je vais risquer de me faire bannir de mon cercle d'amis qui écoutent Burzum. Et encore, si c'était que bannir...

05. Quel regard portez-vous sur la scène française underground actuelle ?

Il y a des groupes que je trouve vraiment mortels, d'autres me laissent un peu plus perplexes. Je pense qu'on doit faire le même effet à d'autres et je le conçois complètement, mais j'ai l'impression que les groupes soit se focalisent sur le fait se « sortir du lot » soit au contraire de faire plus gros que les gros, pensant qu'avec un effet rétroactif ça fonctionnerra. Il manque pas mal de personnalité, limite « made in France », pour certains, même si je n'ai pas la prétention et le recul nécessaire pour penser que ce n'est pas notre cas aussi. En termes de composition un truc comme Lycosia a vraiment cette toûche française et une personnalité qui rend sa musique paradoxalement universelle car non stéréotypée.

06. Quels sont les termes que vous aimez aborder dans vos textes ?

Ça tourne autour du fait d'être un HOMME, mais pas dans le sens humaniste du terme. Plutôt dans la manière de se considérer soi, les choses qui nous fascinent... Je trouve ça justement fascinant le fait d'être fasciné et de s'autoriser ce type de dépassement de soi. En gros on explique mieux que les spams comment élargir son pénis. Si tu pouvais le mettre en gras histoire qu'on vende plus d'albums.

07. Pourquoi avez-vous choisi l’anglais plutôt que le français pour vos textes ?

On essaie quand même de donner un côté accessible à l'ensemble et avec l'anglais c'est plus facilement le cas. Moi je n'ai jamais été contre mais je n'ai eu que 13 au bac de français contre 16 en anglais. C'est donc l'éducation nationale qui a eu le dernier mot. Plus sérieusement pourquoi pas, sachant que le français est plus « rugueux », plus adapté à la musique un peu martiale, et qu'en plus mon accent français est catastrophique sur Gazole, mais ça donne rapidement un côté plus gnangnan à la musique pour les francophones.

08. Quels sont vos projets pour l’année 2012 ?

Promouvoir ce premier album pour se situer dans cette scène française, repenser le live pour proposer plus de visuel - on y travaille déjà beaucoup – finir la composition du 2e album et s'adapter aux nouveaux systèmes de communication (vidéos, visuels...).

09. Y a-t-il un endroit où rêveriez de vous produire en live ?

Une plateforme pétrolière, avec Bruce Willis en guest sur « Superheroes ». Sans lui je ne vois pas l'intérêt.

10. Merci pour vos réponses, je vous laisse le mot de la fin :
Je me relis et finalement mon 13 en français est un scandale. Merci Papillon 666 – interdiction de corriger - c'est un vrai plaisir d'être dans vos lignes.

Par BAGGER (chant)

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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