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NOJIA
CHRONIQUE NOJIA - review
Contact groupe http://www.myspace.com/nojia
Audio / Video
Mise en ligne le : 16 décembre 2011  | Intervieweur : Doc.Douggy | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Salut NOJIA !Vous êtes nouveau dans le paysage Français, si vous nous parliez un peu de vous, de la création du groupe?

Mika: la création du groupe remonte à 2007, il y avait Rudy à la gratte, c'est son projet à la base, Fred était à la basse et moi à la batterie, puis après avoir essayer quelques guitaristes et même un violoncelliste, qui, hélas, n'est pas resté, nous avons choisi de demander à Franck de passer à la batterie pour que je prenne la seconde guitare, il y à de cela deux ans à peu près, puis répète afin de façonner les titres qui allait figurer sur Solarchitect.

Que signifie ce nom \"NOJIA\"?

Rudy: Rien de particulier en somme, je pense qu'on peut le considérer comme un prénom, plus que comme un « nom de groupe ».
J'ai trouvé ce nom à la base quand je travaillais tout seul, ça représentait l'ensemble de la musique qui allait devenir l'album « Solarchitect ».
Comment se déroule la composition au sein du groupe?
Rudy: Les grandes lignes et les thèmes viennent de moi, je fais des maquettes à la maison et dès que je pense que c'est pertinent, je le propose à l'ensemble du groupe.
Le reste se fait entièrement en groupe, chacun amène ses idées, on improvise sur de longues minutes et selon ce qu'il en ressort, on le structure et essayons de rendre le tout cohérent.
Le processus est long, c'est beaucoup de travail de construire des plages de plus de 10 minutes.

Est-ce un choix de faire sans chanteur?

Rudy: Absolument.
Depuis mes débuts en musique, j'ai toujours voulu une formation uniquement instrumentale.
Je trouve que l'absence de chant (structuré et à texte j'entends) rend la musique plus intimiste, elle gagne en signification et dynamique à l'écoute, même si elle peut devenir moins facile d'accès dans certain cas, n'étant plus orienté par le chant.
Cela nous permet des libertés quant à la structure des morceaux et l'interprétation de chacun d'entre nous, certaines parties sont volontairement moins écrites que d'autres, on se laisse un champ libre en tant que musicien qu'on ne pourrait pas avoir en étant contraint par une chanson à texte.

A l\'écoute de \"Solarchitect\", on ressent beaucoup d\'influences tirées de groupe étiquettés \"post\". Qu\'en est-il de votre côté?

Mika: Et bien pour être honnête ça nous étonne un peu de commencer à lire ça de manière récurrente, déjà parce que ce genre d'étiquetage n'est pas quelque chose de très naturel pour un groupe jouant de la musique je crois, il est rare de se dire 'faisons un groupe de « truc machin » avec des touches de « truc » et des passage plus « machin », la musique qui sort est celle qui résulte de nos interventions, que cela ressemble à tel ou tel courant est naturel au final mais nous sommes assez incapable de dire on fait du postcore, du postrock, du post progressif metal rock ambiant...
Fred et moi somme ceux qui consommons le plus ce genre de groupe, comme Neurosis ou Cult of Luna, Rudy est plus dans la musique expérimentale, et Franck le batteur est plus branché Prince, mais il ne me semble pas que ça s'appelait post core, si on avait eu un chanteur qui gueule ou des passage rapide je comprendrais mieux ce terme, mais là j'avoue que je ne comprends pas trop ce qu'il veut dire, après si ça aide les gens à se faire une idée, c'est tant mieux.


Comment s\'est passé l\'enregistrement de l\'album?

Rudy: Nous avons enregistré Solarchitect en live, tout le monde dans la même pièce. On pensait que c'était la manière la plus simple de produire une musique authentique. Certains passages étant improvisés et de longueurs aléatoires, on doit jouer ensemble et être attentif aux autres.
C'était aussi une expérience pour nous, enregistrer en 1 journée et faire une bonne interprétation de morceaux relativement longs est éprouvant. On à eu la chance de travailler avec un gars qui nous à fait le son qu'on voulait, et sans aucune pression, on avait juste à jouer les morceaux d'une traite.

Vous avez déjà quelques concerts derrière vous. Quelles ont été les retours du public?

Rudy: Très positifs pour le moment.
Mika: Certains d'entre nous avaient quand même des appréhension sur la manière dont pouvait se dérouler ces longs sets sans blancs entre les morceaux, dans des endroits qui ne mettent pas toujours les morceaux en valeurs, c'est une musique assez particulière en terme d'écoute live, donc c'était un peu l'inconnu quant à la réaction des gens, mais je dois dire que jusqu'à présent cela à dépassé nos espérances en terme de réceptivité, ceux qui sont pris par l'ambiance le sont réellement et à l'inverse ceux qui ne rentre pas dedans ne doivent pas rester longtemps !

D\'autres concerts en prévision pour 2012?

Mika: On y travaille, d'ailleurs n'hésitez pas à nous contacter si jamais l'envie vous prends !

Quels sont les projets futurs pour NOJIA?

Rudy: Un deuxième album un de ces jours, la compo à déjà bien avancée.

Vous êtes en deal avec \"Klonosphère\" collectif ayant pour noyau KLONE, TREPALIUM et HACRIDE, des valeurs montantes de la scène française. A quel niveau vous sentez-vous par rapport à ces pointures?

Mika: Si tu parles de niveau d'accomplissement, on peut dire que tout reste à faire par rapport à Hacride par exemple, se faire un nom prends du temps et beaucoup de travail, on va déjà tenter d'écrire la musique dont on a envie puis on verra, une chose est sûre, vu la forme particulière de la musique de Nojia, certains éléments sur lesquels on jauge la réussite d'un groupe ne nous concernent pas vraiment. Pour ce qui est de Klone, Hacride ou Trepalium, ils ont l'air de se donner les moyens de leur ambitions, ils avancent, c'est une bonne chose ! Je suis très curieux de voir l'évolution du prochain Hacride.

Dernières questions:

-Quel aura été pour vous le meilleur album de 2011?

Mika: alors je n'ai pas une consommation industrielle de musique mais je crois que ça doit se jouer entre le dernier Deathspell Omega, Paracletus et Major/Minor de Thrice, ces deux la je les ai bien rayé !
Rudy : Knee Deep de WhoMadewWho, et From The Stairwell de The Kilimanjaro Darkjazz Ensemble.

-Et votre plus grosse déception?

Mika: je ne sais pas si ce sont des déceptions dans la mesure où je n'en attends rien mais je dois dire que je ne comprends plus trop ces groupes qui sonnent encore plus vieux que la manière dont ils sonnaient il y à 15 ans, comme Machine Head par exemple...

-A la vue d\'un festival qui ne cesse de prendre de l\'ampleur, comment percevez-vous l\'affiche de l\'édition 2012 du HELLFEST?

Mika: C'est sans doute une bonne chose que la France se soit doté progressivement d'un tel événement, y compris pour les groupes qui ont la chance d'y participer. Mais je ne suis pas le bon interlocuteur pour parler du Hellfest car je ne supporte pas les festivals, je n'ai jamais pris de plaisir à voir 40 groupes en une journée parmi des milliers de personnes et à 100 mètres de la scène, je comprends bien le coté fédérateur et festif d'un tel événement mais c'est à 100 000 lieues des conditions me permettant d'apprécier un concert, désolé !

Un dernier mot pour nos lecteurs?

Mika: un grand merci à ceux qui nous liront et qui auront la curiosité d'aller jeter une oreille sur Solarchitect et bien sur un grand merci à vous pour ces questions !

Merci d\'avance pour vos réponses, et en espérant vous voir en concert prochainement dans le Nord !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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