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COEXISTENCE |
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Mise en ligne le : 22 novembre 2011 | Intervieweur :
Riding-Hood
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Bonjour COEXISTENCE, C’est la première interview que notre webzine vous consacre, bien que l’on vous ait ultérieurement consacré une chronique de votre EP « CarrionComfort ». Voulez vous tout d’abord vous présentez? Nous redonner le fil des événements qui ont été à l’origine de votre rencontre? L’orientation que vous avez pris alors? Greg : Carl et moi-même nous sommes rencontrés d’abord virtuellement grâce à la magie d’Internet en Août 2008, alors que je cherchais un chanteur pour un nouveau projet. J’ai cherché un chanteur de ce calibre pendant des années près de chez moi, sans jamais trouver chaussure à mon pied. Au départ ce n’était censé être qu’un projet studio, je me fichais donc de savoir qu’il vivait aussi loin. Nous avons commencé à bosser directement sur notre première démo, en nous envoyant des fichiers musicaux par Internet et c’est comme ça que nous avons réalisé CarrionComfort. Nous nous sommes rencontré réellement pour la première fois début 2009, pour finaliser l’enregistrement de la démo ensemble. Vers Juin 2009, suite aux bons retours que nous avons eu sur Carrion, nous avons décidé d’embaucher d’autres musiciens pour pouvoir présenter ces morceaux sur scène. Nicolas, Jérémy et Rémi nous ont donc rejoints pour quelques concerts fin 2009 et c’est comme ça que Coexistence est devenu un vrai groupe. Nous sommes rentrés en studio en Juillet 2010 pour attaquer les enregistrements d’un premier album et c’est à ce moment-là que Rémi a décidé de quitter le navire, m’obligeant à enregistrer moi-même les parties basses de l’album. Florent a remplacé Rémi vers Avril 2011, alors que nous terminions le mixage de l’album. (oui nous sommes longs !!) Et notre premier album, intitulé Flow, sort aujourd’hui, 3 ans après la création de Coexistence. On sent bien qu’il y a du chemin parcouru depuis votre précédent effort. Comment s’est déroulé votre enregistrement? Quelles ont été les principales difficultés rencontrées? Greg : La conception de l’album a été très longue puisque nous avons mis quasiment un an entier pour enregistrer, mixer et masteriser, et je ne parle même pas de la composition qui est le fruit de plusieurs années de boulot. Ça a été un gros challenge pour tout le monde. L’album est très long et très dense, et tout ça prend beaucoup de temps à enregistrer, d’autant que nous avons tous des boulots à côté. Chaque étape a représenté un challenge différent à relever, tout le monde en est ressorti exsangue ! Mais c’est une expérience qui nous a tous enrichi énormément. Il n’y a rien eu de facile dans la conception de ce bébé !! Vous êtes deux membres aux manettes. Comment s’est déroulé le recrutement des autres membres de votre formation? Quels sont les atouts de chacun selon vous? Greg : Pour Jérémy et Nico, le choix était facile puisque je les connais depuis des années et nous avions déjà joué ensemble dans d’autres groupes auparavant. Je leur ai simplement demandé si ça les branchait et ils ont accepté dans la seconde. Florent est arrivé plus tard, suite à une annonce que j’avais mise sur le Net. Jérémy est le meilleur batteur avec qui j’ai pu jouer, il est à l’aise dans n’importe quel style, et il a le groove de l’enfer. Nico est un excellent gratteux rythmique, et un très bon ami, très motivé par le groupe, fidèle. Florent apporte la metaltouch au groupe par son attitude et son son. Il est excellent. On croirait que vous vous êtes centralisés dans ce volume autour de l’existence, du temps qui passe, que l’on voit sur la belle couverture d’Alexandre Bonvalot, mais que l’on parvient aussi à ressortir de l’écoute. Est-ce bien cela? Quels sont les sujets traités et quelle importance vous leur donnez? Greg : En fait, Flow n’est pas un concept album, ni même un album thématique, chaque chanson traite d’un sujet différent. La pochette de l’album est liée aux paroles de la chanson titre, qui traitent effectivement du temps qui passe, du passage de l’enfance à l’âge adulte et des désillusions que cela engendre. C’est une chanson un peu nostalgique. Il y a des titres assez personnels comme Layarteb, qui traite de déception amoureuse et de reconstruction personnelle, ou bien Web of Oppression. D’autres morceaux comme Lord of War, Akira ou CarrionComfort sont inspirés par des bouquins ou des films. Les thématiques sont très variées. On préfère ne pas trop en dévoiler sur nos textes et laisser l’auditeur s’en faire sa propre idée. Dans votre musique comme dans la voix de Carl, on remarque une attirance pour le groupe américain SYMPHONY X. Que pensez vous de cette formation? Quelles sont vos autres influences, musicales ou non? Carl : Symphony X est une de nos plus grosses influences dans le groupe, c’est un groupe fantastique, qui mériterait d’être encore plus reconnu mondialement. Je suis un peu nostalgique des albums « Divine Wings of Tragedy » et « V ». Ils ont pris une direction plus Metal récemment, et je préférais leur aspect plus symphonique et progressif. Mais ça reste tout de même énorme. Russell Allen est une de mes plus grosses influences, c’est un chanteur incroyable, un des meilleurs dans le business. Il a été une source d’inspiration durant les années où j’ai développé mon chant. Greg : Symphony X a eu un impact énorme sur nous évidemment, mais il y a beaucoup d’autres groupes qui nous influencent également tels que IcedEarth, Pain of Salvation, Dream Theater, Savatage, Evergrey etc. La liste est longue ! Vous ne paraissez pas avoir de label à l’heure qu’il est. En cherchez vous un? Greg : Oui nous sommes à la recherche d’un label pour promouvoir Flow, les Cds promos sont envoyés, et j’espère que nous aurons quelques réponses. Je pense que l’album mérite une bonne distribution, même si le marché du disque n’est plus du tout ce qu’il était malheureusement. La sortie de l’album sera-t-elle suivie d’une tournée de concerts? Greg : Nous aimerions jouer partout mais les bons plans concerts sont difficile à trouver, surtout dans le sud de la France. Le but serait de se trouver une bonne première partie pour un groupe plus important. C’est là qu’un label serait vraiment utile pour nous. Nous espérons pouvoir défendre Flow sur scène, ça c’est sûr. Une question à Gregory Giraudo: Tu es cousin de Stéphane Fradet ex-chanteur du groupe FALKIRK, tu as fais récemment un titre avec lui. Pourrais tu nous apporter des précisions sur ce petit travail en commun? Pourquoi tu n’envisages pas un projet en parallèle avec lui? Greg : Ca faisait longtemps que je voulais travailler avec Steph, et nous avons profité de vacances communes pour enfin nous y mettre. Ce qui était intéressant pour moi c’est que Steph a une voix très différente de celle de Carl, plus haut perchée, et ça donne une couleur vraiment différente de celle de Coexistence. J’aime vraiment bien ce titre, Ghost of Sparta, et je peux te dire qu’un deuxième titre est en travaux. Nous n’avons pas l’intention de créer un groupe, la seule motivation est la création pure et se faire plaisir en famille. Ça n’ira pas vraiment plus loin, Stéphane s’est un peu éloigné du monde de la musique. Quel est votre sentiment sur la scène progressive aujourd’hui? Greg : Pour être honnête, j’écoute assez peu de nouveaux groupes, j’aurai donc du mal à te répondre. Je reste sur les classiques qui m’ont élevé, et je manque peut-être de curiosité, car il y a certainement de très bonnes choses qui se font. En progressif, un ami m’a fait découvrir Redemption, et ça sonne super, mais je n’ai pas encore réellement approfondi le sujet. Votre opinion sur l’univers metal en France particulièrement? Vos doutes, vos espoirs, vos réserves? Greg : La France n’est pas le pays idéal pour y sortir un album de Metal, j’en ai conscience. Il y a pourtant un public potentiel assez fort, mais il est difficile de l’atteindre. Les médias ne parlent pas de cette musique, elle n’est pas du tout ancrée dans les mœurs, et reste une musique marginale en quelque sorte. Il y a beaucoup de groupes français très prometteurs, rien que près de chez moi je peux citer des groupes excellents comme Lag I Run, Heavy Duty ou Oil Carter, qui sont pourtant gentiment oublié par les médias et c’est assez désespérant. Dur d’être un metalleux français… Pour conclure, avez-vous un message, un coup de gueule ou une annonce à délivrer? Carl : Surveillez la sortie de notre album Flow, et parlez de nous autour de vous. Nous espérons que l’album vous plaira, et nous apprécions votre soutien. On espère pouvoir nous produire sur scène le plus rapidement possible, et partager avec vous cette musique qui vient du cœur. Merci pour votre soutien. Carpe Diem… Au nom de notre webzine je remercie toute l’équipe de COEXISTENCE et je salue les anciens membres du groupe FALKIRK. |
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