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DRAWERS
CHRONIQUE DRAWERS - review
Contact groupe http://www.myspace.com/drawerskvlt
Audio / Video
Mise en ligne le : 11 décembre 2011  | Intervieweur : Bloody | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1/ Bien le bonjour les Drawers ! C\'est pas original pour un sou mais je vais devoir vous demander de vous présenter...

Jeremie: On a commencé à trois avec Olivier (batterie), Alex (guitare) et moi-même (basse) en 2006. On a commencé à monter quelques morceaux en s’inspirant de mastodon, es la guerilla et hangman’s chair. Ensuite on a trouvé un chanteur (Sam) puis un guitariste (Laurent) avec qui on a commencé les concerts. On a enregistré un EP de 5 titres qui est sorti en 2009. On a ensuite commencé à composer pour un album mais le chanteur est parti et il a été remplacé par Niko. Cet album a ensuite été enregistré chez Laurent (le guitariste) de Bringer Studio et nous voilà maintenant à sa sortie chez Slowburn.



2/ Une question me trotte dans la tête depuis un bon moment déjà. Pourquoi Drawers ?

Jérémie: Parce que Black Sabbath était déjà pris. En fait c’est juste que Drawers ça sonnait bien. On s’est pas trop pris la tête sur le nom, après le sens était plus « dessinateurs » que « tiroirs » mais les deux nous conviennent.

3/ A travers votre musique, quel est le message que vous faites passer ?
Niko: Cet album parle de voyage initiatique de drogue et de Nemesis, la vie quoi!
Plus sérieusement on a essayé de décrire la progression d'un Marin qui traverse une mer de Morts pour trouver sa Nemesis, l'enemi de son royaume: La reine Noire
Finalement on pourrait comparer ça à une psychothérapie mais on ne le fera pas car l'histoire ne se finit pas bien.



4/ Pour vous, Drawers est-ce du sérieux ou rien qu\'un groupe histoire de s\'amuser ? Dans dix ans, Drawers existera-t-il toujours ?

Jérémie: Au début c’était un peu le projet secondaire de tout le monde mais avec le temps c’est devenu quelque chose de sérieux. Il y a surtout eu ce déclic après l’ep, au moment où on s’est dit qu’on avait bien ri avec les chapeaux de cowboy, les chemises à carreaux et les drapeaux sudistes mais qu’il était temps de rendre le tout un peu plus sobre. Maintenant on essaie d’aborder des thèmes qui nous touchent et on espère continuer un moment sur cette voie là.
Niko: J'ai envie de dire que quand tu kiffes autant ce que tu fais tu ne pas ne pas le prendre au sérieux!
On s'est bien trouvés on aime jouer ensemble et on espère faire de la musique longtemps et qu'on sortira d'autres albums, et je souhaite dire qu'avant de faire de la musique pour les gens on la fait pour Nous.

5/ Étant donné que Drawers compte dans ses rangs le responsable du studio Bringer, l\'enregistrement a du se passer sans accroc non ? Ou même en présence d\'un professionnel, il se peut qu\'il y ai des problèmes ?
Jérémie: Sans accroc oui mais ça n’empêche pas le fait qu’on lui a bien pris la tête pendant l’enregistrement. Etant donné qu’on était « à la maison » on a pris notre temps pour faire des essais de matériel pour trouver le son qu’on voulait. Niko a aussi pu tester pas mal de nouvelles choses pour le chant. Ensuite Laurent a bien bossé sur le mix mais on avait tous notre avis sur tel ou tel passage ou sur telle ou telle retouche. Au final l’album est un bon compromis ce que qu’on voulait tous les 5.


6/ Le label Burn Slow records s\'occupe désormais de votre distro. Pourquoi avoir choisi en premier un label russe ? (Meilleure exportation ?)

Jérémie : Apres avoir sorti l’EP chez Deadlight Entertainment on a voulu trouver un label plus gros, déjà pour pouvoir sortir un vinyl au départ mais aussi pour avoir une meilleure visibilité et une distribution. Au final on a eu un peu de mal à trouver un label et slowburn ont voulu signer pour une version cd. Etant donné que le label est une branche de Solitude Prod et qu’ils ont signé des groupes que l’on aime beaucoup comme Talbot, on n’a pas hésité longtemps. Ensuite on se dit qu’être en contact avec un label étranger peut à terme aboutir à des concerts en dehors de la France, c’était une chance à saisir.
Niko: Les labels français étaient trop frileux pour nous soutenir et le système qui est celui qui cours actuellement consiste à te faire payer tes disques que tu revends par la suite à ce qu'on appelle aujoud'hui les labels en France ainsi que ta promo pour une période donnée.

Donc quand on a vu qu'on avait pas d'ouverture on a demandé autour de nous et Jozz de Floodstain m'a conseillé d'envoyer un mail à Slowburn et de leur demander.

On est assez content d'avoir contourné ce système qui ne nous plaît pas du tout, et on attends impatiemment les retours de l'abum dans des langues qu'on ne comprendra pas!

7/ La scène stoner/sludge n\'est pas très développée en France à l\'instar de la scène Death ou Black qui connait une trop forte expansion. Que penses-tu de tout cela ?

Jérémie : C’est vrai qu’on a un peu de mal pour le moment à trouver des groupes de sludge/stoner pour faire des concerts homogènes mais on perd pas espoir vu qu’on peut trouver de très bons groupes français comme les copains de Hangman’s chair ou de Mudweiser.
Niko: C'est dommage que l'interview ne soit pas en direct sinon je t'aurais demandé : Pourquoi trop forte?
Je pense que le Metal qu'il soit Black, Death, Hardcore ou Sludge a encore bien de quoi progresser en terme de réseaux de salles ou même de collaboration entre groupes.

J'en profite pour caler un coup de gueule sur tous les système de « Like » de notre cher facebook pour choisir la première partie de tel ou tel headliner je trouve ça à chier et ça veut dire que le seul truc qui est pris en compte dans ces méthodes sont la popularité et le mercantilisme exit la qualité de la musique exit le montage d'affiche et le soutien à la scène locale à ce rythme là je crois qu'on va finir par beaucoup rire d'ici 2-3ans

Tous les groupes que je connais me disent qu'il est plus difficile de trouver des dates en France que n'importe ou en Europe ça veut bien dire qu'il y a un soucis lié à la programmation ou encore ou soutiens du tissu local!


8/ Drawers a des chances de s\'exporter à l\'étranger ?

Jérémie: On l’espère en tout cas. On espère tourner en 2012 en commençant par des pays proches comme l’Espagne et l’Allemagne. Ensuite le label a pas mal de contacts à l’étranger en plus de la Russie, on espère ensuite que l’album sera un peu écouté ailleurs.




9/ Quel est ton meilleur souvenir au sein de Drawers (et le pire ?)

Niko: Pour le moment on l'a fait que quelques fois mais les trajets quand on se déplace sont toujours des moments épiques surtout quand on prends des potes avec nous!
Claquage de genoux assuré!


10/ Si tu veux te vendre, c\'est le moment !

Notre album est dispo sur toutes les plateformes de téléchargement légales (Itunes, Deezer, Spotify etc etc)
Nous ne disposons pas de distribution donc pour acheter le disque il faut passer par notre Bigcartel :http://drawers.bigcartel.com/
Si vous avez pas envie de payer en 2-3 clics vous devriez trouver votre bonheur sur la toile!
N'hésitez pas à pousser le son et à faire écouter à vos potes!
Horns Up!

   

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