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JUNE DEVILLE |
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CHRONIQUE | |||
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Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 29 septembre 2011 | Intervieweur :
Bloody
| Traducteur : |
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En quelques mots, pouvez-vous présenter le groupe ? Nous sommes un trio issu de Lausanne en Suisse. On a commencé à jammer vers décembre 2007, et fait pas mal de dates et enregistrements depuis. June Deville ? Une invention ou bien une référence ? Un mélange des deux. C'est un nom qui nous est venu comme ça. On est passés par John Satan, June Satan, puis finalement June Deville sur les conseils d'une amie bien avisée. Vous reconnaîtrez peut-être une allusion à un personnage de Walt Disney... A travers votre musique, quels sont les messages que vous souhaitez faire passer ? Dur à dire. On prend la musique de manière assez cool, sans trop nous préoccuper de management ou d'image du groupe. Les paroles sont souvent des règlements de compte ou des petites histoires bizarres. On n'a pas grand-chose à apprendre à qui que ce soit, à mon avis, donc on s'abstient de faire passer un message en particulier. Comment fonctionne la composition d’un album ? Y a-t-il un tyran qui compose la totalité ou bien vous collectez vos idées pour les mettre en forme ? Je (Max) suis pas mal tyrannique sur la compo initiale. Ensuite de quoi on bosse ensemble. Pas de problème particulier lors de cet enregistrement ? Rien qui sorte de l'ordinaire. Il a fallu un peu batailler les uns avec les autres, et avec les ingés son aussi – mais au final nous sommes satisfaits du résultat. Un mot sur vos artwork. Il faut dire qu’ils sont bien barrés. Qui a eu l’idée ? Pour le premier album, j'ai bossé avec ma mère. Eh ouais. Pour le second, nous avons collaboré avec Julien Mercier, un pote à nous, qui nous a concocté tout ça depuis New-York. On peut peut-être se vanter d'avoir la première fourre vidéo du monde. Sur ce dernier opus, le démarrage de \"The Grand Desperate Race Of Love\" fait penser au \"Are You Gonna Go My Way\" de Lenny Kravitz; c’est un clin d’œil ou ce n’est pas fait délibérément ? A ce propos, quelles sont vos influences ? Bien vu. C'est vrai que ça ressemble. Mais même si on en est conscient, ça n'a pas été fait exprès. Disons que ce n'est pas simple de pondre des trucs qui ne ressemblent à rien. Pour les influences, elles sont variables. On nous compare souvent à Refused, RATM, ou encore à tel ou tel groupes de stoner. Vous proposez votre musique en téléchargement gratuit. Y a-t-il un lien avec le piratage illégal ? On voulait diffuser notre musique largement sans devoir passer par des intermédiaires. On n'aime pas trop dépendre des gens. Se faire de la thune sur les ventes d'albums n'est pas vraiment notre préoccupation principale – d'autant plus qu'on se fait davantage d'argent sur les cachets. Donc on s'est dit que ce serait drôle d'y aller comme ça, de manière à ce que les gens à qui ça plaît puissent aussi transmettre nos albums à leurs potes sans problème. Si oui, quelle est votre position sur le téléchargement illégal ? En Suisse, le simple téléchargement n'est pas illégal. Nous avons de la chance. Vous en avez un peu moins en France, avec Hadopi et co. Disons qu'à titre perso nous téléchargeons une grande partie de la musique que nous écoutons – donc ça ne nous semblerait pas très juste de faire payer la notre. Après, les autres groupes font comme ils veulent. Comment voyez-vous le futur d’un musicien indépendant ? Financièrement invivable, évidemment. Mais pour le reste, c'est l'âge d'or. Tant en termes de home-studio que de possibilités de diffusion, on n'a plus les mains liées par les businessman. Il suffit d'avoir un job à côté, et on peut s'éclater à faire la musique qu'on veut, comme on veut. Après, pour ceux qui veulent devenir des stars, c'est une autre affaire. Puisqu’on ne refera quand même pas le monde, je vous laisse le mot de la fin ! Mangez sain, dormez bien, écoutez en boucle « Get a Grip » d'Aerosmith ! |
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