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GRIFFAR |
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Mise en ligne le : 19 septembre 2011 | Intervieweur :
Black.Roger
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01 GRIFFAR est-il un groupe à part entière ou simplement un projet de Drakhian, guitariste/compositeur, et dans ce cas quel est le line-up actuel ? Griffar est un groupe à part entière qui fut fondé à Paris en 1997. A l'origine le groupe se composait de Hellskrim (guitare/chant) Namaroth (batterie) Drakhian (guitare) et Krakken (basse). Après la sortie au format CD de notre première démo en 2002, Krakken nous a quitté pour se concentrer sur sa carrière professionnelle. C’était un ami très proche et un excellent bassiste, il a donc été très difficile de lui trouver un remplaçant. Après quelques tentatives infructueuses avec d'autre musiciens nous avons rencontré Alsvid (batteur de Seth, Ad Patres, ex-Enthroned...) en 2005. Cette rencontre fut décisive en ce qui concerne l'orientation musicale du groupe, le jeu d'Alsvid nous poussant naturellement vers des horizons plus techniques et plus percutants. Les rôles sont depuis bien mieux définis et l'alchimie du trio nous convient parfaitement. Je compose les riffs de guitare et les lignes de basse, Alsvid trouve ses parties de batterie et nous élaborons ensemble la structure des morceaux, Hellskrim quand à lui écrit les paroles et s'occupe du placement du chant. 02 \"Monastery\", premier véritable album a été enregistré en 2007, pour quelles raisons parait-il seulement en 2011 ? Tout d'abord il nous a fallut presque une année pour donner au mastering et à l'artwork de Monastery leur forme définitive. L'album devait initialement sortir sur un label français qui a finalement orienté son choix sur d'autres sorties. Tout cela nous a fais perdre beaucoup de temps et d’énergie. Pendant cette période, Hellskrim est parti vivre à l’étranger et je me suis alors concentré sur mon projet solo et ma récente arrivée au sein de Loudblast. Ce n'est que dernierement que j'ai relancé quelques démarches afin de trouver un label. Le jeune label hollandais Non Serviam Records nous a fait une proposition intéressante et son écurie de groupe Black/Death comme Winter of Sin nous paraissait appropriée pour promouvoir honnêtement notre musique. 03 Après cette sortie, quels sont les projets du groupe à court et moyen terme ? Nous avons déjà composé un deuxième album et espérons l’enregistrer et le sortir dans les deux années à venir. 04 Verra-t-on prochainement la formation en tournée pour promouvoir cet album ? Comme je le disais plus haut, Hellskrim vit à présent à l’étranger. Auteur de tous les concepts lyriques que Griffar a abordé, sa voix fait partie intégrante de l'identité du groupe. Nul autre ne saurait donc prendre sa place au sein de Griffar . On ne peut savoir ce que l'avenir nous réserve mais il est fort probable que Griffar restera un projet studio. 05 Quels sont les principaux groupes des 90\'s qui ont influencé au départ la musique de GRIFFAR ? En tant que référence absolue du black metal dit mélodique, la comparaison avec Dissection est un raccourci pratique que média et chroniqueurs paresseux n'ont cessé d'employer à l’égard de groupes évoluant dans le même style. Je pense néanmoins que notre musique est à l'origine beaucoup plus influencée par des groupes tel que Seth, Naglfar, Ancient ou Osculum Infame. On retrouve également dans Griffar des ingrédients plus modernes provenant de groupe comme Behemoth ou Keep of Kalessin. 06 A l\'avenir, votre black-metal va-t-il continuer à dévier vers quelque-chose de plus inventif, de plus technique et aventureux ? Selon moi le prochain album est plus éloigné de nos influences initiales. Les sonorités death metal sont moins présentes pour laisser place à une musique plus sombre et plus linéaire. L'ensemble de l'album est également plus cohérent et les structures des morceaux plus simples que sur Monastery. Les morceaux se transforment peu à peu en chansons où la part belle est faite au lignes vocales. 07 Comment voyez-vous l\'avenir du métal extrême en france ? Je suis autant pessimiste que désintéressé par l'avenir du metal extrême en France. Les groupes ont toujours été et resteront parmi les meilleurs et les plus originaux en Europe mais les moyens de promotion sont insuffisants pour faire face au nouveau marché du disque. Le public n’achète plus que très peu d'albums et se déplace rarement en concert hormis pour voir les grands noms du genre. Il est donc difficile d'imaginer que des formations puissent prospérer quand si peu de moyens sont mis à leur disposition. Alors qu'avec les nouvelles technologies il n'a jamais été aussi facile de produire un album de qualité à la maison, il est paradoxalement de plus en plus dur de trouver un label pour le promouvoir décemment. Le public se désintéresse rapidement à force de naviguer dans un océan de qualité comparable et Griffar ne fait pas exception à la règle. 08 Que vous à apporté la récente signature avec le label Non-Serviam Records ? La signature du groupe sur NSR étant très récente, il est encore beaucoup trop tôt pour faire le moindre bilan. Je tiens tout de même à remercier Ricardo et son équipe pour leur sérieux et leur patience qui nous ont permis de sortir cet album avec son artwork d'origine après quatre longues années d'attente. 09 Enfin, je vous laisse le soin de terminer à votre guise ce petit interview... Merci pour ton interview et pour ton soutien. A ceux qui trouverait la nouvelle orientation musicale de Griffar déconcertante, je propose de jeter une oreille sur "High Zephyr Point", premier album de mon projet solo qui reprend les choses où la demo "Of Witches and Celts..." les avaient laissées. |
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