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WAVERLY STATION
CHRONIQUE WAVERLY STATION - review
Contact groupe http://www.myspace.com/waverlystation
Audio / Video
Mise en ligne le : 14 septembre 2011  | Intervieweur : Black.Roger | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01 Salut WAVERLY STATION, une petite présentation du line-up serait la bienvennue pour les lecteurs de pavillon666

JU - Le groupe a été formé par Hub (basse) et moi (Guitare) ; après la fin de notre précédent projet métal on a souhaité s’orienter vers quelque chose de plus calme et plus axé sur les ambiances. Olivier (Chant) a tout de suite rejoint le projet puisqu’après 3 ans de « break » avec la musique ( ex Blindsight) , il a souhaité s’investir sérieusement dans un groupe post. Un premier essai à la batterie avec Edouard n’a pas été payant, ce qui a permis à John de nous rejoindre. Il avait auparavant joué avec Hubert dans la formation « Idle away ». Le groupe a toujours le même line-up depuis. Youpi.

02 \"Dragons & Unicorns\", premier EP intéréssant donc, comment et où s\'est passé son enregistrement ?

OLIVIER - L’enregistrement s’est fait avec l’aide de Jey (Guitariste Nephalokia), avec son matériel et pour les lieux, c’était comme on a pu, c’est-à-dire que certaines de nos chambres ont servi et pour le chant on a loué un studio de répète. L’enregistrement s’est donc étalé dans le temps mais le rendu nous convient très bien par rapport à l’investissement qu’il a représenté.


03 Au fait, pourquoi avoir choisi ce nom de groupe WAVERLEY STATION ?

OLIVIER - Bah déjà on s’appelle WAVERLY et pas WAVERLEY . Trêve de boutade, ce nom n’a strictement aucune signification. Une rue new-yorkaise s’appelle waverly et ça a plu à Ju mais le station est uniquement dû à l’obsession incompréhensible d’Hubert pour les stations de train.

04 Quels sont vos projets actuels (album, concerts, clip...) ?

JU - On souhaite d’abord enchaîner les dates hors de Toulouse. Des dates sont prévues à Nîmes et Perpignan ; Arnaud notre booker devrait nous trouver le reste, sans vouloir lui mettre la pression bien sûr . A plus long terme et sur le fond du projet lui-même, nous comptons nous recentrer sur certains aspects de notre musique et nous affairer à construire un album structuré autour d’une seule thématique qui reste à définir, tout ça pour essayer de construire un ensemble cohérent à tous niveau et obtenir quelque chose de plus aboutit que notre démo.

05 Au départ de l\'aventure pourquoi avoir choisi cette voie post-rock, post-core, ou autre chose ?

JU - A ce niveau, tout s’est fait naturellement. Le groupe précédent de Hub et moi s’est arrêté car les membres avaient des perspectives différents. Le batteur, popov désormais dans Néphalokia voulait quelque chose de plus death. Ju et Hub avaient d’autres influences, et la voix d’Olivier et la frappe de John ont orienté les compos vers ce que l’on a actuellement.

06 Quel genre de musique écoutez-vous, quels sont les formations qui vous interpellent actuellement ?

OLIVIER - Bizarrement on ne peut pas dire qu’on ait de réelles influences musicales. On écoute tous beaucoup de choses assez variées et on doit certainement retrouver quelques sonorités qui s’en rapprochent par-ci par-là mais il n’y a rien d’intentionnel dans le processus de composition de nos morceaux. On ne compose pas un titre en se disant « tiens, et si on faisait un passage à la Rosetta ? ». Après s’il faut vraiment citer des groupes on pensera tout de suite à Rosetta, Envy, Cult of Luna ou Russian Circle.

07 Aimez-vous la scène, arrivez-vous à retranscrire comme vous le souhaitez vos compositions ?

OLIVIER - La scène c’est un peu le but de tout musicien, en tous les cas c’est ainsi qu’on conçoit les choses, donc forcément on prend beaucoup de plaisir en concert. C’est pour cela qu’on est en train de planifier pas mal de dates à l’extérieur. Le groupe a encore un bon rodage à effectuer de ce côté-là, nous restons lucides. Quant au fait de savoir si on parvient à retranscrire au mieux nos morceaux en live, on termine rarement un show en étant satisfaits de notre prestation.

08 Allez-vous rester en autoproduction ou êtes-vous à la recherche d\'un label ?

JU - On ne peut pas vraiment parler de recherche active concernant les labels. Ce qu’on souhaite c’est d’abord être au point sur le live et se mettre d’accord sur un set plus cohérent. C’est quand on aura de quoi convaincre un label qu’on se lancera, on ne se voit pas y aller avec des promesses. On se laisse encore du temps pour profiter de la situation actuelle qui nous permet encore de bien nous amuser quand on joue. Ça n’empêche pas que si un label nous fait confiance et nous donne un coup de main pour booster le projet, on sera forcément preneurs tant que le deal est honnête !

09 Quel regard portez-vous sur la scène rock/metal Frenchie actuellement ?

JU - On est assez mal placés pour avoir un vrai avis la dessus. On commence à peine à se faire une place sur la scène Toulousaine. Mon impression personelle est que ça reste pauvre. Je suis sûr que ça n’est qu’une impression, que les bons groupes existent mais de fait il n’y a que très peu de visibilité pour ce genre chez nous. C’est dommage de ne pas aider les groupes qui ont de forts potentiels mais aucuns moyens. Et quand on voit que certains pro issus de rares groupes français qui ont marchés finissent par s’exporter c’est pas super encourageant.

10 Enfin, pour terminer, si vous avez des choses à nous dire profitez-en, je vous laisse le micro.

JU & OLIVIER – suivez l'actu à venir ! On sera le 4 novembre au Country Rock à Nîmes et d'autres dates devraient s'ajouter d'ici peu. De plus on a pour projet d'enregistrer un titre inédit toujours avec Jey aux manettes avant la fin de l'année afin de faire une transition et de faire partager notre évolution entre « dragons & unicorns » et le prochain disque.
Et pour finir un grand merci à Jey, Popov et l'asso du Lapin Noir !!! et bien sûr au pavillon666 ;-)

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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