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THE DYING SEED
CHRONIQUE THE DYING SEED - review
Contact groupe http://www.myspace.com/thedyingseed
Audio / Video
Mise en ligne le : 06 juillet 2011  | Intervieweur : sarvgot | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
*** Bonjour The Dying Seed. Avant de commencer, présentez-vous en quelques mots rapides.

Sylvain :
Loup, Chant et guitares.
Sylvain, basse et chant secondaire.
Olive, Batterie.

Le groupe existe sous cette forme depuis 2009 et nous commençons à bien
cerner dans quelle direction nous souhaitons aller et notre mode de
compositions est d’ailleurs bien rôdé .

*** Vous êtes donc un trio ce qui n’est pas la formation la plus courante en Rock et Métal. Cette configuration vous convient-elle parfaitement ?

Sylvain :
Carrément, le fait de n’être que 3 nous permet d’avancer très vite dans nos prises de décisions, pour partir en concert à l’autre bout de la France c’est également bien plus simple et comme nous arrivons à concilier nos sons et nos jeux de manière a ce que rien ne manque dans notre musique quelle serai l’intérêt d’ajouter des musiciens ? J’exagère un peu mais sur le principe c’est un peu ça.

Olive :
On constate aisément à l’écoute de certains groupes (Motorhead, Primus… et bien d’autres mais sans prétention de les égaler), que la formule à 3 est d’une efficacité redoutable et recèle bien des facettes en termes de possibilité de composition.

Loup :
A un moment on a eu deux guitaristes, un chanteur, on a aussi auditionné un claviériste… mais finalement on se retrouve toujours avec les 3 même mecs sur la même longueur d’onde. A 2 contre 1 les décisions sont vite prise, ça prend moins de place dans la voiture aussi.

*** Pourquoi avoir pris des invités pour Tsuba ? Y avait-il d’autres noms que vous auriez aimé voir sur les crédits de l’album ?

Sylvain :
Le fait d’avoir des musiciens extérieure au groupe est un plus sur enregistrement, ça permet de donner une autre dimensions à nos morceaux qui du coup change un peu en terme d’ambiance.
A priori nous n’avions pas d’autre noms en tête lors de l’enregistrement, nous voulions surtout faire appel à des musiciens dont nous connaissions le talents et les qualités humaine pour avoir déjà bosser avec eux au travers d’autres projets ou pour la qualité leur groupe actuelle.

*** Combien de temps aura duré la composition, l’enregistrement, mixage etc… de l’album ?

Sylvain :
La composition c’est un peu dure à dire, les morceaux les plus vieux ont pris pas mal de temps à se mettre en place, nous cherchions encore notre mode de fonctionnement mais les plus récents ont aboutis relativement vite.
Je dirai que pour l’ensemble il nous a fallu un an et demi pour tout composé.

L’enregistrement à été par contre très rapide, la batterie en une journée, la basse également et ensuite on à pris 4 jours pour faire les guitares et le chant. Pour en revenir aux invités, une preuve de leurs talents c’est qu’une fois qu’on leur a donné les morceaux ils nous ont pondus leurs participations de malade en 2 jours maxi(et c’est valable pour les trois).



*** Êtes-vous arrivé à un résultat satisfaisant selon ce que vous souhaitiez ?

Sylvain :
Oui, on est bien content du résultat, les compos sont mise en valeur comme on le souhaitait et le son est bien gros sans être ultra compressé et froid contrairement à la plupart des prods actuelle.

Olive :
Pour la teneur générale du son, on est effectivement content du résultat et pour paraphraser notre producteur de toujours (Rémi d’Oscillo studio),on a vraiment un gros pied (comprendre un bon son chaleureux et percutant de la grosse caisse).

Loup :
On a réussi je pense, avec le peux de moyens que nous avions, à marier le meilleur de l’analogique et du numérique.
Basse/Batterie sur bande en deux jours, avec un gros son chaleureux. Et ensuite en Studio plus moderne avec la possibilité de faire les guitares rythmiques, les solos, les voix et le mixage avec de l’editing et ce avec plus de temps. On aurait pas pu tout faire en analogique… La prochaine fois j’espère.
Ensuite on est retourné chez oscillo pour le mastering, pour avoir ce son chaud et analogique. La boucle est bouclée.

*** D’après le nom de l’album, l’artwork on peut déduire un intérêt pour le Japon. Vrai ?

Loup :
Je dois avoir une cinquantaine de film de Samouraï, Chambara et autre Yakusas… J’adore cette culture raffinée, le goût du détail et la tranquillité qui se dégage de ce pays.

Sylvain :
Ben oui, on porte tous les trois un certains intérêt pour le Japon, chacun sur des sujet ou pour des raisons différentes mais c’est un point commun qui nous lie. (on passe notre temps a bouffer des sushis en fait, rien d’autre…)

Olive :
ou accessoirement à réaliser des jardins qui se rapprochent d’un esprit zen… mais c’est une autre histoire !


*** Pourriez-vous nous expliquer un peu vos thèmes, au niveau des textes ?

Sylvain :
Je n’ai écrit qu’un seul des textes et j’ai fait ne sorte que celui ci soit suffisamment vague pour qu’on ne sache pas de quoi ça parle, donc je ne vais pas tout gâcher en le détaillant maintenant. Chacun peut y trouver un sens, du moment que ça sonne c’est déjà pas mal non ?

Olive :
J’ai écris quelques textes (comme nous trois d’ailleurs) qui se veulent assez métaphoriques et introspectifs, un peu à l’instar de ce que rédigeait Jim Morrison en son temps (mais là encore sans aucune comparaison au niveau du talent, il est The God, tout simplement !)

Loup :
Je chante depuis longtemps dans des groupes de Metal mais je n’ai jamais été très fort pour écrire des paroles, alors je suis très content que mes potes s’en chargent.
Pour le morceau Tsuba j’ai surtout cherché a décrire les images de film japonais que j’avais en tête en composant les riffs, celles d’un samourai qui se réveillerai après la batailles sous les corps décapités.

*** Musicalement, l’album se révèle assez dense et demande pas mal de concentration au final. Vous vouliez cela, un album où chaque écoute
révèle une chose passée inaperçue auparavant ou est-ce fortuit ?


Sylvain :
J’écoute depuis toujours des groupes qui sortent des albums assez dense avec lesquels tu peux évoluer en tant qu’auditeur, des années après tu redécouvre l’album et la magie opère toujours, j’espère que ce sera le cas avec le notre mais je n’ai pas la prétention d’y être vraiment parvenu.

Loup :
Tu sais on essaye surtout de mettre en forme ce qui nous viens à l’esprit. De jouer ce qu’on aimerai entendre, d’essayer de l’agencer au mieux. Pas facile de se mettre à la place de celui qui écoute ou qui est dans la salle et d’avoir du recule. Combien de fois jouer ce riff ? Quand partir sur telle partie lente ? En tant que musicien c’est souvent au moment ou tu en a marre de jouer telle ou telle parti que justement l’auditeur commence à ce l’approprier.
Le but c’est de poser les choses, de prendre le temps de développer des ambiances, des contrastes.




*** Si vous deviez citer 5 albums qui ont définis le son de Tsuba et du groupe plus généralement, quels seraient-ils ?

Loup :
Bolt Thrower : Those Once Loyal
Heaven And Hell : The Devil You Know
Baroness : Red and Blue Albums
Metallica : Black Album
Monkey 3 : Monkey 3

Sylvain :
Mastodon - Leviathan, Clutch – The Elephant riders, Converge – Jane Doe, Behold the arctopus… - Skullgrid et Neurosis – Given to the rising. Ca ne s’entend sans doute pas vraiment pour la moitié d’entre eux mais pour ma part ce sont les groupes dont je m’inspire au niveau composition avec The Dying Seed.


Olive :
Pour ma part les influences seraient, comme mes comparses, très variées : Metallica, Grand Magus, Meshuggah, Karma to Burn, The Doors.

*** Je vous laisse terminer par un mot pour nos lecteurs.


Sylvain :
Vous connaissez l’histoire du Tsuba roux ?

Olivier :
... et celle du pénis dans la forêt ?

Loup :
Support The Underground et vivement les prochains concerts.

   

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