Pavillon 666 : salut ! Le groupe est-il né à 6 h 33 mn ? expliquez-nous un peu le choix d’un tel nom ?

Nicko : C’est lors d’une soirée très arrosée, entre deux Ferrero Rocher et à très précisément 6h33, que nous avons décidé de créer le projet. L’alcool et les Mon Chéri aidant, le nom nous paraissait original…le lendemain, beaucoup moins. (rires)

Pavillon 666 : Sur vos photos, l’on constate que vous portez des masques, un peu à la manière de Mr Bungle des débuts. Hommage ou coïncidence ?

Nicko : Nous portons nos masques pour accentuer le coté délirant de notre musique, à aucun moment pour nous donner une image sombre. Et scéniquement parlant c’est surprenant de voir ce qu’on peut se permettre à visage caché. C’est aussi évidemment un petit clin d’œil aux débuts de Mr Bungle qui est pour nous une grosse influence.

Pavillon 666 : Présentez-nous votre premier rejeton « Orphan Of Good Manners » !

Kinky : C’est un voyage dans la tête d’un adultescent, avec des fêlures et des envies. Musicalement, c’est un gros mélange de beaucoup d’influences, réunies pour une musique de fou.

Nicko : On a pris un noyau assez « metal » pour y greffer beaucoup de parties electro ou pop. Ca nous donne un cocktail assez décalé et éclectique.

Pavillon 666 : La pochette de votre album est plutôt réussie, quel en est l’auteur ?

Kinky : Seldon Hunt, qui a également bossé pour Isis, Made Out Babies ou Neurosis. On aime beaucoup le travail de cet artiste.


Pavillon 666 : Parlez-nous un peu de votre clip, « beretta » !

Kinky : C’est une collaboration fructueuse avec Bruno Cailloux, un délire entre film de série Z et film d’horreur. On voulait donner une imagerie trash et fun à notre musique, et les clips sont vraiment pour nous une occasion de développer un autre aspect de notre personnalité. Le second volet du clip ne devrait pas tarder à être tourné avec Bruno, et un troisième est prévu avec Aurélia Mengin.

Nicko : On va faire notre trilogie ! Le tournage s’est fait sur un week end dans une maison désaffectée, avec tous les inconvénients inhérents à ce genre de lieu.


Pavillon 666 : Arno Strobl de Carnival in Coal et Guillaume Bideau de Mnemic viennent poser leurs voix sur le dernier titre de l’album. D’où vous vient cette idée et comment s’est déroulée la chose ?

Nicko : C’était logique de proposer à Arno de participer, Carnival in Coal étant véritablement une référence française dans le style. Guillaume Bideau a quant à lui le chic pour trouver des lignes de chant bien accrocheuses et ça nous paraissait une bonne option également. On leur a envoyé les textes, et on a tenu à leur laisser carte blanche sur les lignes de chant et les arrangements de leurs parties. Ils ont tout de suite su s’approprier les morceaux et, pour l’un comme pour l’autre, le premier jet a été le bon.


Pavillon 666 : Les références sont multiples et le style éclectique ! Quelles sont vos goûts musicaux ?

Kinky : Strapping, the Kills, Skid Row, beaucoup de choses !
Nicko : Townsend, Porcupine Tree, les Pattonneries et tellement, tellement d’autres groupes.
Diestrisch (qui vient d’arriver) : Question difficile, car l’album n’aurait certainement pas la tronche qu’il a si on n’écoutait pas énormément de choses différentes. Beaucoup de metal, beaucoup de musique electronique, de funk et de pop gay.


Pavillon 666 : Hormis la musique, d’autres passions ?

Kinky : Le sexe, l’écriture sur corps matures, et l’amour entre humains.
Nicko : Les trucs de geek !
Diestrisch : Les nanards !

Pavillon 666 : On vous laisse conclure et on vous souhaite que du bon avec ce premier album !

6:33 : Merci à vous pour l’interview et bonne route à Pavillon 666 ! Venez nous voir en concert et jetez une oreille à notre album !