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BOUNTY HUNTER
CHRONIQUE BOUNTY HUNTER - review
Contact groupe http://www.myspace.com/435964126
Audio / Video
Mise en ligne le : 21 avril 2011  | Intervieweur : Chart | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01. Salut, merci d’avoir accepté de répondre à cette interview. BOUNTY HUNTER n’existe depuis pas très longtemps mais a été très actif. Est-ce que vous pourriez nous présenter l’historique du groupe ?

Florian : salut à toi et merci de l’intérêt que tu portes à BH.
Alors l’histoire du groupe, on s’est formé en 2008, en fait on se connaissait tous plus ou moins, on traînait ou on tournait ensemble avec nos groupes respectifs, car en fait Bounty Hunter est un « projet » un peu délirant, qu’on a monté en plus de nos groupes à l’époque, et avec le temps, BH a pris de plus en plus d’ampleur pour devenir un groupe à part entière. Le groupe se compose donc de Braco à la basse, de Franck à la batterie, de Grute et moi-même au chant, Pierre à la guitare et tout dernièrement on a recruté Boris en deuxième gratte, pour pallier aux indispos de Pierre qui désormais vit du coté de la Bretagne.

02. Il s’agit de votre premier album, comment s’est passé l’enregistrement ?

Boris : Ba plutôt bien sachant que je n'y étais pas. Mais tout c'est fait a la cool sans stress chez des amis qui ont donné un sacré coup de main au Groupe (Renat et Pi c'est le moment sentimental la ;-) )
Florian : Oui en effet, ça été un enregistrement plutôt tranquille, on a fait ça chez Renate, le chanteur de GODDAMN, d’ailleurs merci à lui pour nous avoir laissé ça baraque ;) Franchement, je ne me serais jamais fait confiance  Et bien sure Pi, qui a fait tout le taf stud’ chez Rénat, c’est lui qui en a chié le plus, sans déconner, se taper les Bounty Hunter pendant 15 jours, je le souhaite à personne !! ;) Ça été un vrai bonheur en tout cas!!

03. On retrouve pas mal d’extraits de films sur « The True Bounty Hunter Horror Show », comment vous est venue l’idée ?

Boris : On est tous fan de cinéma dans le groupe et il faut dire que dans le Grind c'est assez courant de mettre des intros délirantes ou non. On a donc opté pour mettre des intros de films qui nous tiennent à cœur. A savoir Devil's Reject et La Maison des 1000 Morts de Rob Zombie!
Florian : Comme le dis Boris, on est vraiment des fans de cinoche, et tout logiquement les idées d’intros ont commencé à apparaître, tout d’abord pour la scène et ensuite, on s’est dit que le délire était marrant, du coup on a décidé petit à petit d’en rajouté. Essentiellement des extraits des films de Rob zombie, parce qu’on adore ce réalisateur. Mais tu peux entendre des extraits d’une nuit en enfer de Rodriguez et Tarentino aussi !!

04. Quel est votre rapport avec le cinéma ? Est-ce une source d’inspiration ?

Boris : Comme je l'ai dit précédemment on est tous fan de Cinéma dans le groupe! Pour ma part tous ce qui est décalé, déviant ou malsain m’attire un max! De la à parler d'inspiration pour les morceaux je ne pense pas. Même si un thème ou une idée précise peut m'influencer dans la composition. Si on se met a choisir les intros des morceaux avant de les composer, la ouais, ca pourrait jouer dans le processus de composition
Florian : Au niveau des compos, on ne part pas forcément sur une base cinématographique, loin de là, là plupart du temps ça part d’une connerie ou d’un délire entre nous, et on en tire un titre d’un morceau. La compo se fait en direct, y a pas de réelle écriture « posée », on fait ça entre nous en buvant des bières. On donne une idée de départ genre « je verrais bien le morceau partir dans tel esprit », et ensuite on commence à chercher des riffs, des tournes… le titre du morceau vient bien après et les paroles.

05. Que signifie le sigle « S.Y.L.A.K » sur la pochette ?

Boris: Support Your Lokal Alkolic Kommando. Apres je ne sais pas vraiment ce qui se trame derrière ce nom. Cela reste un mystère! ;-)
Florian : Oui Boris est encore jeune pour savoir et tout connaître, en plus il vient d’arriver dans le groupe, mais disons que le SYLAK est une sorte d’ancien collectif qui vouais un culte au dieu houblons ;)

06. Le grindcore est souvent un moyen de faire un message, est-ce que c’est le cas pour vous ?

Boris: SI on a un message a faire passer aux gens...ca serait plus du genre SUCE TOI qu'autres choses! On n'est pas un groupe engagé comme peuvent l'être Napalm ou Brujeria par exemple ! La musique et rien que la musique. Et la fête un peu aussi!

07. Quels sont vos projets pour cette année 2011 ?

Boris : La promotion de notre nouvel Album qui vient de sortir sur Deadlight Entertainments! Des concerts surtout! C'est assez bien parti car nous ouvrons pour Inhume et Disgorge le 25 avril a Lyon et Anal Cunt a Montpellier le 13 juin ! Après nous venons d'attaquer la composition du prochain album que nous essaierons de sortir milieu d'année 2012 avant la fin du monde pour qu'on puise s'éclater et faire de la merde avant d’y passer !!!

08. Quel est votre regard sur la scène française actuelle ?

Boris : pour ma part je trouve qu'elle est de plus en plus forte internationalement parlant ! Des groupes comme Benighted, Gojira, Loudblast s'exportent assez bien! Après dans le milieu underground, il existe d'excellents groupes mais les gens ne bougent pas assez leurs culs en concerts! Le véritable Esprit underground n'existe plus j'ai l'impression! Les gens se contente des groupes qui passent, des interviews dans les magazines spécialisés et ne vont pas chercher LA perle rare, le petit groupe qui joue dans une salle pouilleuse mais qui te brise les cervicales à chaque prestation.
Florian : La scène française est énorme en termes de groupe, tu trouves de tout dans tout les genres et surtout avec de très bon niveau! Sans aller bien loin, tu prends Lyon et sa région, c’est hallucinant le nombres de groupes qu’il y a, avec un potentiel énorme !!! Après le hic en France, ce n’est pas les groupes ou le public ou même les orgas, c’est la France en elle-même, la mentalité des gens, des politiques. On voit fermer les salles les unes après les autres, les assos qui ont de plus en plus de mal à survivre, c’est dommage. Après voilà, on n’est pas à plaindre non plus, on voit des concerts régulièrement, et des tonnes des gens se font chier pour proposer des plateaux de groupes intéressants

09. Cette interview est maintenant terminée, je vous laisse le mot de la fin :

Boris : A toi lecteur : SUCE TOI! Et sinon gloire a SATAN vivement le Hellfest pour brûler des vierges et violer des poneys…. morts ! ;))
Florian : Merci à Pavillon pour tout ce que vous faites pour la scène underground !! Et merci à tous les lecteurs de Pavillon, en espérant vous croisez sur nos prochaines dates !!!

   

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