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SYR DARIA |
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Mise en ligne le : 26 avril 2011 | Intervieweur :
Riding-Hood
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* Bonjour SYR DARIA,Pouvez vous nous présenter votre formation, ainsi que chacun des membres de votre actuel line up? Nous sommes une formation plutôt classique, 2 guitares, basse + chant, batterie Guitare : Michel Erhart Guitare : Thomas Haessy Chant et basse : Guillaume Hesse Batterie : Christophe Brunner Le line up actuel officie depuis fin 2007 début 2008, Michel et Thomas ont commencé à travailler avec Christophe rejoint par la suite par Guillaume. Le groupe est composé de musiciens forts d’une expérience passée dans divers groupe locaux, mais avant tout nous avons voulu privilégier l’humain ce qui me semble essentiel dans un groupe et c’est vrai que le résultat est là. Nous nous entendons très bien et je pense que ça se ressent dans notre musique et surtout sur scène car on a vraiment plaisir à jouer ensemble. *Un premier opus à la couverture étrange, ainsi que son titre. Qu’avez-vous voulu exprimer? On dira en simplifiant la schizophrénie du monde qui nous entoure, le fait de tous jouer un « rôle » dans ce grand cirque de la vie. De là est née l'idée du clown comme mascotte ainsi que le concept de la pochette. C'est un peu une comparaison entre la vie et le cirque. Le fait que nous soyons tous déguisés lorsque nous partons travailler, lorsque nous marchons dans la rue et nous jouons sans cesse les clowns pour plaire. Plaire étant le grand but de l'être humain du 21ème siècle. D'après vous, que reste t'il sous notre maquillage? Et puis également que nous pouvons avoir plusieurs « visages » en contradiction avec notre apparence. (J’espère que je ne fais pas du JC Van damme ) *Avez-vous rencontré des problèmes dans la production de cet album? Pas particulièrement, au départ l’idée était de faire une « démo » pour avoir notre carte de visite, mais après avoir enregistré, et surtout après le mix final (Par Renaud Hébinger au studio Alligator, bien connu par chez nous et ayant travaillé sur un projet avec Colin Richardson) Le résultat nous a paru très satisfaisant, à nos yeux et aux dires de notre entourage et gens du milieu également. A ce titre, nous nous sommes dit que finalement ça pourrait bien faire un album et qu’il serait intéressant d’être distribué, nous avons peaufiné le mastering et avons contacté Alain Ricard de Brennus et voilà. *Quels sont vos titres coups de cœur ou coups de poing? Assurément je dirais « Beast within » pour son côté hargneux et « Circus of life » qui est le titre phare et qui a donné l’idée d’un clip qui est en ligne sur youtube. Ce sont les 2 morceaux qui résument assez bien le thèmes de cet album, l’ambivalence de l’être humain, son jeu dans la société ….> *Les groupes qui vous ont influencés, inspirés? C’est toujours un peu compliqué de dire quel groupe a pu nous influencer, mais il est incontestable pour ma part et d’ailleurs à mon avis pour l’ensemble des groupes de heavy il y a quand même « Iron Maiden » et « Métallica » qui sont un peu à la base de tout, il y a aussi tout ce qui se fait actuellement, il y a de nos jours tellement de bons groupes, dans le heavy, dans le trash, dans le death, des groupes qui mélangent un peu les styles, les groupes comme Soilwork, Amorphis. Je pense que inconsciemment nous sommes forcément influencé par nos groupes phares qu’on écoutaient il y a 20 ans et les groupes actuels. Il faut avouer que nous avons vraiment mis tout ce qui nous passait par la tête, sans vraiment faire attention à un style en particulier, mais plutôt au titre en lui-même. Si le titre nous plait on garde, si la mayonnaise ne prends pas on jette, d’où la diversité des titres. Il y’a des morceaux plus groovy, d’autres plus prog, plus rentre dedans aussi … Il est vrai que l’auditeur à parfois du mal à s’y retrouver ou à mettre une étiquette que ce soit sur le CD ou sur scène. Mais ce n’est pas grave ce qui compte avant tout c’est que ça plaise. *Comment se déroulent vos concerts? Des endroits, des salles qui vous ont marqué? En général on a de bons retours, les gens accrochent bien, on a un chanteur qui arrive à faire communiquer le public et ça je pense que c’est un atout. On ne fait pas énormément de concert, mais on sélectionne, non par par prétention, mais faire les bars on la déjà fait avec d’autres groupes et ça ne rapporte rien en terme de retombés. Il est vrai aussi que chaque concert nécessite des répétitions ou nous repassons l’intégralité de notre set ce qui freine le processus de composition. Le Noumatrouff sur Mulhouse est une très bonne salle avec une belle scène, on a eu l’occasion d’y jouer avec Prime Sinister, bon souvenir. Le Sternen Galaxie à Auggen en Allemagne est également un lieu mythique, qui sent le métal et la bière. > *Quels sont vos projets pour l’avenir avec SYR DARIA? Enregistrer un 2ème album qui est en cours de préparation. Nous avons la chance d’avoir notre propre home studio ce qui nous permet de maquetter et de faire les pré prod de nos CD. Il faudrait aussi qu’on trouve un manager et un tourneur, car ça c’est un boulot à temps plein, ça demande énormément de temps, et c’est compliqué pour nous de nous en occuper correctement. En fait on veut développer le groupe et accéder à des scènes de plus grandes envergures, des festivals, l’Allemagne, les pays nordiques nous sembles aussi intéressants .En fait il faut vraiment qu’on développe le côté contact ou plus vulgairement le « marketing », qui est un vilain mot pour parler de musique mais indispensable. *Des dates de concerts en France et à l’étranger? Nous sommes en attente de réponses, mais en même temps nous travaillons beaucoup sur nos nouvelles compositions. Bien évidemment nous démarchons pour des festivals tel que le « Hellfest », malheureusement nous n’avons pas été retenu, l’accent a été mis sur des groupes plus extrêmes. Par ailleurs nous sommes encore un groupe « jeune » et je peu comprendre que nous devons faire nos preuves, la faune musicale est très dense et se démarquer dans ce milieu demande beaucoup de travail et d’énergie et pas seulement au niveau proprement musical. *Vous sentez vous en phase avec le heavy français actuel? Que pensez vous de son évolution? Je dois dire que le niveau global du heavy francais est nettement en hausse, et certaine prod n’ont rien à envier avec ce qui peu se faire dans les pays nordiques ou Anglo-Saxons .Maintenant le soucis en France restera toujours ce manque d’enthousiasme à fréquenter les salles de concert et peu être aussi de ne pas trop avoir la culture de soutien des artistes locaux ou nationaux. *Si vous avez un message à faire passer: Si notre musique vous plait, aidez nous, faites la circuler, notre seul but est de faire de la scène, c’est là qu’on se sent bien, programmateurs de salles, tourneurs, nous sommes à votre écoute. Merci vraiment à tous ceux qui déjà nous soutiennent, qui véhiculent notre message via des forums et à bientôt sur un max de scènes. |
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