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POISON APPLES |
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Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 01 avril 2011 | Intervieweur :
beck31
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1) Bonjour POISON APPLES, tout d’abord pourriez-vous nous présenter votre groupe et votre line up actuel ? Nous sommes un groupe de hard/punk n’ roll parisien né en 2007. Malgré de nombreux changements de line up, nous sommes désormais heureux comme ça, tous les cinq : Tiamat au chant, Jimi et Toma aux guitares, Kay à la basse et Bandido à la batterie. Nous avons entre 25 et 30 ans environ et venons d’un peu partout en France et au-delà (Bandido vient de… ben on sait pas trop en fait). 2) Pourquoi avoir donné le nom de POISON APPLES au groupe ? Qui en a eu l’idée ? C’est notre tout premier chanteur, Nikki, gros fan de Mötley Crüe, qui nous avaient ainsi baptisés, donc en hommage à une chanson du groupe. Nous reprenions d’ailleurs un de leurs titres à nos débuts. 3) Vous venez de sortir votre second EP « A Bad Seed Nightmare », en êtes vous entièrement satisfait ? D'un point de vue rapport qualité / prix, nous sommes en effet très satisfaits du résultat. Alors achetez-le : d'un point de vue qualité / prix, vous serez également très satisfaits. Mais si c’est pas le cas, on rembourse pas. 4) Quelle différence y a-t-il eu avec l’enregistrement de « Eat Them All » ? Nous y avons laissé davantage de deniers, passé plus de temps (6 jours d’enregistrement) et procédé en piste par piste, alors que notre premier opus avait été bouclé en une journée, en prise live. C’était surtout une première occasion de se familiariser avec le studio, à l’époque. Et cette fois, nous y avons aussi inclus des guests avec des groupes amis. Et puis, avoir la chance de jouer sur notre disque c'est quand même la classe, alors on donne un coup de pouce aux petits jeunes. 5) De quoi traitent vos textes en général ? Ya-t-il un sujet prédominant ? Ce sont (malheureusement pour Kay ^^) des textes très "testostéronés" (du fuck par ci, du milf par là...). Ca parle de rock n’ roll, de mecs bourrés ou mal lunés, de faire la fête… Nous ne sommes pas obnubilés par la portée des textes, on ne cherche pas à faire passer des « messages », tant que ça sonne avec le riff, que ça donne envie au public de chanter aux concerts, que c’est simple et efficace, ça nous va ! 6) Aussi votre dernier clip « Groundbreakers » comporte quelques séquences de films connus, films ayant pour particularité de contenir des bikers. Pour ma part il me semble avoir reconnu un extrait d’ « Easy Rider » si je ne me trompe pas. Etes-vous tous fans de ces grosses cylindrées roulant sur ces routes américaines interminables ? En effet, Easy Rider et une dizaine d’autres films roulant autour de cette thématique, de la frime, du jeu, des explosions… Nous ne sommes pas spécialement dingues de mécanique mais plutôt de l’univers qui va avec (les beaux bikers virils et suants pour Kay) et puis notre musique y est particulièrement adaptée : ça envoie sans se poser de question. 7) Quelles sont les groupes dont vous raffolez en ce moment et ceux qui vous ont donné l’envie de faire de la musique? Nous avons tous un bagage plus ou moins commun et différent à la fois : disons que nous nous retrouvons sur les « fondamentaux » et que chacun y va aussi des influences qui lui sont propres : Tiamat aime zouker (Kassav), Jimi carbure au vrai rock n' roll (Dick Rivers), Toma aime le camping (Gypsy King), Kay vascille entre Ace Of Base et East17 et Bandido complète le tout avec des goûts latino (qué cé plou sensouel). Sinon on écoute chacun des trucs différents, en vrac Pink Floyd, Peter Pan Speedrock, Social Distortion, Devildriver... Mais nous avons tous plus ou moins été nourris aux mêmes biberons (Guns n’ Roses, Metallica, AC/DC, Aerosmith, Dorothée…). 8) Quels sont vos projets à court et à long termes ? Une tournée sur Paris et la province ? La conception d’un album ? Pour le moment, nous cherchons surtout à promouvoir notre EP par tous les moyens, à refaire quelques dates sur Paris et sortir de la capitale ensuite. Nous avons d’ailleurs récemment mis en place une street team avec des fans bénévoles : 10 flyers distribués = 1 nuit avec Tiamat ; 1 flyer retrouvé dans une poubelle = 10 fessées. Ca marche pas mal. 9) Quel regard portez-vous sur la scène punk rock en France aujourd’hui ? Peut-on s’y faire un nom ? Au court de notre longue carrière, nous avons pu côtoyer (et plus encore) des groupes de hard rock / punk qui parviennent à faire leur petit bonhomme de chemin malgré que cette scène soit assez boudée par le grand public, il faut bien l’admettre : High-School Motherfuckers, Aesthesia, ou encore les chenapans de Backtrack Lane (les fameux guests sur notre nouvel EP)... La seule date hors Ile-de-France à notre actif, à Arras, nous a aussi fait connaître de bons groupes du genre comme The Real Nelly Olson ou Tyson Boogie. Tout ça pour dire que si l’on fait l’effort de chercher, on trouve encore pas mal de groupes qui, même s’ils n’en vivent pas, tiennent carrément la route et maintiennent la scène actuelle plus qu'en vie. La question de parvenir à « se faire un nom » est toutefois assez vague mais, par exemple, Backtrack Lane a dernièrement été coup de coeur de la Fnac, et puis nous aussi on a tout défoncé sur les classements Myspace il y a quelques semaines. 10) L’interview se termine un petit mot pour tous nos lecteurs ? Toi qui nous lit, après t'être tapé cette interview jusqu'au bout, envoie nous donc ton adresse, tu mérites bien un CD. |
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