1) Une tradition non écrite, veut que pour leur première interview sur Pavillon 666, les groupes présentent un peu leur line-up actuel et leur parcours jusque là, donc qui êtes-vous ?

Nous sommes Beyond The Pain, groupe death metal progressif mélodique de région parisienne formé en 2008. Le groupe a démarré à 5, puis en 2009 nous avons décidé de passer à 6 en ajoutant des claviers. En 2010, suite au départ de Laetitia, Steve a rejoint nos rangs à la guitare.
Une quinzaine de concerts après la formation du groupe, notre premier album, Swallow The Real, est sorti en janvier 2011.
Beyond The Pain se compose donc de : Jean-Christophe et Steve à la guitare, Paul-Emmanuel à la basse, Arnold au chant, Eira aux claviers et Matthieu à la batterie.



2) Votre premier album « Swallow the Real» vient de sortir, pouvez-nous en dire un peu plus sur le processus de composition et d’enregistrement de cet opus ?

En fait, il n’y a pas eu de processus de composition particulier pour l’album. Il contient des titres que nous avions déjà composés pour la scène. Quand nous avons commencé l’enregistrement de ce qui devait être notre premier EP, nous n’avons pas arrêté de composer, ou de tourner, à coté. Nous nous sommes vite rendu compte que nos derniers morceaux en date méritaient une place sur le CD. C’est ainsi que nous en sommes arrivé à 8 titres au lieu de 4 et que nous avons assumé le fait de sortir directement un 1er album. L’enregistrement s’est fait dans le home-studio de Jean Christophe, notre guitariste, qui s’est occupé aussi du mixage. Tout cela a pris un certain temps car entre les concerts et un changement de line-up, il a fallu s’adapter. Le mastering a été réalisé par Brett Caldas-Lima (Devin Townsend, Cynic, Ram-zet…) et l’artwork a été confié à Hicham (Strychneen Studio).
Au final, Swallow The Real se compose de 8 titres et est sorti début janvier 2011.

3) Avez-vous déjà eu des retours sur la manière dont l’album a été accueilli par la critique et par le public ?

Les retours sont pour le moment 100% positifs, qu’il s’agisse de retours directs ou de chroniques. Nous avons hâte d’avoir des retours de gens qui nous auront vu défendre l’album sur scène car les titres prennent toute leur dimension en live.


4) Avec le recul, vous estimez-vous pleinement satisfaits du résultat ?

L’album n’est sorti que depuis 2 mois mais étant assez perfectionnistes, il y a déjà quelques éléments sur lesquels nous pensons que nous aurions pu mieux faire. C’est probablement le cas de bon nombre de groupes sortant leur 1er CD !
Cependant, pour un premier effort autoproduit, nous sommes globalement très satisfaits du résultat.
L’avenir nous dira si cette impression persistera !


5) Comme dans beaucoup de groupes progressifs, il y a une multitude de couleurs différentes perceptibles sur l’album, du death, du doom, des choses plus jazzy… Quels sont vos influences principales ?

Tu l’as bien remarqué, nous avons tous des influences différentes. Cela peut aller de Arch Enemy à Limp Bizkit en passant par Opeth et Paradise Lost…
Il a été amusant de lire certaines chroniques où l’on nous rapproche de groupes que l’on ne connaît absolument pas.
En règle générale, toute « bonne idée », d’où qu’elle vienne, peut avoir sa place dans un morceaux de Beyond The Pain.
Mais nous avons tous des influences communes qui structurent certainement notre musique. Il n’est pas impossible que nous continuions à explorer de nouvelles choses à l’avenir…

6) Une chose m’a frappé, c’est qu’en regardant vos photos, on a l’impression que vous êtes des gens réellement très différents (au niveau du style). Comment expliquez-vous la grande cohésion et cohérence qui semble sortir du groupe et de votre musique ?

Quelque soient nos différences, nous avons tous voulu nous exprimer par ce moyen en particulier : le metal. Nous sommes des musiciens avant tout, et nos différents backgrounds, influences et envies font justement toute la richesse du groupe.
Qui plus est, le coté humain est important pour nous. Nous ne sommes pas de simples « collègues » qui partagent une scène de temps à autre.

7) Question Stupide : Vous avez eu l’occasion de jouer à l’Ecole normale supérieure d’Ulm. Pensez-vous que le fait d’avoir pu vous produire devant la future élite de la nation peut servir votre carrière future ?

Réponse stupide : nous avons aussi joué à Cachan d’ailleurs ! (rires) C’est amusant que tu parles de ça car nous ne nous sommes absolument pas posé la question. C’est un plan que l’on nous a proposé, on l’a accepté, point.
D’ailleurs, l’ambiance était très bonne et l’organisation plutôt à la hauteur. Mais sait-on jamais, peut être que l’on s’est mis quelqu’un d’important dans la poche ! (rires)

8) Merci d’avoir accepté de répondre à cette interview. Les derniers mots sont vôtres…

Merci de nous l’avoir accordé. Mangez des chips ! Et venez nous voir défendre Swallow The Real en live, vous ne serez pas déçus.