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CEPHEE LYRA |
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Mise en ligne le : 10 mars 2011 | Intervieweur :
Bakounine
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Par Maud (chant): 1) Une tradition non écrite, veut que pour leur première interview sur Pavillon 666, les groupes présentent un peu leur line-up actuel et leur parcours jusque là, donc qui êtes-vous ? Nous sommes un groupe de métal dont le projet est né en 2005, mais qui n’a commencé à devenir sérieux qu’en 2008 avec un premier line up, mené par Sylvain (guitares) et moi-même. Nous avons sorti notre premier EP, « Dawn Of Revelation » en 2009, dans un style d’avantage typé métal mélodique. Cette expérience et la rencontre de notre batteur actuel, Hector, nous a donné envie d’aller plus loin dans la concrétisation de nos envies musicales dans un style s’approchant de plus en plus au métal progressif. Depuis, le groupe compte une deuxième guitare assurée par Julien, et nous allons désormais nous concentrer sur les concerts afin de promouvoir au mieux cet album, et qui sait dans le futur, trouver un label et un deuxième album ? 2) Votre premier album « A sinner’s loneliness » est sorti en toute fin d’année dernière, pouvez-nous en dire un peu plus sur le processus de composition et d’enregistrement de cet opus ? Sylvain est le principal compositeur. C’est de lui que viennent les riffs, les mélodies, les structures. Chacun est ensuite libre d’enrichir sa partie, et toutes les idées sont bonnes à prendre. Ainsi Stéphane, notre ancien claviériste a composé l’intégralité de The Myth, et Hector a composé plusieurs mélodies, dont entre autre le break orchestral sur Deeper Into Rage. Puis je compose mes lignes de chant seule et suis la principale auteure des textes. Nous avions enregistré notre premier EP dans un studio professionnel, et cette expérience nous appris un certain de nombres de choses pour nos futurs enregistrements. Le temps limité, les conditions d’enregistrement… autant d’éléments qui nous ont poussés à utiliser nos recettes de l’EP et de nos concerts afin d’investir dans du matériel d’enregistrement pour pouvoir être plus libres, que ce soit au niveau du temps, que des arrangements ou encore des apparitions de guests. Nous avons également fait appel à Sacha Besson du groupe Arcas pour la plupart des prises de son, le mixage et le mastering. Enregistrer en home studio est un véritable luxe, et nous ne sommes pas convaincus que le résultat aurait été meilleur dans un studio pro puisque nous n’aurions pas pu faire tout ce que nous voulions, et aucune place n’aurait été accordée aux aléas ! 3) Avez-vous déjà eu des retours sur la manière dont l’album a été accueilli par la critique et par le public ? Pour l’instant les retours des critiques sont très bons et très encourageants. Les remarques positives font chaud au cœur après plus d’un an de travail, et les remarques négatives très pertinentes et très constructives. Nous avions pris en compte ce qui avait été dit de l’EP dans le sens où nous avons fait attention de ne pas refaire les mêmes erreurs… Je pense que c’est peut-être pour cela que le résultat sonne plus abouti et plus convaincant. Dans tous les cas, lire les chroniques que nous avons eues jusqu’à présent nous donne beaucoup de force et de motivation pour la suite des événements. 4) Avec le recul, vous estimez-vous pleinement satisfaits du résultat ? Globalement oui, même si on se dit toujours que tel ou tel passage aurait mérité un peu plus de ceci ou un peu plus de cela. Des nouvelles idées d’arrangements vocaux continuent de me venir à l’esprit même maintenant en répète, et pareil pour les gars ! On est satisfaits, mais on ne pourra jamais l’être « pleinement ». 5) Cet album traite de trois péchés capitaux : la colère, l’orgueil, l’envie. Doit-on y voir un certain message philosophique ou religieux ? Pas vraiment… Aucun d’entre nous n’est croyant ou pratiquant ! Parler du péché est plus une façon déguisée de parler du thème de la faute, chose qui concerne tout le monde. Lorsqu’on dit le mot « péché », la plupart d’entre nous ne sentira pas concernée, alors que si l’on regarde les faits, tout le monde commet le genre de crimes et de fautes abordés dans les morceaux… s’en suivent alors les conséquences que tout le monde a déjà expérimenté dans sa vie : la peur, la colère, la solitude. C’est une façon détournée de parler de quelque chose de très personnel en fin de compte. 6) Doit on s’attendre à une suite du concept (j’attends avec une impatience particulière la partie « gourmandise ») ? Probablement pas. Peut-être un morceau « rappel », si le contexte nous y invite à l’avenir, mais pas de nouvel album autour de ce thème uniquement avec d’autres péchés… Même s’il est vrai que parler du péché de gourmandise aurait certainement touché encore plus de monde ! 7) Vos influences semblent variées, même si ce qui pourrait ressembler le plus à ce que vous faites est peut-être After Forever sur leurs derniers albums. Quelles-sont vos principales influences ? Chacun d’entre nous a des influences bien différentes. Sylvain par exemple, écoutera aussi bien Dream Theater, Europe, Opeth ou Rammstein que du jazz et du classique. Hector est fan entre autre de Hard FM et de Hard tout cours, et par exemple vous trouverez chez lui tous les CDs de Bon Jovi, ou Ozzy Osbourne. Pour Julien on peut également citer Iron Maiden, Angra… et moi j’aime énormément des groupes comme Therion, Adagio, To-Mera, des styles plus traditionnels (celtiques/folk), et beaucoup d’opéra. Dans tous les cas, le métal prog et des groupes comme Symphony X ou Ayreon nous mettent tous d’accord ! 8) Apparemment, votre chanteuse possède une formation classique, est-ce que vous avez-tous une formation musicale « académique » et est-ce que vous pensez que ça a un impact sur le processus de création au sein du groupe ? En effet je suis élève au conservatoire, mais ce n’est pas le cas des autres gars, qui travaillent soit de façon autodidacte, soit qui ont commencé en école de musique. Sylvain, qui est donc le compositeur principal, a appris seul avant de prendre quelques cours avec un guitariste axé métal, et a récemment suivi des cours de jazz. Cette diversité de styles nous permet d’amener toujours plus d’influences dans notre musique et d’éviter de se cantonner toujours aux mêmes sonorités. 9) Pourquoi avoir choisi d’ouvrir et de fermer l’album sur des arrangements du Dies Irae de Mozart, sachant que c’est un thème qui a déjà été exploité maintes et maintes fois (par Sigh notamment) ? Une reprise classique était une idée qui tournait dans l’esprit de Sylvain depuis un moment. Le Dies Irea est venu naturellement, car nous sommes tous de grands fans du Requiem de Mozart, mais surtout puisqu’il collait parfaitement au thème de l’album, avec la solitude liée à la faute et au crime. Dark Moor en avait également fait une reprise. Mais nous ne sommes pas arrêtés au fait que si d’autres l’avaient fait avant, il fallait nécessairement abandonner. Nous en avons fait nos propres versions, et nous sommes fiers de ce qu’elles apportent à leur tour ! 10) Quels sont vos projets dans un avenir proche ? Vous avez subi des petits changements de line-up récemment, est-ce que ça affecte vos apparitions live ? Il est vrai la formation a pas mal changé ces derniers temps. Tout d’abord notre ancien claviériste a quitté le groupe pour se consacrer à ses projets perso, et nous avons pris la décision de ne pas le remplacer pour prendre un deuxième guitariste. En ce sens, nos concerts regorgent d’une énergie nouvelle, sans perdre les ambiances assurées par des samples. C’est donc notre ami et ingé son, Sacha du groupe Arcas, qui nous a dépanné à la guitare lors du festival H’elles On Stage III. Notre ancien bassiste nous a ensuite annoncé qu’il ne continuerait pas l’aventure puisqu’il serait amené à se déplacer sur Paris et à l’étranger dans le cadre de ses études. Nous avons une personne en vue pour l’instant, et nous l’annoncerons dès que ce sera confirmé. Pour l’instant nous assurons nos concerts grâce à Kevin, du même groupe Arcas. Ces différentes expériences nous ont également permis de vivre la scène différemment avec un plaisir nouveau, et de rechercher des nouvelles qualités chez nos nouveaux membres. 11) Question stupide : Si je vous dis, que la partie de chant au début du chorus d’ « Horsemen of The apocalypse » me fait penser au générique de 30 millions d’amis, prenez-vous ça comme un compliment ? Ca nous a bien fait rire en découvrant ta question ! Après réécoute je vois qu’est-ce-qui a pu t’y faire penser, mais bon la ressemblance reste quand même un peu tirée par les cheveux. Après ce n’est ni flatteur ni dégradant, c’est juste marrant J 12) Merci d’avoir accepté de répondre à cette interview, je vous laisse y mettre les derniers mots. Eh bien merci à toi pour cette interview et pour l’intérêt que Pavillon 666 a porté à Céphée Lyra ! Et merci aux lecteurs d’avoir lu jusqu’au bout, en espérant que ça vous aura donné envie d’écouter A Sinner’s Loneliness (ou tout du moins, le thème de Horsemen of the Apocalypse !) |
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