Salut à vous Sideburn,
> pouvez-vous vous présenter brièvement (membres), ainsi que votre groupe?
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> Lionel : Roland est le chanteur et fondateur du groupe
> Fred est le guitariste rythmique et co-fondateur du groupe
> Michel est le bassiste et membre de Sideburn depuis bientôt 12 ans
> Lionel, batteur depuis 1999 et finalement Boris, le dernier arrivé, il est
> le guitariste soliste depuis maintenant 6 ans.
> Fred : Nous sommes un groupe de Hard Rock dans la plus pure tradition australienne !
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> Vous citez dans vos influences AC/DC et Rose Tattoo. Êtes vous des fans du hard australien? Avez-vous d’autres influences?
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> Fred : Il est clair que nous sommes des fans invétérés de AC/DC et de Rose Tattoo. Ce sont de grosses influences pour le groupe , mais nous avons aussi d'autes influences qui viennent du blues et du rock n' roll traditionnel des années 60 et 70.
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> Vous avez sur votre dernier opus un dénommé Beau Hill à la coproduction. Quel effet ça fait de travailler avec lui?
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> Lionel : On doit dire que premièrement ça nous a fait très plaisir de voir que tant Beau que Mike Fraser (AC/DC, Metalica, etc...) étaient les 2 partants pour travailler avec nous. Ensuite le choix a été fait de travailler avec Beau, car il est musicien et producteur (ce qui n'est pas le cas de Mike) et de plus il avait prévu de venir en Suisse pour travailler avec un autre groupe, à la même période que nous avions planifiée pour enregistrer le chant.
> Ca a été très intéressant de travailler avec quelqu'un d'autre que notre producteur habituel Juerg Naegeli, avec qui nous avons collaboré sur 5 albums. Beau était très ouvert à nos idées et a vraiment adoré la voix et le travail de Roland.
> Roland : Ayant passé une semaine à enregistrer mes voix seul avec lui en studio, des liens s'établissent. Je le perçois comme un véritable professionnel, à l'écoute, disponible, qui n'est jamais dans le jugement mais qui cherche à tirer le meilleur de toi. Il sent très bien les limites de chacun (par exemple la longueur des session et la fatigue qui s'intalle) et préserve la bonne marche du travail. Il est véritablement doté d'un patience d'éléphant, jamais un mot plus haut que l'autre. Un grand respect pour un grand monsieur!
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> L’enregistrement vous a-t-il présenté des difficultés?
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> Roland : Oui, indéniablement le mixage. A plusieurs milliers de km, via internet, il était extrêmement fastidieux d'expliquer nos attentes sur tel ou tel détail du son. Chaque détail implique un contact téléphonique (vive le décalage horaire) alors que si tu es à côté de l'ingénieur du son, ça prend une seconde. Le pire, c'est quand tu dois faire machine arrière et rappeler pour dire de remettre le réglage précédent!
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> Lionel : D’autres problème sont venus du fait qu'il fallait mettre à jour les différentes versions des programmes d'enregistrment Pro-Tools, présents dans les différents studios ou nous avons enregistrés.
> Mais à la fin, nous sommes enchantés du résultat.
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> Cela fait plus de 20 ans que vous êtes dans le circuit, pourtant nombreux sont ceux à ne pas vous connaître. Comment expliquez vous cela?
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> Lionel : Ca s'explique par plusieurs choses, le changement de nom de Genocide à Sideburn en 1996 a été très très mal géré, même en Suisse, il y a encore beaucoup de personnes qui ne savent pas qu'il y a eu ce changement. Puis peu de temps après, 3 membres du groupe sont partis.
> Donc en 1999, quand Michel, David (guitariste solo) et moi-même avons rejoint le groupe, nous sommes quasiment repartis de zéro.
> Nous avons signé pour 2 albums (Crocodile & Gasoline) avec un label allemand qui n'a fait aucun travail de promotion, nous avons donc du attendre la fin du contrat pour pouvoir les présenter sur Itunes et essayer de les promouvoir sur le net. Ensuite, en raison du coup élevé de ces 2 précédents albums et de la demande persistante de certains fans de resortir les premiers albums de Genocide, nous avons décidé de faire un Best of (Archives), qui est sorti sur un label suisse uniquement.
> Suite à ça, nous avons décidé de nous occuper nous-même de la sortie du nouvel album (Cherry Red), nous avons donc fait le boulot d'un label, cherché des distributeurs, envoyé des cds a tous les sites spécialisés, etc... Suite à ça nous avons eu quasiment que des chroniques excellentes et les ventes ont été au rendez-vous. Et maintenant avec un label comme Metal Heaven, ils nous permettent d'être présents dans la presse spécialisée, que nous avions beaucoup de peine à toucher en étant non-signé. Donc on devrait entendre parler de nous encore plus ces prochains temps (on l'espère en tous cas) :-)
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> Comment définiriez vous votre musique? (voir réponse ci-dessus)
> Fred : Nous sommes un groupe de Hard Rock dans la plus pure tradition australienne!
> Quels sont selon vous vos principaux atouts et défauts?
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> Fred : Les atouts: le plaisir de jouer, l'énergie scénique, la sincérité.
> Défauts:Nous avons jamais eu de management et de tourneur qui s'occuppait du business du groupe. Nous avons toujours tout fait nous-mêmes. Cela est parfois difficile à gérer , car nous sommes quand même à la base des musiciens!
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> Quels sont vos principaux thèmes abordés?
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> Roland : On ne fait pas de politique et nous ne voulons pas en faire car, à notre avis ,ce n'est pas un type de musique qui s'y prête. Nous prenons parfois position sur des thèmes graves, mais en essayant d'éviter d'ennuyer les gens. Par contre, nous abordons les thèmes de prédilection du r'n'roll, à notre manière: les filles, le rock, la route, la prison... .Nous nous nourrissons aussi volontiers de faits divers ou de personnages atypiques, d'instants de la vie particuliers. Par exemple, imagine la dernière seconde de vie du kamikaze japonais, sa dernière vision! L'endoctrinement était si fort qu'ils étaient prêts à offrir leur vie pour une cause et ça donne "Kiss of death". Etc...
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> Voulez vous faire réagir votre public par vos textes ?
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> Roland : Nous visons l'efficacité, la simplicité en recherchant des tournures de phrases et des mots qui accrochent, que les gens peuvent retenir et chanter aussi.
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> D’après vous, le hard rock a-t-il un avenir assuré ?
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> Fred : Oui , c'est sûr ! Cela fait partie de la culture musicale. Regardez AC/DC, ils remplissent encore et encore les stadiums du monde entier !
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> Connaissez vous de jeunes groupes hard en vogue ou en devenir?
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> Lionel : Les suédois de Bonafide, qui avec leur riffs australiens et leur excellent chanteur devraient faire parler d’eux dans le futur. Concernant Airbourne, il faudra voir si ils tiennent sur la longueur. A mon avis il devraient engager un chanteur qui aie une tessiture plus large, ce qui leur permettrait d’être à niveau avec leurs maîtres.
> Je dit ça en précisant que j’aime vraiment bien ce groupe !
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> Quel est votre sentiment sur la scène française et suisse?
> Y a-t-il une différence d’après vous?
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> Fred : Je ne pense pas qu'il y ait de différence entre le public français et le public suisse . Du moment que le groupe est sincère, le public réagit positivement !
> Lionel: Nous avons en Suisse peut-être la chance d’avoir 2 locomotives de classe mondial (Krokus et Gotthard) qui tire toute la scène hell…vète sous les projecteurs, ce qui me semble-t-il, n’est malheureusement pas le cas pour la France.
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> Avez-vous des projets futurs ou en préparation?
> Fred : Nous allons pour l'instant promouvoir notre nouvel album "Jail " sur scène, et nous éspèrons venir vite retrouver nos fans français.
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> Merci à vous et bonne continuation
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> Pareillement merci (en cœur) !!!