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DETORN |
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Mise en ligne le : 14 février 2011 | Intervieweur :
Matai
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1. Salut Detorn et merci du temps que vous consacrerez pour cette interview, comment allez vous ? Compte tenu de ce qui peut se passer dans la vie, je pense que la bonne réponse à cette question est : ça va bien, merci. Et toi ? 2. Pouvez-vous présenter votre line up, votre parcours ? Oh… c’est une longue histoire, mais pour être bref on est avant tout des potes qui se sont trouvés autour de la musique (on ne se connaissait pas tous avant de commencer à jouer ensemble, même si certains sont copains d’enfance). On est issus de groupes amateurs aux influences diverses dont on va vous épargner les noms (ça va du thrash death à l’indus, en passant par ce que certains appellent le power metal). 3. Après avoir sorti un EP autoproduit, vous revenez en 2010 avec un album nommé « The Dark Passenger », pouvez vous nous le présenter ? D’abord, cet album a été composé avec le line up actuel (nous avons accueilli « Mister T », notre nouveau batteur, au tout début de la composition de l’album). Cela a son importance, parce qu’on a un peu vécu cet album comme une deuxième naissance pour le groupe, au minimum un nouveau souffle très clairement ! Sinon c’est difficile de parler de cet album, on a rien recherché en particulier en dehors du sens qu’on voulait donner aux paroles et de la dose de noirceur qu’on a instillé aux morceaux. 4. Qu’avez-vous voulu mettre en avant ? Dans l’album ? On a voulu mettre en avant la nature humaine au milieu d’un monde qui ne laisse plus place au doute, à l’erreur, à l’approximation ou encore à l’improvisation. En clair : l’erreur est humaine et l’Homme est une erreur (génétique, divine, chacun choisi…), ce qui explique beaucoup de choses et permet de comprendre les différentes facettes qui se cachent en nous (d’où le titre « The Dark Passenger »). C’est un peu ridicule de raconter cela comme ça, mais c’est réellement le fond de cet album. 5. Comment s’est passé la session d’enregistrement ? Ha… à l’arrache comme beaucoup de groupes : la batterie a été enregistrée au clic sans témoins avec 8 micros dans le local de répète, et le reste a été enregistré chez le chanteur avec les amplis dans la chambre à coucher. Donc du coup la question « comment ça c’est passé ? » prend tout son sens ! Côté ambiance et sérieux ça c’est bien passé puisqu’on jouait à domicile, par contre côté choix de matos et solutions de repli on a pas été gâtés… (un ampli qui lâche le jour des prises de son des solos de gratte ça fait toujours plaisir !) Pour le mastering, c’est Brett CALDAS-LIMA du Tower Studio "( kalisia, Devin townsend, Ram- zet ...)qui a bossé alors c’était plus cool pour nous ! au passage un grand merci à lui ! 6. Quelles sont vos principales influences ? Ça c’est pas une question… c’est LA QUESTION ! Nos influences sont nombreuses évidemment, mais on préfère vous dire ce que l’on aime écouter de connu (et qui ne ressort pas forcément dans ce que l’on joue) : Pantera, Testament, Megadeth, Killswitch Engage, Slipknot, Machine Head, Suicidal Tendencies, Ozzy Osbourne, Rob Zombie, Kreator, Chimaira, Stonesour, In Flames, Soilwork, Down, Moonspell, Opeth… etc. 7. De quoi parlent les paroles et que signifie la pochette ? On l’a déjà un peu évoqué précédemment, l’album parle de l’erreur et du doute, ce qui est le propre de l’humain, si on perd cela on perd son humanité. La clé de voute de l’album c’est ça, mais les paroles sont très libres, chacun peut en faire son interprétation, en fonction de ses propres doutes et des erreurs passées… . La pochette illustre les faces cachées de l’âme humaine (ses jardins secrets, ses peurs, ses différents visages). Ce sont elles qui sèment le doute et qui altèrent le jugement… c’est beau, non ? 8. Avez-vous des projets live ? Oui, nous avons deux contacts pour des festivals cet été, et d’ici là nous avons une date prévu à Saint-Etienne avec God Damn et deux autres dates du côté de Clermont-Ferrand ainsi qu’une autre non confirmée sur Montpellier. Vous pouvez retrouver tout ça sur notre page Myspace. 9. Finalement, être vous satisfait de votre album ? Alors ça c’est encore une question facile ! Si tu dis oui : « wouah ! comme il se la pète !!! », et si tu dis non : « alors si même eux ils n’en sont pas contents t’imagine le truc !!! ». Naaaannn, pour être réellement honnête il faut dire que le cliché de l’artiste insatisfait existe. C'est-à-dire que l’on est satisfaits de ce que l’on a produit au moment ou on le fait (compte tenu de notre expérience limitée), mais que plus on l’écoute et plus on se dit qu’on aurait dû faire ça ou ça autrement. Donc sans regrets, mais encore très largement perfectible. Voilà… 10. Merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous répondre, si vous avez un dernier mot … Merci à tous ceux qui nous suivent et nous encouragent et que flotte encore longtemps le Pavillon666, merci. |
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