Interviews ALBUMS

pavillon 666 webzine metal rock Voir les Interviews


BLACK POPPERS
CHRONIQUE BLACK POPPERS - review
Contact groupe http://www.myspace.com/blackpoppers
Audio / Video
Mise en ligne le : 07 février 2011  | Intervieweur : Tchokalbass | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Bonjour à vous! Allez-y présentez vous et dites-nous tout sur vos impressionnants CV!

Salut à vous.
Alors à la batterie, il y a Chico qui joue aussi dans Shaman Tribu, Rock Tribal.
Au chant, nous avons Mat, qui fut chanteur de Dream Fool Disease , Black Métal.
A la basse, Yo qui, comme si bien dit dans votre chronique de MO JO, passait juste par là.
Ce qui est étonnant, il n’y a qu’à écouter notre album pour comprendre.
Et donc moi-même, Pat, guitariste de Shaman Tribu.

2) Alors, Black Poppers, c'est pour vous une cour de récré ou un vrai projet?

Disons que c’est une cour de récré qui a abouti à un vrai projet.
Le coté fun, amusant est non seulement à la base de Black Poppers vu que le groupe
est issu de session JAM, mais nous sommes aussi d’accord sur le fait que ce coté doit
persister car toute l’énergie, le mo jo de notre musique vient de là.
Nous évitons au maximum tout ce qui est contrainte, dans la mesure du possible, pour nous concentrer sur ce qui est, je crois, la base du Rock n Roll : le fun.


3) On ressent énormément d'influences qui vont du hard au grunge en passant par le southern rock et le stoner, alors vous piochez chez quelle crémerie?

Nous refusons de nous enfermer dans un style.
C’est d’ailleurs un point de vue que nous avons adopté dés le départ, avant même d’avoir bouclé le premier titre. La ligne directrice est purement rock n roll. Point barre. Ce qui implique des influences qui s’étalent sur
50 ans. Les crémeries sont nombreuses. Nous cherchons du groove, de la mélodie, de l’énergie.


4) Vous vous êtes rencontrés lors d'une soirée Jam et ça se ressent sur l'album...Vous avez laissé la touche REC enfoncée et joué ensemble ou alors y a-t-il eu beaucoup de sessions?

En fait, cet album s’est mis en place plutôt rapidement il est vrai.
Prise basse batterie en 1 week end, chant idem.
Mais d’un autre coté, plus de temps n’était pas nécessaire, tout était déjà là.
Surtout le coté groove et instinctif, ce que vous ressentez sur l’album et qui bien sûr, vient de nos JAMs.
Les guitares ont pris un peu plus de temps, surtout parce que certaines parties n’étaient pas encore composées.
Je voulais, toujours pour le coté instinctif, attendre le dernier moment, avec le playback, pour voir ce qui sortait à ce moment là.
Le chant a aussi été enregistré avec cette méthode.
En live, c’est encore autre chose qui ressort. L’instant présent a la priorité, question d’authenticité.
Le mix à pris du temps car les 9 titres devaient sonner différemment.

5) La région stéphanoise rock-t-elle d'une bonne façon? Pouvez-vous présenter des lieux, des assos, des groupes?

Sainté et sa région a toujours été riche en musiciens rock.
Du blues au métal en passant par le folk, tout y est depuis longtemps.
Ceci dit, la scène reggae, ska, dub a été dominante jusqu’ici.
En lieux, nous avons le Thunderbird Lounge, qui est pour sûr le berceau de Black Poppers.
C’est ici que j’organisais des soirées JAM pendant presque deux ans, ici que j’ai rencontré Yo et Mat.
Le patron, James, est une encyclopédie de l’histoire du Rock et la musique y est toujours de qualité.
Les groupes y viennent du monde entier, on ne voit pas du Métal Tibétain tous les jours …
L’assommoir Pub est aussi un bon caf-conc avec des concerts réguliers.
En asso, clin d’œil à Karim de Metropolis 42 qui tient bon depuis plus de 10 ans et qui œuvre beaucoup pour la scène locale, avec par exemple son tremplin annuel.
En groupe, nous avons aimé jouer avec Brand New Hate. Un moment…Rock N Roll qui a fini en JAM.


6) Quelle est l'histoire du nom du groupe?

L’idée de base, question musique, était de faire une sorte de parodie de pop.
Black Poppers, littéralement, ceux qui sont du coté obscur de la pop.
Au fil des premières répés, on a vite vu que c’était autre chose qui se dégageait. Quelque chose de plus costaud, plus solide.
Mais le nom correspondait toujours, quelque chose de dérangeant, excitant un peu tabou.
Et puis il plaisait à tout le monde, on a gardé.

7) Les paroles tiennent-elles une place importante ou privilégiez-vous la mélodie des intonations?

Nous sommes d’accord pour privilégier la mélodie, le groove, le feeling.
Après tout, nous sommes musiciens.
Ceci dit, un discours cohérent est un plus.


8) Des projets d'éloignement géographique?

Oui.
Paris et Lyon au mois de mars.
Et certainement d’autres dans l’année mais en discussion pour l’instant.
Nous sommes prêts.


9) La dernière claque en CD et en live?

Yo : Marcus Miller, Stanley Clark, Victor Wooten
Mat : Marianne Faithfull, notamment la reprise de Working Class Hero.
Chico : Mudweiser, Hypnotic Brass Ensemble
Pour moi: Them Crooked Vultures, voilà des CVs impressionnants (Led Zeppelin, Nirvana, QOTSA, Foo Fighters). Une récré qui se transforme en vrai projet, juste pour le fun. J’adhère…

Merci beaucoup et au plaisir de vous croiser

Merci à vous.
Cheers !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




Aller en haut