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DEMENTED |
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Mise en ligne le : 16 novembre 2010 | Intervieweur :
Black.Roger
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01) Salut DEMENTED, qui êtes-vous, d’où venez-vous, une petite présentation serait la bienvenue pour les lecteurs de Pavillon666. John : Salut, et bien nous sommes un groupe de Death Bordelais formé depuis mi 2008, nous étions auparavant issus d’autres groupes qui ont splitté, mais qui n’étaient cependant pas des groupes de Death. Nous nous connaissions tous sauf Nessim le chanteur qui nous a rejoint un peu plus tard et pour ma part je fais du tambour dans cet orchestre. Manu : Effectivement, tous les membres de Demented sont en effet les résistants de chaques groupes (Sunken, Bolvangar, Kolobos, Scheme) qui ont splitté pour diverses raisons. On a tous décidé de rassembler nos envies communes de continuer à faire du « son » car on n’avait pas vraiment envie de s’arrêter de si tôt. 02) L’enregistrement de « Fields Of Suffering » s’est-il bien passé, vous avez sûrement une anecdote à nous conter à son sujet. John : Oui cela s’est vraiment bien passé, il faut dire que Mathieu est vraiment très pro, nous le remercions pour sa patience, son écoute, son implication et ses conseils qui ont contribué à la réussite de cet album. Une anecdote ?? Pas spécialement, en fait on a enregistré dans les vignes du Médoc dans une maison au milieu d’un patelin pommé, mais c’étais plutôt de bonnes conditions, coupé du monde avec soit enregistrement, soit décervelage devant la console, avec un repas par jour de 400 grammes de pâtes chacun, et puis à fond de café bien sûr. 03) Etes-vous satisfaits avec le recul de cet enregistrement, ou « peut-mieux faire ». John : On peut toujours mieux faire, mais on est satisfait bien sûr. Nous avons peaufiné le mix avec Mathieu qui avait déjà beaucoup travaillé dessus, on a ajouté des effets de voix ou modifié le son des toms par exemple et le master de Scott Hull nous a aussi plu. Manu : Satisfait aussi pour ma part, surtout pour un premier opus ! On a forcement déjà entendu mieux mais le contraire aussi. Le travail que Mathieu a réalisé avec nous est vraiment pro et efficace au vu de nos attentes de même pour celui de Scott Hull et d’Alex d’Otargos qui s’est occupé du design de l’album. 04) Est-ce un album concept, que racontent vos textes et qui s’en charge dans le groupe ? John : Nessim a écrit les paroles, nous nous étions mis d’accord pour aborder le thème de la folie, l’enfermement et raconter l’histoire d’une personne qui perd pied et prise sur la réalité. Une sorte de déchéance et dégradation psychique. Le nom du groupe est déjà dans cette thématique. Nessim a été emballé et a vraiment géré le sujet ! Malheureusement il nous a quitté pour partir rejoindre les Aborigènes et les kangourous en Australie, il faut dire que l’album l’a terriblement affecté. Mais Alex nous a rejoint pour assurer la relève ! Manu : Je pense que John a bien résumé la situation. Pour cet album on a vraiment voulu garder une homogénéité tant au niveau des musiques, que des paroles, jacket. Une ambiance froide d’où cette couleur bleu/gris qui pourrait rappeler certaines scène glauque de film interdit -16 ans. 05) Après cette sortie, quels sont vos projets à venir (concerts, tournée, clip …) ? John : Une série de concerts dans la région et de grandes villes françaises pour faire découvrir notre album, nous avons déjà songé à faire un clip, nous verrons ça par la suite… Manu : Le groupe est en attente de confirmations de dates en France et pourquoi pas à l’étranger ça pourrait vraiment nous botter, peut être un clip pour peaufiner tout ça mais bien évidement de nouvelles compos pour le prochain album, car il faut pas s’endormir sur ces lauriers et continuer le travail. 06) Quels sont les combos qui vous ont le plus influencé au départ de l’aventure ? John : Il faut dire qu’au départ on était parti sur du power Thrash, mais on s’est vite rendu compte qu’avec les influences de chacun et Flo comme compositeur principal, et puis des blast sans parler de Manu la bûche et de Mika déjà proche de la mort avec son élevage de corbeau, nous ne pouvions que produire du Death ! Manu : On était bien chaud pour faire du Power Thrash bien US type Threat Signal, Divine Heresy, Fear Factory etc, mais c’était sans compter le timbre de voix de Nessim qui ne nous a pas trop laissé le choix dans le style musical et nous a enchanté dès son passage dans la salle de repet pour le cast. 07) Allez-vous par la suite introduire d’autres éléments dans votre musique, ou allez -vous rester fidèles à ce death technique certes, mais bien classique ? John : Nous allons rester fidèles à notre registre. Peut être alourdir certains passages, mais garder de la vitesse, rester violent et expéditif, avoir des structures de morceaux plus élaborées comme tout groupe qui progresse. Peut être ajouter une touche de modernisme aussi, enfin on va essayé… Manu : Alourdir certains passages avec peut être le passage au sept cordes pour les guitaristes ce qui me permettrait de pouvoir dépoussiérer mes cinq cordes ! (Enfin) 08) Actuellement, quels sont les groupes, tous styles confondus qui vous interpellent ? John : Pour ma part Behemoth, Morbid Angel, Aborted, Nile, Origin, Bloodbath, Blood Red Throne et bien d’autres... Du Black métal aussi, Emperor, Mayhem, Satyricon, 1349, Shining... Manu : De mon côté y’a aussi des groupes tels que Suicide Silence, Carnifex, Whitechapel, toute cette « nouvelle » vague de Deathcore mais c’est vrai qu’après on retrouve énormément de points communs entre chaque membre du groupe ; Death Metal, Deathcore, Black Metal pour résumer. 09) Pensez-vous que le death-métal puisse avoir de l’avenir, comment le sentez-vous ? John : C’est un style de musique jeune qui a commencé à devenir vraiment violent début des années 90 même si ça l’était déjà. C’est une grande famille du métal à laquelle on peut mélanger plein d’autres styles et qui ne cesse d’évoluer, de se moderniser tout en puisant dans ce qui s’est fait au départ. Le métal en général est immortel, l’avenir nous le dira mais c’est un style intemporel auquel on adhère qui signifie beaucoup plus qu’un simple tube de musique à la mode surmédiatisé voué à disparaître ou consommé indifféremment. Après chacun y trouve ce qu’il veut c’est toujours pareil, je trouve que la grande majorité des métalleux sont des mecs cools et sincères, Il n’y a qu’à voir l’ambiance du Hellfest… Le Métal va perdurer! Ouai putain il le faut !!! Sinon on sera dans la merde… Manu : Je pense aussi que le Death n’est pas un style de musique qui va disparaître contrairement à certains. Ce n’est pas forcement un effet de mode, il a toujours eu des fans comme des ennemis. Il est vrai que ce n’est peut être pas forcement le style musical le plus écouté y compris dans le monde du métal, ce n’est pas forcement non plus le plus abordable aussi mais bon nous avons choisi ce style avant tout pour nous faire plaisir car c’est celui là qui nous parle le plus pour l’instant ! Qui sait, Demented deviendra peut être du Jazz dans les années à venir ! 10) Etes-vous à la recherche d’un label, si oui quelles sont vos avancées à ce sujet ? John : On attend d’avoir nos dates de promo pour démarcher quelques labels, car l’idéal serait en effet d’en avoir un. Manu : Il y a beaucoup de label, nous avons quelques contacts déjà mais rien de concret et lorsque l’on se mettra réellement à leur recherche, il ne faudra pas se tromper avec les propositions que l’on pourra avoir (si quelqu’un veut bien de nous bien évidemment). Pour l’instant on attend de gonfler notre compteur de concert pour avoir une plus grande part de crédibilité envers eux, non pas qu’on est rien fait depuis le début, mais c’est juste pour accroître nos chances de signature en plus de l’album. 11) Merci de vos réponses, je vous laisse terminer cette petite interview. John : Et bien merci à vous, il faut maintenant que vous achetiez notre album à un prix attractif et une jacket qui vous surprendra. Sinon on vous scie un bras, rien que ça. Manu : Merci beaucoup à Pavillon 666 pour cette interview et n’hésitez pas à venir écouter notre son en concert si on passe dans votre ville ; on n’est pas si méchant qu’on en a peut être l’air dans cette interview, ou sinon dans votre canapé sur notre page myspace www.myspace.com/dementedmusicband |
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