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HELL IN TOWN
CHRONIQUE HELL IN TOWN - review
Contact groupe http://www.myspace.com/hellintown
Audio / Video
Mise en ligne le : 26 octobre 2010  | Intervieweur : Matai | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1. Salut Hell in Town ! Pouvez vous vous présenter le groupe de A à Z si possible ?

Bonjour à tous, Hell In Town est né en 2007 de la rencontre de Matt (basse/chant) et Nico (guitare). Nous avons joué pendant près de deux ans sur séquences, faute de batteur et avons changé plusieurs fois de line up avant de rencontrer Simon qui s'est vite intégré au groupe.
Nous avons trouvé un certain équilibre à trois et la sauce a pris rapidement.

2. Pouvez vous présenter votre album ?

Matt:" Une bonne partie de l'album a été écrite entre 2004 et 2007. A la fin de Psylaw, j'ai eu envie de monter un groupe dans lequel je pourrais laisser libre cours à mon imagination. Je me suis donc posé pour écrire et une fois la formation en place, je n'ai plus eu qu'à dérouler. L'album a été enregistré en juillet/aout 2009, mixé en novembre.
En résumé, sa conception a été assez sereine d'un bout à l'autre."

3. Quels sont les thèmes principaux de votre album ?

Matt:" L'album raconte l'histoire d'un homme qui a la suite d'un événement traumatisant va tenter de se reconstruire et de se projeter. Il va passer par différents états (la colère, la révolte, la vengeance, l'amour...) et franchir plusieurs étapes dans sa reconstruction psychologique et sociale. L'un des thèmes récurrents reste l'abrutissement face à cette société qui dicte à ses membres au lieu de les écouter pour les aider à grandir."

4. L’ artwork est assez minimaliste mais plutôt mystérieux, représente-t-il quelque chose en particulier ? Qui l’ a créé ?

Matt:" Nous avons travaillé avec Mistawobine, l'excellent bassiste du groupe Shoot the Pianist. Il nous a proposé plusieurs visuels sur le thème de "l'enfer en ville" et celui-ci qui faisait plus grimoire de magie. Je dois dire qu'on est tous tombés d'accord au pre-mier coup d'oeil. On a tout de même gardé les autres pour de futurs albums."

5. Votre musique est assez originale. Elle possède pas mal de groove et de lour-deur. Est-ce votre marque de fabrique ?

Matt:" Marque de fabrique, je ne sais pas mais il est vrai que nous nous sommes tous les trois découverts sur des plans groove. On a beaucoup bossé dans ce sens et per-sonnellement c'est comme cela que je ressent le métal. On a beau plaquer des riffs, si je ne les sent pas vivre et rebondir ça n'ira pas. On a beaucoup de chance de s'être trouvé la dessus et si le public le ressent pareil c'est déjà une grande satisfaction.
Pour ce qui est de la lourdeur, il faut avouer qu'on prend notre pied à jouer du mid-tempo: il s'y passe quelque chose, peut-être que c'est notre créneau, l'avenir nous le dira. «a ne nous empêche pas de vider nos tripes sur des morceaux rapides!

6. Pourquoi vous qualifiez vous de southern metal ?

Matt:" Nous sommes tous les trois fans de rock, de blues et de cette culture musicale du sud des états unis. Elle nous a toujours attiré. On tourne beaucoup ces modes là dans nos chansons et il est vrai qu'au moment de poser "l'étiquette" sur notre groupe, nous n'avons pas vu d'autre définition qui colle mieux. Tout bouge très vite, aux débuts du groupe sur séquences, on était classés métal indus, puis power métal, finalement southern metal. Le propre de ce style est d'apporter de la chaleur, de la brillance à l'auditeur et on canalise notre énergie dans ce sens."

7. ´ No Way Out ª et ´ Cold ª sont vraiment les antithèses, ils se démarquent, l’un par son calme et l’autre par son agressivité par rapport aux autres morceaux. Que vouliez vous apporter aux compos et surtout à l’opus avec ces morceaux ci ? (qui sont excel-lents par ailleurs).

Matt:" Merci! Disons que j'essaie de ne pas me restreindre dans les compositions. No Way Out a été composée en deux temps. C'est un riff que j'avais depuis longtemps mais je n'étais pas sûre de savoir où l'amener. C'est finalement Nico qui lui a trouvé une fin. Ce morceau a une place particulière dans l'album, sensiblement différente de celle qu'il a en concert. Dans l'album, c'est le coup de fouet qui va réveiller notre personnage et le pousser à se remettre en scelle, alors qu'en concert ce sont les trois derniers accords qui clôturent le show. C'est une chanson difficile, c'est pas évident dans un concert de métal d'imposer un titre aussi calme à une bande chevelus enragés!
Cold est une autre histoire, on finit l'album en entrant dans le moule, à ce stade, notre protagoniste n'a plus aucune volonté et se laisse bouffer. Son énergie dans l'album provient essentiellement du fait qu'il est révoltant de constater qu'on peut passer sa vie à essayer de se battre pour se sentir exister pour finalement se rendre compte que l'on est qu'un produit du système. Elle a aussi un petit côté bête de foire qui souligne tout ça et qui la rend dynamique et dérangeante. C'est une chanson qui nous a demandé beaucoup de travail même si e le à l'air assez simple au premier abord. Un réel plaisir sur scène."



8. Quelles sont vos principales influences ?

Matt:" Nico et moi avons grandit avec Pinkfloyd, Queen... Pas mal de blues, de folk américaine. Le métal est venu à l'adolescence et on en est jamais ressortis. Maintenant des groupes comme Pantera, Black Label Society, Strapping young lad ont une place privilégiée."

9. Qui est le fameux El Mobo qui s’est chargé du mixage de votre album aux Con-krete Studios ? De plus comment s’est passé l’enregistrement ?

Matt:" El Mobo c'est cette silhouette étrange et impressionnante que l'on croise tard le soir dans les concerts de métal qui nous fait peur jusqu'à qu'on se retrouve face à elle et qu'on découvre un homme super ouvert, professionnel, passionné. Il est venu nous voir en concert, nous a abordé pour nous demander de bosser avec lui. On y a gagné un collaborateur de premier choix et un ami! Il est sur toutes les bonnes productions du moment et c'est un privilège d'avoir pu travailler avec lui. On a hâte de remettre les pieds aux Conkrete!
L'enregistrement s'est fait à L'estran, à saint Médard en Jalles. Grâce à cette asso, on a pu se poser deux semaines pour faire nos prises et je dois dire que ça c'est plutôt bien passé."

10. Etes vous contents du résultat final ?

Matt:" Très, on a obtenu un album propre, de bonne qualité, énergique. On est très fier d'avoir obtenu ce résultat sur un premier!"

11. Comment s‘est passé l’enregistrement du clip ?

Matt:" Je bosse dans le spectacle et j'ai pu avoir une des salle du théâtre (La Lucarne St Michel) dans lequel je travaillais à l'époque. Nos amis de Borderline Prod sont venus capturer "I've Seen" et nous avions un clip. Tout s'est fait simplement, nous voulions un live comme premier clip pour montrer ce qu'on peut donner sur scène. Une très bonne expérience."

12. Avez-vous des projets futurs ?

Matt:" Un deuxième clip qui est en préparation et nous sommes en train d'écrire le deuxième album. L'enregistrement est prévu pour l'été 2011. Actuellement, nous bookons le plus de concerts possibles pour faire parler du groupe et nous cherchons des partenaires pour diffuser notre disque!"

13. Si vous avez quelque chose à rajouter, la parole est à vous.

Matt:" Le site officiel du groupe est en ligne, il regroupe les infos concernant Hell In Town, n' hésitez pas à vous y rendre: www.hellintown.com
Notre album est actuellement disponible sur Bordeaux Cultura/Total Heaven et vous pourrez le commander sur le site DVS records http://onlineshop.dvsrecords.org. Vous pourrez aussi l'écouter sur toutes les plates-formes numériques, faites vous plaisir!

Un grand merci à l'équipe de Pavillon666 pour nous avoir accordé un peu de son temps!! N'oubliez pas de checker les dates de concert, nous serons bientôt près de chez vous!
Ready to spread the fires of hell in your fucking town...

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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