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UNSU
CHRONIQUE UNSU - review
Contact groupe http://www.myspace.com/unsu59
Audio / Video
Mise en ligne le : 08 novembre 2010  | Intervieweur : Black.Roger | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01) Salut UNSU, tout d’abord une petite présentation s’impose, et que signifie le nom du groupe ?

Manu/Guitare : Salut Pavillon 666 ! Alors, UNSU est un groupe de grindcore du nord la France, de Roubaix plus exactement. Le groupe est formé de Micky au chant, Gamin à la batterie, Gerbe et moi, Manu, à la gratte. L’idée de former ce groupe est née en 2008 mais le line-up ne fut vraiment effectif que début 2009. A cette époque nous avions encore un bassiste mais nous l’avons perdu en cours de route, durant l’enregistrement du Ep en fait. Depuis, nous continuons à 4 sans que cela ne nous gène réellement. Gerbe étant également un « vrai » bassiste, il a pu enregistrer toutes les parties sur le Ep et prend le poste de bassiste, selon le feeling du moment, en live. Nous ne désespérons pas de trouver la bonne personne pour ce poste mais les temps sont durs et quiconque connaît un tant soit peu la scène sait qu’il est très difficile de rencontrer des musiciens motivés pour jouer un style qui ne rapporte rien d’autres que le plaisir de jouer vite et fort. Nous venons d’enregistrer notre 1er Ep « Moral Distortion » composé de 13 titres de grind pur jus à la sauce Rotten Sound, Nasum, Pig Destroyer… On a passé un p’tit deal avec un tout nouveau label monté par un pote, Douchebag Records, pour distribuer au format CDr notre son ! Le nom UNSU vient de ma passion du karaté que je pratique depuis de très nombreuses années. C’est le nom d’un kata qui signifie « Main en nuage »… Pourquoi avoir choisi ce nom là ? Et bien c’est juste que ça sonne cool !

02) Pourquoi cette nouvelle formation, vous qui avez déjà « pratiqué » dans d’autres combos ?

Pour les autres je ne sais pas trop. Gerbe et Micky jouent déjà dans d’autres groupes mais ce sont des groupes de brutal death et de hardcore. C’était pour eux l’occasion de jouer dans un groupe de grind. Pour moi, c’est un peu différent. Je fais déjà de la gratte dans un groupe de grind et l’idée était de former un groupe qui me permettrait de poser des bases et des idées différentes. Tu sais, pour moi, le metal c’est le grind… enfin je veux dire que je ne me vois pas jouer autre choses que du grind, ça n’est donc pas difficile de mener de front 2 groupes avec un style similaire !

03) Après la sortie de ce premier EP, qu’allez vous faire, autrement dit quels sont vos projets les plus fous ?

L’idée de départ était de faire une petite démo de 5/6 titres sur 2 jours. On a contacté Yannick Delemaire qui est venu dans notre local pour nous enregistrer et en fait tout est allé très vite. On s’est retrouvé avec le double de titres prévus à la base et on s’est surtout rendu compte que le son était trop puissant !!! On a donc décidé de proposer cela comme un Ep. Les projets sont donc d’utiliser ce support pour trouver un max de dates, de chroniques et de fests ! Bien sûr, la prochaine étape ce sera certainement l’album mais bon, rien n’est prévu et planifié. Pour l’instant l’idée c’est de propager un maximum notre son et le nom du groupe.

04) Au départ, qui vous a mis dans le bain du grindcore, racontez-nous.

Qui nous a mis dans le bain du grindcore ? Tu sais pour moi cela a été un long processus. On écoute, gamin, les classiques du rock, Hendrix et Led Zep’ en tête, on découvre le metal, on cherche de plus en plus de brutalité et de plus en plus d’extrême. Et puis on tombe sur les pionniers du style comme Napalm Death, Brutal Truth, Blockheads et on se retrouve à fouiller une scène géniale avec un milliard de groupes et surtout une mentalité qu’on retrouve rarement ailleurs ! Enfin, j’sais pas, j’dis ptêt des conneries ehehehe !!! Le principal, faut qu’ça blast !!!

05) Que vous procurent les prestations scéniques en fait ?

Bah tu sais on fait pas du grindcore et du metal en général sans vouloir faire de la scène. C’est même souvent le désir de scène qui nous pousse à prendre un gratte et à trouver le riff qui tue pour bouger et headbanguer comme Angus Young ! Il est pas phénoménal ce mec franchement !! Passé 60 balais et il courre comme un damné pendant plus de 2h. De quoi mettre la branlée à n’importe quel groupe de méchocore !

06) Quel regard porte-vous sur les autres formations du genre, pensez vous occuper une bonne place parmi elles ?

Je porte toujours un regard curieux ! Je suis toujours à la recherche de nouveaux groupes avec de nouveaux sons ou une façon nouvelle et rafraîchissante de faire du grindcore. Pour moi c’est tout l’intérêt de l’Underground ! Alors c’est sur, faut fouiller, trier parce qu’il y a beaucoup de merde et découvrir un max de groupes aux 4 coins de la planète ! Ca c’est la classe !!! Et on est loin d’occuper une place quelconque dans cette scène ! On est tout nouveau, on a encore rien fait, rien prouver. Tout ce qu’on espère c’est de pouvoir partager le bois avec le plus grand nombre de groupes de qualité possible avec une bonne mentalité !

07) La région du Nord semble être un « vivier » du grind, à votre avis pourquoi, avez-vous des réponses ?

Je sais pas, je ne suis pas sur de ça ! Ca fait maintenant quelques années que je suis cette scène et je n’ai vraiment pas l’impression qu’il y ait beaucoup de groupes de grind ! Après c’est sûr, il y a quelques bons groupes de qualité qui forment un noyau dur, comme dans beaucoup de régions je pense. De toute façon, un groupe de grind est toujours vu comme un ovni même par des zickos d’autres styles de metal extrême.

08) Vous avez sûrement des CDs de chevet actuellement, lesquels ? Quels sont les groupes qui vous interpellent tous styles confondus ?

J’en ai toujours des dizaines. Dans le grind et ces dérivés, je découvre ou redécouvre Afgrund, Benumb, Gadget, Phobia, Insect Warfare, PLF, Wormrot, Mumakil, Bloody Phoenix, Trap Them pour l’international et un tas de groupes français comme Whoresnation, Chiens, Infest, Massive Charge, Xaros, GrindOmatic ! Et aussi les classiques comme Blockheads, Inhumate, Brutal Truth, Napalm Death, Nasum, Rotten Sound et pleins pleins d’autres encore. Yen aurait trop à citer !
Ah oui j’écoute aussi beaucoup de stoner, sludge, doom et autres dégeulasseries.. . En vrac : Eyehategod, Electric Wizzard, Iron Monkey, Hangman’s Chair dont j’adore le 1er album… enfin tu vois le genre ! Pour finir mon gros coup de cœur du moment, que je connais depuis un bon moment mais que j’ai enfin vu live cet été : Weedeater… Putain comme ça tue ce groupe !!!!! Rock’n’roll !!!!!!

09) Allez-vous à l’avenir, incorporer d’autres éléments plus « soft » à vos compositions, ou rester « purs et durs » ?

Nan je ne pense pas qu’on va incorporer des éléments softs ou autres niaiseries dans nos compos ! Notre but c’est de jouer vite et fort et avoir les meilleurs riffs possibles. Après dès nos 1ères compos, on a voulu impacter la violence des morceaux en y mettant des passages un peu plus lourds. Enfin c’est pas systématique et ça vient assez naturellement. On a déjà pas mal de nouvelles compos suite à l’enregistrement du Ep et je peux te confirmer que la tendance est assez brutale ! Grind on

10) Merci de vos réponses, je vous laisse maintenant le micro, dites-nous tout, coups de cœur, coups de gueule, ne vous gênez pas.

C’est moi qui te remercie de l’intérêt et du temps portés à UNSU. Je n’ai pas de coup de cœur ou coup de gueules particuliers, il y en aurait trop. Trop de choses qui me font chier et trop qui me font kiffer. Par contre, n’hésitez pas à écouter notre son d’une manière ou d’une autre et de nous dire ce que vous en pensez ! Sur notre myspace ou en nous envoyant un p’tit message ! Moral Distortion est dispo pour 1€, ce serait dommage de s’en priver ;))))

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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