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SKOX
CHRONIQUE SKOX - review
Contact groupe http://www.myspace.com/skoxband
Audio / Video
Mise en ligne le : 12 août 2010  | Intervieweur : Bodomania | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Salut SKOX et merci pour votre temps. Pour commencer, pouvez-vous nous dire quelques mots à propos du groupe et de vos expériences musicales respectives?

Salut !
Donc pour commencer par le début, nous sommes originaires de Lyon et de ses environs.
Au chant, on trouve Jean-Charles alias JC. JC était à la base batteur dans un groupe de hardcore appelé Dysloker. Il s’est proposé pour le chant en 2003 et depuis, on trouve qu’il a su exploiter son grain cavalerien dans sa voix et ce qui nous a beaucoup plus…Ses influences principales sont puisées dans le thrash et le death.
A la batterie, Arnaud. Batteur avant dans un groupe de punk, Fishtank, il a mis à profit au sein du groupe son gros côté thrash teinté de death et de hardcore avec du groove et de la finesse de jeu. Arnaud bosse pas mal de jazz également dans divers projets annexes. Ses influences dans le groupe sont issues du thrash, moderne et old school, du death et du hardcore.
A la basse, Florent qui est le dernier arrivé dans le groupe (fin février 2010). Flo est lui aussi issu de la scène thrash. Il était bassiste dans un groupe de thrash, Damage, et nous sommes ravis de l’avoir intégré dans la formation car il a déjà rajouté sa touche sur les morceaux.
Et moi, Vincent, à la guitare. J’ai eu l’occasion de jouer dans quelques groupes de thrash et death comme Whisper-X, Visceral Strangulation ou Daemon Corpse… Mes influences sont majoritairement dans le thrash des années 80-90, dans le death et dans le hard rock à l’ancienne.
Le groupe a vu le jour pour la première fois en 2003 et nous sommes avant tout un groupe de potes.

2) Pourquoi avoir choisi le nom de SKOX?

En démonologie, Shax, ou Scox, est un grand commandant de légions. Le côté majestueux du personnage et l’agressivité dans sa prononciation due au C et au X nous ont mis la puce à l’oreille. On a changé le C en K, et on se retrouve avec un nom que nous trouvons tranchant, et surtout qui nous plaît, tout simplement…

3) Après de nombreux changements de line-up, vous avez dû faire face à la disparition de Ferid "Néné" (RIP). Un concert fut d'ailleurs donné en son honneur le 10 avril dernier, comment s'est déroulée cette soirée hommage?

Néné nous a en effet quitté juste après le studio (été 2009). Ca a vraiment été un coup dur, surtout du point de vue du frère que l’on perd, mais aussi malgré tout du point de vue du groupe. Nous n’avons pas rejoué pendant les cinq mois suivants et la reprise a été très difficile. C’est pourquoi nous avons décidé de tirer le rideau une fois pour toute en organisant ce festival hommage avec des groupes qui sont également tous des potes : Blackness, Deathawaits, Carnage of Children, Soulmaker et Holy Cross. Le père de Néné était présent et ça a été une très bonne soirée riche en émotion et inoubliable. Beaucoup de monde s’est déplacé (250 personnes environ).

4) Vous avez donc accueilli récemment Florent, et scellé son arrivée lors du "Lyon Metal Fest V". Chacun a-t-il trouvé sa place naturellement?

Flo s’est intégré très rapidement même si la place laissée par Néné n’était vraiment pas facile à prendre…Et c’est en effet suite au Lyon Metal Fest qu’on l’a « adopté » officiellement. On a revu les morceaux avec lui, il s’est très vite beaucoup investi, et maintenant ça fait un pote en plus et une équipe au complet, équipe qu’on va encore agrandir prochainement avec un deuxième guitariste…Nouvel épisode à suivre en tout cas !

5) Vous avez déjà livré de nombreux concerts. Que vous ont apporté ces expériences? Le live tient une place importante pour vous?

Le live, c’est génial ! On adore ça en tout cas et on souhaite en faire évidemment le plus possible ! Du moins tant que nos cervicales tiennent le choc…Hé…
Le live est toujours très révélateur. Même si un CD donne déjà beaucoup d’éléments sur la nature d’un groupe, il est facile de se cacher derrière grâce à la magie du studio et on pense que c’est vraiment sur scène qu’on peut montrer ce qu’on vaut. Et c’est le public qui tranche, notamment à travers le nombre de tours par minute que font les chevelures des premiers rangs…
Mais le but reste avant tout de faire plaisir au public et d’essayer de lui faire partager notre univers, tout en nous faisant plaisir nous même. Quand on voit le public réagir et bouger sur sa propre musique, c’est toujours un moment fabuleux, et ça motive énormément. C’est pourquoi on se donne toujours à fond, donc pour ça, il faut être gonflé à bloc, s’éclater, et toujours maintenir cette atmosphère de potes.

6) Vous êtes entré en studio en août 2009 pour la réalisation de ce premier EP. Comment s'est passé cet enregistrement? Êtes-vous pleinement satisfait du résultat?

Pour nous, le séjour passé au Sonovore studio a été un moment magique. Micka (Furia) a été vraiment bon d’un point de vue technique comme humain, du coup le courant est très bien passé et il a su traduire nos souhaits et attentes avec brio. C’était notre premier gros studio donc on n’arrivait pas réellement à deviner ce qui allait en sortir avant de commencer, et on doit avouer qu’on est très content du résultat. Même si ce n’est pas une production à 100000 dollars à l’américaine, pour nous le résultat sonne très bien, et il nous a permis de voir également les points à développer et à travailler pour encore s’améliorer, ce qui nous motive doublement à faire encore mieux pour le prochain studio.

7) D'une manière générale, comment décririez-vous votre musique? Et où puisez-vous votre inspiration?

J’avoue quand même que c’est une question difficile tout comme être objectif sur sa musique... Nous pensons quand même que nos morceaux restent à dominante thrash et on pourra certainement retrouver une petite touche de death…
Enfin tout ça pour dire qu’on ne cherche pas à ressembler à tel ou tel groupe, on sort nos idées en répète et on fait notre petite mixture…

8) Comment s'est passée la phase de composition et d'écriture justement? Quels thèmes sont abordés dans vos textes?

Quand on compose, on essaie de puiser dans ce qui sont pour nous les « recettes magiques » du style, c'est-à-dire les étouffés à la guitare, les triolets, parties de doubles pédales, saccades, solos… En tout cas, c’est ce qu’on joue un peu naturellement quand on fait des bœufs en répète car on adore ça…Sinon pour l’écriture des morceaux, on compose de temps en temps à partir de riffs ou rythmes trouvés chacun chez soi qu’on garnit suivant les idées qu’on a en boeufant mais la plupart du temps, on compose vraiment en boeufant car la spontanéité révèle parfois de très belles surprises en composition… Et tant que tout le monde ne valide pas, on retravaille le truc.

Pour les textes, les thèmes abordés sont la folie, la violence, l’alcool, la destruction totale, et les potes, thèmes qui sont, qu’on se le dise, un peu clichés, mais qui correspondent à notre musique. La pochette traduit bien, en partie, la plupart de ces thèmes.

9) La pochette est superbe, pouvez-vous nous en parler?

C’est un copain d’Arnaud qui l’a dessinée, Jocelyn Millet. Le but était de réunir les différents thèmes abordés dans les paroles et ambiances des morceaux pour essayer de les retranscrire en dessin. Le cœur de la pochette est axée principalement autour de « Come with me… » avec le guerrier qui fait un appel avec son index, et les morts autour. Le décor lui est plus tiré de « Destruction », et l’ambiance du carnage de « Bestial ». Les couleurs froides ont été choisies plus par goûts personnels du groupe. Pour nous, la pochette est très réussie et on l’a tout de suite adorée.

10) Qu'est-ce qui vous a donné envie de faire de la musique et qu'est-ce qui vous motive encore aujourd'hui?

Le fait de voir en clips ou en concerts des groupes qui arrivaient à remuer des stades complets juste avec leur musique, ça ne laisse pas indifférent. Et on a eu la chance de côtoyer des musiciens, ce qui nous a permis de mettre un premier pied à l’étrier et de se lancer avec chacun nos instruments. Depuis, on a encore le virus et nous pensons qu’il va rester sacrément longtemps…
Pour le fait de continuer encore aujourd’hui, on se rend compte avec le temps que quand on fait de la musique, ce sont les seuls moments où on se sent vraiment vivant car on a tous des boulots qui nous prennent malheureusement beaucoup de temps et qui nous usent…C’est notre échappatoire et on se dit que peut être plus tard, si on est assez bon, on aura la chance à notre tour d’inspirer la prochaine génération, ce qui serait aussi génial !

11) Quels sont vos projets à venir? Aurons-nous l'occasion de vous voir bientôt en tournée?

Nous sommes en train de « recruter » un deuxième gratteux pour encore gagner en pêche sur scène, ce qui nous permettra ensuite de commencer une nouvelle phase de composition pour essayer de rentrer en studio d’ici 12 ou 18 mois en vue de l’album.
On va également continuer de promouvoir l’EP histoire de se diffuser le plus possible et si nos boulots, nos banquiers et les tourneurs le permettent, pourquoi pas une petite tournée ou deux, ce serait vraiment fabuleux pour nous.

12) Une dernière question pour vous. Quelle est votre meilleur(e) souvenir ou expérience musical(e)?

On a eu en fait plusieurs moments qui nous ont marqués. Le premier était lors d’un concert à Marseille où on a été très bien accueilli. L’après concert était bien fameux aussi et on avait bien mal aux cheveux le lendemain matin…
Notre expérience studio avec Micka a été aussi inoubliable car on a tous beaucoup appris et passé un moment merveilleux.
Enfin, le Lyon Metal Fest 5 était notre plus grosse date et nous pensons qu’elle s’est plutôt bien passée. En tout cas, on s’est vraiment éclaté ! Le public avait l’air aussi de passer un très bon moment, ce qui est très important pour nous.

13) Merci encore d'avoir répondu à cette interview, et longue route à vous! Si vous avez un message à faire passer, je vous laisse à présent le mot de la fin...

Un grand merci à vous pour le temps que vous nous avez consacré !
Nous vous souhaitons une très bonne continuation.
Pour tout le monde : Nous ne sommes pas des sauvages donc n’hésitez pas à venir trinquer avec nous si vous nous croiser lors de concerts, que l’on joue, où que l’on ne joue pas !
Et continuez de soutenir les assocs qui s’arrachent à être actives et les groupes en se déplaçant aux concerts qu’ils organisent, c’est ce qui fait vivre la communauté Metal qu’on est si fier de partager !
A bientôt !
JC, Flo, Nono et Vince pour SKOX

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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