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HORD
CHRONIQUE
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Mise en ligne le : 26 septembre 2008  | Intervieweur : Black.Roger | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Interview de HORD effectuée en direct avant leur concert du Dimanche 21 Septembre 2008 à Lyon.

P.666 -Salut HORD, vous venez de Montpellier et ce soir ce sera votre second concert à Lyon depuis le début de cette année, alors quoi de neuf depuis Janvier ?

Hord-Le second album se précise. Nous avons éffectué beaucoup de concerts un peu partout dans l'hexagone. On démarche beaucoup de choses en ce moment, mais on ne peut pas trop en parler maintenant. Nous avons des plans avec un tourneur Hollandais pour donner des concerts avec Textures. Nous visons aussi un label plus conséquent pour enchainer une tournée à la sortie du nouvel album.

P.666-Comment définissez-vous votre musique en quelques mots ?

Hord-On essaye de mettre toutes nos influences métal, il y en a parmi nous qui écoutent du bourrin, d'autres de la world music ou du hip-hop avec scratches. Beaucoup de choses en fait, alors on pourrait dire que l'on fait de la musique "Polyrythmique, éclectique, élastique". Il y en a qui nous classent dans le cyber-metal et d'autres dans le hardcore.

P.666-Pensez vous donner bientôt une suite conséquente à votre album de 2007, "Reborn from Chaos" ?

Hord-En ce qui concerne le nouvel album, on y travaille, on va essayer de le sortir à l'automne 2009. Nous avons déjà pas mal de materiel pret pour celà.

P.666-Vous avez l'air de bien tenir la scène, alors les concerts est-ce primordial pour vous ?

Hord-On fait de la musique pour donner des concerts en fait ! Musicalement, l'agressivité, le côté pèchu, c'est sur scène que ça se passe. Nous prenons quand même un peu notre pied en studio, mais priorité en fin de compte aux concerts. Ce qui nous permet aussi d'avoir un peu de thunes avec le merchandising aussi afin de continuer notre passion pour le métal.

P.666-Vous recherchez un label, mais êtes-vous prets à sacrifier une partie de votre intègrité afin d'être signés, ou allez vous restez fidèles à vous mêmes par la suite ?

Hord-Nous cherchons un label qui corresponde à nos désidératas et l'on ne prendra pas le premier venu. Nous refusons d'être formatés comme beaucoup de groupes actuellement. Nous pourrions faire des concessions sur le CD par lui-même (distro, promo) mais notre musique ne changera pas sauf dans le cadre d'une évolution naturelle et voulue. De toute façon "no prostitution", voilà le terme qui résume tout de notre côté.

P.666-Voici maintenant une petite question classique, que pensez-vous de la scène métal actuelle en Françe ?

Hord-Ce n'est pas une nouvelle, ni un scoop, mais par exemple Gojira a ouvert une brèche et ça serait bien que d'autre groupes puissent en profiter. En Françe, il y a un fort potentiel et on a rien à envier aux autres pays dans le domaine. Nous gravisssons les barreaux de l'échelle, lentement mais sûrement. Le point noir reste le manque de moyens, de structures et aussi le manque de place, c'est toujours la même histoir dans notre cher pays. La France donc n'a pas une vocation métal, c'est la "variètoche" qui domine, alors il faut se débrouiller notamment à travers des tremplins comme le Sin cession, pour faire découvrir les bons groupes qui pullulent chez nous.

P.666-Vous avez sûrement quelques influences, lesquelles ? Quel genre de musique ou quels groupes écoutez-vous en ce moment ?

Hord-Tout de suite là, on peut citer Strapping Yong Lad, Meshuggah, Fear Factory, Pantera, Textures. Et puis on écoute du trip-hop. En ce moment par exemple nous sommes branchés sur Misery Signals. Dès que l'un de nous découvre quelque chose d'intéressant, on fait tourner dans le groupe.

P.666- Nous allons maintenant terminer ce petit entretien, alors c'est le moment de vous exprimer en toute liberté pour les lecteurs de Pavillon 666.

Hord-Nous voudrions lancer un message pour tous ceux qui font du rock et du métal en Françe : accrochez-vous, ne lâchez sutout pas le morceau. La scène finira bien par se développer, alors il faut que chacun, continue avec son coeur, avec ses tripes. "Stay metal", voilà la conclusion à retenir.

   

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