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ARS MORIENDI |
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Mise en ligne le : 11 mai 2010 | Intervieweur :
hemistes
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1) Première question, quels sont vos diverses influences, qu'écoutez vous comme styles ? Mes influences sont extrêmement nombreuses et variées, ce qui se ressent, je pense, à l’écoute d’Ars Moriendi. D’Iron Maiden (qui reste mon groupe culte par excellence) à la scène Norvégienne des années 90, en passant par le progressif (Dream Theater, Porcupine Tree, Pink Floyd pour citer les plus connus), mais aussi des choses comme Elend ou Ulver. 2) Pouvez vous nous présenter votre nouvel album ? L’Oppression du Rien est en fait le 7e album d’Ars Moriendi. Bien que se soit le premier a être sorti par un label, je considère plus mes anciennes réalisations comme des albums « autoproduits » que comme de simples « démos ». L’évolution et la progression musicale d’Ars Moriendi s’est faite au fil de ces réalisations et l’Oppression du Rien n’est qu’une pierre supplémentaire à l’édifice. l’Oppression du Rien s’ancre parfaitement dans une évolution et il n’est différent des autres que parce qu’un label a accepté de le sortir sous un format pro. Il va de soi que les progrès ont été conséquents au fil des albums, concernant la réalisation notamment, mais le style a énormément évolué au fil du temps 3) De quoi parlent vos textes, avez vous un message à communiquer à travers eux ? Pour l’Oppression du Rien j’aborde le concept de la religion au sens large et ses effets destructeurs sur l’homme. Il s’agit de comprendre comment une croyance qui ne repose sur « Rien » si ce n’est une vaste invention, peut diligenter l’existence de tant de personne et a pu le faire pendant tant de siècles. La religion a eu un rôle fondamental dans l’histoire, celui de lier les gens (c’est d’ailleurs l’étymologie du terme « religion » ) et donc contribuer à construire les états et les nations tout en reposant tout de même sur une hypothèse invérifiée et invérifiable. Depuis toujours le croyant se sent obligé d’adopter un style de vie, de se contraindre, de respecter des dogmes afin de se faire « bien voir » de son « dieu » qui jusqu’à preuve du contraire n’existe pas... Il s’agit donc bien, quelques part, d’une oppression du « Rien ». C’est assez complexe à expliquer car un raisonnement très personnel. J’essaye de véhiculer à travers la musique ce vaste malaise… 4) L'enregistrement a-t-il été à la hauteur de vos espérances, qu'en avez vous retiré ? Enregistrant seul dans mon propre Home Studio je n’ai évidemment pas de moyens importants. Cela explique l’aspect quelque peu rudimentaire du son. Je ne peut donc pas dire que j’en suis pleinement satisfait, mais j’ai la chance d’avoir suffisamment de matériel pour pouvoir enregistrer de la musique je peut disposer de mon studio quand bon me semble. La principal faiblesse de l’Oppression du Rien au niveau vient de la batterie qui n’a été enregistrée qu’avec un seul micro, faute de moyens. En écoutant tous les albums d’Ars Moriendi on peut se rendre compte qu’il y a eu à chaque fois une réelle progression du niveau du son. Ce sera également le cas sur le prochain album, notamment la batterie ! 5) Avez vous d'autres projets à venir (albums, concerts ...) ? Pas de concert pour Ars Moriendi qui reste un « one-man-band » et un projet studio avant tout. Par contre, un nouvel album est en préparation et devrait sortir, je l’espère, d’ici la fin de l’année 2010. 6) Que pensez vous de la scène métal en France ? La scène metal extrême française a vu éclore beaucoup de très bon projets ces dernières années, et surtout, des choses innovantes. Je pense notamment a Pensées Nocturnes, Alcest, Amesoeur et d’autres. Je ne sais pas si l’on peut parler d’un renouveau, mais, clairement, la scène française impose sa marque, son style, après pas mal d’années de sommeil. 7) Quels groupes actuels vous intéressent en ce moment? En ce moment j’écoute principalement le dernier Pensées Nocturnes et le dernier Burzum. J’écoute aussi pas mal Equus, un groupe suisse de progressif instrumental excellent. 8) Etes vous d'accord pour dire que les téléchargements mp3 profitent aux petits groupes, afin de se faire connaitre, ou condamnez vous cette pratique ? Pour des projets comme Ars Moriendi, le téléchargement n’est pas une mauvaise chose. Cela permet à un plus grand nombre de pouvoir découvrir. Plus globalement, je reste très attaché au support cd, j’en achète encore régulièrement et par conséquent, la généralisation du téléchargement enlève un peu de la magie d’antan. Quand j’ai commencé a écouter du metal il y 13/14 ans, le seul moyen de découvrir un groupe, d’écouter un album, c’était de se rendre chez son disquaire et de craquer son billet de 100 balles. Désormais, tous les albums de la planète ou presque sont à portée de clic, et gratuitement en plus, ce qui enlève selon moi le plaisir d’acheter... 9) Si vous deviez définir votre musique avec un seul adjectif, lequel serait-il et pourquoi ? Ce n’est pas évident de résumer un projet musical en un mot. Je dirais…ANGOISSE. Si un seul terme me vient, c’est celui là. Ars Moriendi puise son inspiration dans les multiples angoisses de l’être humain. 10) Si vous avez un coup de gueule ou un coup de cœur, ou juste un truc à rajouter pour terminer, la parole est à vous : J’espère que cet interview aura donné envie au lecture de Pavillon 666 de découvrir Ars Moriendi. Merci à toi pour cet interview et pour ton soutien. |
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