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KRAGENS
CHRONIQUE
Contact groupe http://www.kragens.com
Audio / Video
Mise en ligne le : 22 avril 2004  | Intervieweur : AVALON | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Salut KRAGENS ! Pouvez vous présenter votre line up, d'ou venez vous ?


KRAGENS est composé de Cédric (guitare ex Thorium), Ludwig (guitare), Denis (basse, ex Lynx), Renaud (chant, ex Demon Eyes et Lynx) et Olivier (batterie, ex Ace et Dirty Side). Nous sommes stationnés dans la région niçoise.



Votre dernier album est heavy, mais avec des sonorités plus actuelles, quelles sont vos influences musicales ?


Il faut dissocier nos goûts, qui vont de Cannibal Corpse à Symphony X, et les groupes qui pourraient nous influencer à un moment donné.

Il est difficile d’identifier nos principales influences, certains citent Nevermore, d’autres Judas Priest, Coroner ou Soilwork... Nous attendons impatiemment les critiques des médias pour pouvoir nous situer vraiment !



Etes vous satisfaits de ce premier album, quel est le concept caché sous le titre ' dying in a desert' ?



Cet album, pour Kragens, est l’aboutissement créatif de ces trois dernières années. C’est une catharsis, un abcès qu’il fallait crever. Le résultat est à la hauteur de nos attentes, le son énorme, l'enchaînement des titres, leur puissance... La signification du titre de l’album est à double sens, à l’instar du premier titre éponyme. Au départ nous avions un texte dont le thème central résultait de ce paradoxe : nous, les nantis du monde, vivons dans une société urbaine disposant de tous les moyens de communication, mais le sentiment de solitude, les familles qui se délitent, l’augmentation du célibat, la superficialité des relations humaines, font que ce qui nous entoure peut être ressenti comme un désert sans eau... D’ou le titre Dying In A Desert, que Jean Pascal Fournier a reprit au premier degré pour la pochette, avec en filigrane ce que peuvent subir les soldats de tout bord en Irak ou en Israël.



L'album a bénéficié de moyens conséquents ( pochette,prod & mix,.....) : un mot sur l'enregistrement et vos objectifs ?


Oui, nous avons beaucoup investi dans notre album. Les fans ont droit au respect, et doivent posséder un bel objet dans leur discothèque. L’enregistrement a été une fois de plus une expérience incontournable, tant il a été un nouvel enseignement au niveau de l'interprétation technique et artistique. A chaque fois tu te remets en question, et en métal il n’y a pas de place pour le doute ! Ca doit sonner ! On a souffert... Laurent Nafissi est un excellent ingénieur du son et un batteur doué. Son aide a été précieuse. Quant au mix final de Stéphane Buriez, c’était la cerise sur le gâteau, il a avec son talent su capter les énergies et les homogénéiser.

Notre objectif est d’être reconnu par un maximum de fans de métal, et de leur apporter une dose mortelle d’adrénaline !




Que pensez vous de la scène métal en France ?


Nous pensons que nous sommes à l’aube d’une ère nouvelle pour le métal français, en terme de créativité et de qualité. Nous allons rattraper les scènes allemandes et nordiques d’ici peu, avec des groupes de tout style comme Yrkoon, Dagoba, Lyzanxia, Korum, Alkemyst et bien sûr Loudblast... Nous espérons faire partie de ce renouveau !



Si vous avez un coup de gueule ou un coup de coeur, la parole est à vous :

Le coup de gueule sera dirigé contre les politiques qui ne soutiennent pas assez le métal, et le coup de cœur sera pour Angela d’Arch Ennemy dont nous rêvons tous les soirs en mère fouettarde !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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