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FURIOUS ZOO
CHRONIQUE FURIOUS ZOO - review
Contact groupe http://www.myspace.com/furiouszoo
Audio / Video
Mise en ligne le : 06 mai 2010  | Intervieweur : Romike | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1- Salut les Furious Zoo, pouvez-vous vous présenter pour ceux qui ne vous connaissent pas, d'ou venez vous, depuis quand existe le groupe?

Renaud HANTSON : FURIOUS ZOO est le projet parallèle Big Rock que j’ai fondé en 2005 avec Benoît COUSIN et Cédric LE COZ. Il est dorénavant composé de Joe STEINMANN à la batterie (Big Ben), Philippe KALFON à la guitare (Shakin' Street) et Julien LOISON (Chaindog) vient de nous rejoindre à la basse. Les deux musiciens qui m’accompagnaient avant désiraient d’une certaine manière m’imposer la date de leur départ vers le mois de juillet 2009 (Cédric pour commencer un travail dans l’informatique, Benoît souhaitait repartir à Limoges pour apparemment y donner des cours de guitare et penser à un deuxième enfant) et c’est pour ça que, pour mener ma barque, je m’en suis séparé mais je conserve de très bons souvenirs avec eux car ce sont d’excellents musiciens et j'ai monté ce projet parallèle avec eux. Il y a plutôt pas mal de musiciens qui ont envie travailler avec moi que ce soit dans mes projets rock ou dans ma carrière en solo et un groupe implique aussi une relation amicale plus régulière que de se voir seulement lors des concerts.


2- Pouvez-vous nous présenter votre nouvel album (textes, production, …) ?

Renaud HANTSON : Selon moi, cet album est le plus réussi du groupe : son côté mélodique peut séduire autant les fans d’HANTSON solo que ceux déjà habitués aux concerts de FURIOUS ZOO… J'ai toujours voulu faire ce qu'on peut appeler du Big Rock et c'est ce que nous faisons, je suis très content des chansons écrites avec Philippe KALFON le nouveau guitariste du groupe, nous avons je crois la même culture musicale.


3- Il paraîtrait que votre jaquette a été censurée, pour quelle raison et par qui ? Est-ce que cela s’est arrangé de ce côté-là ?

Renaud HANTSON : Plusieurs magasins ont refusé le nouvel album de FURIOUS ZOO lors du passage des représentants de notre maison de disques pour la pré-commande à cause de la pochette...La démarche semble encore plus affligeante si elle est faite pour tuer les petits labels de Rock indépendants comme notre label Brennus. FURIOUS ZOO est un petit projet, mais l'album est excellent et il serait déplorable qu'il soit mort-né pour des raisons aussi peu fondées que la photo d'une paire de fesses ou du jeu de mots qui se moque simplement du format radio américain A.O.R. ("ALBUM ORIENTED ROCK"), devenu avec nous "ANAL ORIENTED ROCK" !!!...

Cependant je ne veux pas m’asseoir sur 7 mois de travail, un auto-collant "CENSURE" pour cacher la paire de fesses a été fabriqué. Heureusement, des exemplaires déjà pressés et donc désormais collector (puisque non affublés du sticker "CENSURE") sont encore disponibles sur certains sites non prudes qui jouent le jeu et à notre stand de merchandising lors des concerts. Vu le côté hyper kitsch de la pochette je trouve tout de même ça affligeant, surtout en rapport à ce qui est déjà sorti de bien plus choquant dans l'industrie du disque que ce soit dans le Rap, la Dance ou la Pop musique !

4- quel est votre lien avec le groupe Satan jokers, tournez vous ensemble (étant donné l’implication de Renaud dans les 2 groupes) ou bien alternez vous les concerts ?

Renaud HANTSON : FURIOUS ZOO fait du Big Rock. C’est un groupe dont l’envie est de jouer dans des clubs de proximité. Nous mélangeons les compositions personnelles de nos albums à des reprises de groupes anglo-saxons que nous aimons.

SATAN JOKERS fait du Métal et passe pour beaucoup d'adeptes pour le groupe ayant inventé les bases de la Fusion en mélangeant le Jazz-Rock et le Hard-Rock, le groupe peut répondre au vide ressenti par une certaine partie du public Métal ayant apprécié le Hard-Rock français tel qu’on pouvait l’imaginer dans les années 80’s mais avec une maturité dans l’écriture et un line-up plus performant que celui de 1983 à 1986. Les deux groupes ne tournent pas ensemble car cela me demanderait deux performances vocales à la suite plutôt difficiles à gérer !


5- Que pensez-vous de la scène hard rock/métal en France ?

Renaud HANTSON : Elle est active, les possibilités de jouer semblent plus nombreuses que dans les années 80. Il y a pas mal de groupes que je trouve intéressants, le niveau musical technique a également évolué. Le seul truc qui m'a toujours dérangé avec le circuit du Hard-Rock c'est quand certains pensent être formidables alors que souvent ils ne font que rejouer, même si c'est d'une manière plus lente ou plus rapide, des plans déjà faits des milliers de fois...Tout ça manque un peu de culture musicale, c'est comme tout il y a des bases et c'est bien de les avoir, pour apprendre à lire et à écrire il faut aller à l'école !!!


6- Etant donné votre carrière, vous n’avez plus grand-chose à prouver, êtes vous du genre à aider les jeunes groupes Français, les faire jouer avec vous pour se faire connaître… ?

Renaud HANTSON : J’ai organisé le SATAN’S FEST au Pacific Rock à Cergy en janvier dernier avec cinq groupes français et je compte bien renouveler l’expérience. De plus, j’accueille de plus en plus de groupes en première partie de mes concerts et je fais plusieurs bœufs avec des copains musiciens et participe parfois à leurs albums. J'ai déjà également produit différents projets mais en ce moment le temps me manque avec en plus les deux jours pris par semaine par mon école de chant et de batterie.


7- Etes-vous d'accord pour dire que les téléchargements mp3 profitent aux petits groupes, afin de se faire connaitre, ou condamnez vous cette pratique ?

Renaud HANTSON : Ceux qui sont sanctionnés sont certainement les auteurs-compositeurs présents dans le métier depuis pas mal de temps déjà car aujourd’hui n’importe qui, talentueux ou pas, peut sortir un disque et le vendre via Internet et cela n’arrange rien mais pollue le marché. Si aucun revenu financier ne permet de faire vivre de vrais créateurs dont ce n'est pas juste le hobby mais qui sont de réels professionnels, là ce sera réellement la fin de ce métier tel qu’on le connaissait. Moi personnellement j’aime acheter un disque, le découvrir chez moi sur ma chaine stéréo et feuilleter la jaquette. J’espère sincèrement que nous sommes encore quelques uns dans ce cas...


8-si vous deviez définir votre musique avec un seul adjectif, lequel serait-il et pourquoi ?

Renaud HANTSON : "Sincère", "créative", "passionnée"... J'essaie d'avoir la "reconnaissance d'un travail de qualité sur le long terme" sans occuper les premières places du Top 50 de manière obligatoire, ce dont je me fiche depuis un long moment malgré ce qu'ont pensé certains imbéciles qui disaient que j'avais rompu avec le monde du Hard-Rock pour faire du fric dans un style de musique plus populaire, ce raisonnement est aussi idiot que de penser que je reviens dans le circuit du Metal avec SATAN JOKERS pour l'argent ou parce que ma carrière solo est faite de hauts et de bas, ce qui est le cas de toutes les carrières...Quoi qu'il en soit je trace ma route et j'essaie de toujours rester libre de faire ce que je veux dans le monde de la musique....


9-merci d’avoir joué le jeu de l’interview, si vous avez un coup de gueule ou un coup de cœur, la parole est à vous pour le mot de la fin:

Renaud HANTSON : Comme je l'ai déjà dit, mon but désormais est surtout de laisser une trace de ce que je fais dans la musique tous projets confondus. Je me demandais depuis longtemps si je devais revenir dans le circuit du Hard-Rock qui reste mon premier amour et que ce soit dans le Rock ou la Pop ma sincérité n'est heureusement aujourd'hui plus à prouver que ce soit chez les journalistes ou dans le public et ça c'est un grand plaisir. Savoir que les gens qui aiment la musique sont aujourd'hui plus ouverts lorsqu'un créateur est attiré par différents styles est également une grande victoire même si aujourd'hui on vend tous de moins en moins de disques, j'aimais "métisser" les genres déjà à l'époque du line up de SATAN JOKERS des années 80, ce que j'aime aujourd'hui c'est continuer à créer, composer des chansons, faire des albums, donner des concerts et je le répète laisser une trace de mon passage dans la musique made in France.

   

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