1. Pouvez-vous présenter votre line up actuel, d'où venez-vous ?

Deadly Sin Orgy est à la base un projet solo de Gino. Le noyau dur du groupe s’est formé durant l’été 2008. Résultat de la rencontre de Jean (batterie), Thierry (Lyrics et chant) et Gino (guitare) qui répétaient dans le même local. Ont contribué, ensuite, à l’évolution du groupe, Pascal (Destronork) qui a du nous quitter pour se consacrer pleinement à son projet, Hugo et Lionel (Burning Flesh) trop pris par leurs études. Paul (bass), arrivé en même temps que Lionel et Chamo arrivé en février 2010 stabilise le line up.

2. Pouvez-vous nous présenter votre nouvel album ?

La plupart des compos étaient déjà écrites avant même que le groupe ne soit formé. La difficulté a été de travailler ensemble pour restituer ce qu’avait Gino dans la tête. Chacun ayant sa propre approche des morceaux. Mais ça s’est plutôt bien passé. Chacun a pu mettre de sa patte et le résultat est très concluant. Nous avons gagné en intensité au fur et à mesure que nous jouions les morceaux que ce soit en répèt ou en live.

3. De quoi parlent vos textes, avez vous un message à communiquer à travers eux ?

La majorité des textes sont écrits par Thierry. Il n’y a pas à proprement parler de ligne conductrice aux différents textes sinon une vision assez sombre et glauque de ce qui nous entoure. Les sujets abordés sont souvent en rapport avec l’actualité, ou à des délires résultants d’un article, d’un film ou d’une situation que tout à chacun peut vivre au quotidien.

4. Comment s'est déroulé l'enregistrement de votre album ? êtes vous entièrement satisfaits du résultat ?

Tout a été enregistré au local et ça a été rapide et intense. Deux jours par instruments. Autant dire que ça n’a pas laissé beaucoup de place à l’improvisation. Le manque de moyen ne nous a pas permis d’envisager, pour ce premier album, un enregistrement dans un vrai studio avec tout le matos qui va bien. Malgré tout, le résultat n’est pas si mal.

5. L'enregistrement a-t-il été à la hauteur de vos espérances, qu'en avez vous retiré ?

Compte tenu des conditions, on peut tirer un grand coup de chapeau à Yellow Records. Ils ont bossé comme des fous pour ressortir le meilleur de ce que nous avons joué. Il est évident que pour le prochain album, nous travaillerons différemment. Nous prendrons sûrement plus de temps et essaierons d’avoir un budget un peu plus conséquent pour vraiment obtenir un résultat plus en rapport avec ce que nous recherchons. Une production plus massive.

6. Quelles sont vos principales influences musicales ?

Origin, Cryptopsy, The FaiceLess, Dimmu Borgir, Morbid Angel, Mortuary, Meshuggah, Deicide…

7. Que pensez-vous du death métal actuel français ?

Le niveau technique a énormément évolué. Le nombre de groupes aussi. Il est juste regrettable que ce style musical ne soit pas suffisamment reconnu. Il devient de plus en plus difficile de trouver des salles où se produire. Seules les grosses pointures arrivent encore, tant bien que mal, à tourner régulièrement. C’est vraiment dommage, d’autant qu’il a un vrai public de fans qui n’attend que ça.

8. Si vous avez un coup de gueule ou un coup de coeur, la parole est à vous :

Notre coup de cœur, hors mis notre premier album, pour cette année, c’est notre tournée à Cuba au mois de septembre. On part avec 5 groupes et ça va être la guerre pendant une semaine.

Notre coup de gueule : donnez nous la possibilité de jouer. On n’est pas chien : un défraiement qui ne nous oblige pas à cambrioler la première banque du coin, une scène, de la bière, à manger et un toit pour la nuit. Pour le reste, on s’en occupe…