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CIGUË
CHRONIQUE CIGUË - review
Contact groupe http://www.myspace.com/ciguemusic
Audio / Video
Mise en ligne le : 22 avril 2010  | Intervieweur : Black.Roger | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Bonjour CIGUË, comment le duo d’origine en est venu au sextette actuel ?

Le projet est partie d’une formation très minimaliste, avec un style electro/indus ; au fil des concerts, on a voulu intégrer un autre guitariste et, au fur et à mesure, on s’est retrouvés à 5 sur scène. On aime avant tout la diversité musicale, nos albums et nos lives ne se ressemblent pas ; aujourd’hui, la formation est stable et donne tout son potentiel.

02) « Phobia », second album de la formation possède un son percutant comment s’est passé son enregistrement ?

L'enregistrement s'est fait dans plusieurs lieux : aux LOKO Studios en Normandie, dans nos propres studios à Paris & Montpellier, et on a masterisé chez MasterLab à Nantes. Les prises ont été courtes et espacées pour certains instruments, mais on a tenté de toujours garder une vraie énergie pour chaque morceau, en faisant beaucoup de petites sessions d'enregistrement. Laurent des Loading Data est venu enregistrer avec nous un titre (« Anatomic Phobia ») : une grande voix, un gars de talent et une belle rencontre.

03) Venons-en aux influences du départ de cette aventure rock/indus, quelles sont-elles principalement ?

Je dirai que nos influences profondes sont communes, Black Sabbath, les Stooges, mais aussi Killing Joke, Nine Inch Nails, etc. D'ailleurs, pour moi, l'intro de "Dear Hatred" est un hommage à ces groupes, dans son riff malsain et ses boucles techno-transe, c'est une actualisation du style ; "Catch me" a un riff très indus-metal, "Anatomic Phobia" une intro stoner…

4) Qui a composé ce nouvel album, seulement quelques-uns ou tout le monde dans le groupe ?

Cet album a été surtout pensé et joué avant son enregistrement, les thèmes et le sens général sont venus petit à petit ; la composition s'est faite à 3 avec Denis, à partir de riffs ou d'idées ; les morceaux se sont construits un par un, avec la patience et le feeling de chacun ; l'album a vu le jour après 2 années de travail, contrairement au 1er album qui était très spontané et qu'on avait réalisé en quelques semaines ; Phobia est plus abouti et mélange plus d'influences.

05) Quels sont les thèmes principaux abordés dans ces compositions ?

Nos textes parlent souvent de schizophrénie ou de démons intérieurs ; pour cet album, la phobie était bien adaptée, la peur de soi, la peur de l'autre, la peur du monde et de nombreuses autres angoisses : c'est souvent ce que nous remarquons autour de nous ou en nous. Bien sûr, au quotidien, ces peurs peuvent nous faire écrire ou stagner mais, au bout d’un moment, on se pousse à faire des choses et à dépasser toutes nos peurs pour avancer : la création en est la meilleure issue.


06) Avez-vous des projets à long terme, comment voyez-vous l’avenir de CIGUË ?

A l’heure actuelle, on est sur la promo, avec pas mal de magazines, radios et autres médias ; on a un très bon accueil pour cet album, on croise les doigts pour que ça continue… Ensuite, on reprendra la route pour de nouveaux concerts.

07) Comment êtes-vous sur scène, quels rapports entretenez-vous avec le public ?

On aime avant tout partager des moments avec des gens ; souvent, on propose au public, en plus de notre show, d’autres performances : on a joué en concert avec Monsterlune et ses costumes étranges et, depuis 2009, on propose à notre public des séances de piercing pendant notre set. Certains sont choqués, d’autres émerveillés ; l’équipe GLAM’, menée par Joss (Ales étant son modèle), ne laisse personne sans réaction ; c’est une collaboration qui, je l’espère, durera, car c’est une équipe hors du commun avec un sens esthétique indéniable.

08) Votre public est-il différent dans chaque pays visité ?

On ressent moins de différences entre les pays qu’entre les villes : dans une petite ville, les gens sont souvent très accueillants, alors que dans les villes de taille plus importante, le public voit beaucoup de groupes passer toute l’année, du coup il est moins « énervé »

09) Quel genre de musique écoutez-vous dans le groupe actuellement ? Quels groupes vous interpellent ?

Comme on est six, on a beaucoup d’influences différentes, néanmoins, on se retrouve sur certain artistes comme Rob Zombie, NIN, Marilyn Manson, David Bowie, mais aussi Johnnie Cash ou les Beatles, pour ne citer que les plus grands ; on découvre aussi pas mal de bons groupes quand on est en tournée.

10) Comment partagez-vous le temps studio et le temps prestations scéniques ?

On est très souvent entre les 2 : entre 2 concerts, on se voit pour discuter, boire un verre et composer, mais la gestion d’un groupe est aujourd’hui un boulot à plein temps, car de plus en plus de choses se font directement par nous ; de nombreux groupes tournent et, pour se faire une place et avancer, il ne faut pas hésiter à taper aux portes pour avancer, c’est pourquoi le booking est vraiment une tâche importante.

11) Votre prochain opus sera-t-il foncièrement différent de celui-ci ?

Oui, le 3ème est déjà en ébauche, et il sera bien sur très différent du 1er et du 2ème…

12) Merci d’avoir répondu à nos questions, la parole est maintenant à vous, profitez-en !

Un coup de cœur pour toutes les salles et les assos qui se démènent pour faire jouer des groupes, ce qui est de plus en plus rare dans le contexte actuel, car de nombreuses salles ferment à cause des intolérances et des phobies de certains... le rock'n roll avant tout !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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