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THE PRESTIGE
CHRONIQUE THE PRESTIGE - review
Contact groupe http://www.myspace.com/wearetheprestige
Audio / Video
Mise en ligne le : 25 mars 2010  | Intervieweur : Black.Roger | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01) Salut THE PRESTIGE, dans un premier temps, il faut donc vous présenter à nos lecteurs, alors allez-y.

On est The Prestige, un groupe parisien de post-hardcore influencé par des groupes comme Norma Jean, The Chariot ou encore Dillinger Escape plan. Le groupe a été créé en janvier 2009 et se compose d’Alex au chant et guitare, Raphaël à la guitare, Christopher à la basse et Thibaut à la batterie. Et nous officions avant sous le nom de Draftdown !

02) Comment s’est opéré la mutation entre le métalcore de DRAFTDOWN et le post-core de THE PRESTIGE ?

C’est en fait venu assez naturellement, la dernière chanson de l’EP de Draftdown "Standing on the Ashes", The Fall, commençait déjà à tirer vers le posthardcore. On a décidé de nous remettre en cause en septembre 2009 et à chercher un nouveau chanteur, Anthony, pour aller plus loin dans notre idée. The Prestige a donc connu un cinquième membre entre janvier et avril 2009, date du début de l’enregistrement de "A Series of Catastrophes and Consequences".

03) Avec un premier EP « A Series Of Catastrophes And Conséquences », THE PRESTIGE donne le ton, quel envoi ! Comment s’est passé l’enregistrement du CD ?

Merci ! L’enregistrement c’est passé sur plusieurs petites périodes, au studio BossHog à Béthunes avec Clément Decrock aux manettes (General Lee, From Dying Skies,…). On a donc enregistré toutes les instrus avant juin et suite au départ de notre chanteur, Alex a enregistré les voix en septembre, quelques semaines avant la sortie du cd.
Les chansons étaient déjà très avancées quand on est arrivés au studio, on les a donc assez peu modifiées. Vous pouvez d’ailleurs retrouvez le making – of de l’EP en vidéo sur notre myspace.


04) Vous avez sûrement maintenant beaucoup de projets, pouvez-vous nous en dire plus là-dessus ?

Tout à fait, on est en train de travailler sur l’enregistrement de notre premier album avec notamment Guyom Pavesi (collaborateur de Stéphane Buriez) à la production/réalisation. Le cd s’annonce plus rock et plus barré, plus chaotique et percutant encore. On prendra également le temps de bien travailler les ambiances et les textures pour nous donner une vraie signature sonore.


05) Comment en êtes-vous arrivé à cette musique, qui vous à influencé ?

Oh c’est une longue histoire ! On est presque tous arrivés dans le métal à notre adolescence, certains avec les « classiques » (Metallica et consorts) et d’autres par le néo-métal (Korn, Deftones) ou le punk. Je crois que nos plus grosses influences actuelles nous sont apparues ces 5 dernières années. Si Deftones restent numéros 1, la découverte de toute la scène posthardcore (Dillinger Escape Plan, Norma Jean, The Chariot, Converge, Cult Of Luna, etc) a vraiment changé notre perception de la musique. Le côté rock nous vient plutôt de Every Time I Die, Poison the Well ou les anglais de Gallows ou The Ghost of a Thousand.


06) Pensez-vous avoir votre place dans la scène métal/core actuelle en France ?

C’est toujours délicat de répondre à cette question. On pense avoir notre place, oui, car on joue un style particulier qui n’est pas beaucoup développé en France après cette place n’est pas forcément grande comparée à d’autres styles de métal. On espère que ce style post-hardcore encore très « underground » pourra exploser ces prochaines années histoire de nous faire encore plus plaisir.

07) Arrivez-vous à retranscrire fidèlement vos compositions sur scène ?

Ah deuxième question difficile ! Fidèlement… Je crois que la « fidélité » de nos compositions sur scène n’est pas notre première volonté. On est pas – et on ne veut pas être- un groupe comme Linkin Park qui joue la même chanson tous les soirs, avec ce sentiment désagréable d’écouter un cd avec un groupe en playback.
Nos concerts sont vraiment une partie intégrante de notre musique, on se lâche complètement, on vit notre musique et cela apporte une profondeur à notre son. Après on peut comprendre que ça ne plaise pas à quelqu’un qui aime avoir une chanson retranscrite note pour note en live, sans un pain et, pour nous, sans âme.

08) Pensez-vous à un label, quelle est votre position à ce propos ?

Oui on commence nos recherches pour la sortie de notre album. Les temps sont durs pour les labels donc on va sûrement voir pour des aides dans d’autres pays. La position du DIY est intéressante mais l’apport d’un bon label, surtout indépendant, est une bonne option, notamment dans l’optique de sortir des frontières françaises.

09) Avant de terminer, dites-nous quels sont vos CDs de chevet actuellement ?

Je crois qu’on tourne tous plus ou moins avec le dernier Converge, "Axe to fall", sinon on écoute vraiment de tout donc là je crois vous trouverez sur nos platines le dernier Massive Attack, du Rise and Fall, Poison the Well. On attend avec impatience les derniers Deftones et Dillinger Escape Plan.

10) Je vous laisse maintenant les mots de la fin, on vous écoute.

Merci à tous les gens qui se bouge pour venir à nos concerts, qui prennent le temps de découvrir notre travail. Merci à vous pour continuer à donner une fenêtre à des groupes qui émergent. Et un big up à tout nos potes de la scène française, Checkmate, As They Burn, Black Curtains, Last Exit to Brooklyn et cie, et un gros merci à notre crew, Ad de Veritas Momentum pour la management, BB le Schumacher des vans Peugeot, Guyom Pavesi et Théophile Denis, qui essaient de transformer notre bouillie sonore en truc écoutable !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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