Interviews ALBUMS |
Voir les Interviews |
KB |
|||
CHRONIQUE | |||
Contact groupe | |||
Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 16 mars 2010 | Intervieweur :
YoG
| Traducteur : |
|||
Bonjour, Tout d’abord, merci de nous accorder de ton temps afin de répondre à ces quelques questions. - Peux-tu nous raconter ton parcours musical ? J’ai commencé la guitare à l’âge de 14 ans, et ce totalement par hasard, puisque je ne suis pas du tout issue d’une famille de musiciens. Et bien que j’ai toujours adoré la musique, je n’ai jamais eu l’idée de pratiquer un instrument. J’ai donc pris quelques cours particuliers, et officié dans divers groupes Parisiens. Très tôt j’ai écouté AC/DC, Aerosmith, Van Halen, Sex Pistols, plus je suis passé à la new wave of british heavy metal. Mais ce n’est que quand j’ai entendu Ingwie Malmsteen, puis Vinnie Moore et Tony Mac Alpine pour la première fois, que j’ai vraiment eu envie de travailler mon instrument pour devenir le meilleurs possible. Et partir de ce moment là, j’ai pratiqué la guitare entre 6 et 8 heures par jours. Aujourd’hui je joue moins et surtout différemment, puisque je travaille plus le phrasé, la composition, l’arrangement et l’improvisation. Tout ce qui est censé forger ma personnalité j’imagine. - Si tu ne devais choisir que 2 guitaristes avec qui jouer, qui serait-ce ? Bien que ce soit Malmsteen entre autre, qui m’ait donné envie de devenir un bon musicien, je lui préfère aujourd’hui avec le recul, largement Van Halen, pour son coté inventif. Et je pense que Vai est son digne successeur. Donc si je devais choisir 2 guitaristes, j’aimerai jouer et collaborer avec ces deux là. Mais il y en a tellement d’autres en réalité, que je ne peux pas tous les citer, comme Hendrix ou Django Reinhardt qui ne sont plus de ce monde malheureusement. J’aime beaucoup aussi Uli Jon Roth, Greg Howe, Paul Gilbert, Richie Kotzen, Marty Friedman, Mattias Ia Eklundh, Ron Thal…mais je vais m’arrêter là. - Comment t’es venue l’idée, et l’envie de monter le « KB Guitar Project » ? A partir du moment où j’ai écouté les premiers guitaristes issue de l’écurie Mike Varney (Shrapnell Record), j’ai eu envie de commencer à concrétiser mes premiers projets instrumentaux. Donc cela remonte à pas mal d’années déjà, et même pratiquement à mes débuts. - Comment as-tu composé cet album ? J’ai commencé par écrire les thèmes, car je prends toujours un soin particulier à faire en sorte qu’ils soient les plus mélodiques possibles. J’aborde souvent mes morceaux comme si c’étaient de vraies chansons, avec une intro, un couplet, un refrain et une mélodie par dessus jouée à la guitare. Je garde toujours pour objectif de composer des thèmes abordables, sans toutefois tomber dans la facilité. Ce qui ne m’empêche pas de privilégier un certain aspect technique pour satisfaire aussi les puristes du genre. Et enfin j’essaie d’être varié et inventif. - Comment gères-tu la « redondance » dont peuvent souffrir nombre de « guitars heroes », et de manière plus générale les musiciens auteurs de projets solos instrumentaux ? D’un certains coté, je m’en fous un peu, car je compose des morceaux avant tout pour me faire plaisir, et si ensuite ils plaisent aux autres, tant mieux. Mais d’un autre coté, je trouve dommage que l’on considère le métal instrumental comme un genre élitiste, car pour moi c’est avant tout de la musique, que l’on trouve bonne ou mauvaise. Et cela reste propre à chacun. Je pense que l’on peut tout à fait écouter de la musique classique ou du jazz, par exemple, qui restent des styles riches et complexes, sans pour autant pratiquer un instrument, alors pourquoi réserver la guitare instrumentale aux seuls musiciens ? De manière générale, ce sont les journalistes, qui par leur critiques orientent les auditeurs, et il n’est pas rare de les entendre dire que si on n’est pas guitariste, ce n’est même pas la peine d’essayer d’écouter. C’est à mon avis une grave erreur, car chacun est à même d’apprécier ou non une œuvre, qu’elle soit musicale, littéraire, picturale ou encore cinématographique et ce quelque soit son niveau culturel, puisque ce qui compte c’est qu’elle suscite en lui une émotion. Il faut donc les orienter de manière à ce qu’ils se fassent leur propre opinion. - Penses-tu reprendre d’autres titres, toujours inspirés par le cinéma, dans le futur ? Oui bien sûr, et j’ai même beaucoup d’idées. Cela devrait toujours tourner autour du cinéma français des années 60 et 70, mais je ne vous en dirais pas plus pour le moment. Je ne sais pas encore combien d’album je vais enregistrer dans le futur, mais j’envisage de faire au moins une reprise sur chacun d’eux. - Prévois-tu d’autres collaborations dans le futur avec d’autres artistes ? Oui ça aussi c’est prévu. Et la non plus je ne vous en dirais pas plus pour garder la surprise, mais j’envisage des collaborations totalement inattendue avec des musiciens qui ne sont pas du tout issues de la mouvance rock. C’est d’ailleurs ça qui est intéressant. - Que prévois-tu pour 2010 ? Et dans un futur un peu plus lointain ? Pour le moment je continue, de promouvoir l’album au maximum. Et je vous remercie d’ailleurs au passage pour cette interview que vous m’accordé, et qui me permet de faire circuler mon nom. Je compte faire le plus de concerts possibles, et je commence déjà à rassembler de nouvelles idées et à composer de nouveaux morceaux pour ce qui devrait être mon prochain album. - Un dernier mot pour les lecteurs ? Je voudrais leur dire qu’ils peuvent se faire une idée plus précise de mon univers aussi bien musical et que visuel, en visitant ma page myspace (www.myspace.com/kbguitarproject), qu’ils y trouveront toutes les informations nécessaires pour se procurer l’album s’ils le souhaitent, et qu’ils ne se laissent surtout pas influencer par les critiques avant même d’avoir écouté. Laissez vous tenter, et faite vous votre propre opinion. Toute l’équipe de Pavillon666 se joint à moi pour te souhaiter bonne continuation ! En espérant te voir bientôt sur scène ! Merci beaucoup à vous, pour cet accueil. |
|||
| |||