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SEEKERS OF THE TRUTH
CHRONIQUE SEEKERS OF THE TRUTH - review
Contact groupe http://www.myspace.com/seekersofthetruth
Audio / Video
Mise en ligne le : 17 décembre 2009  | Intervieweur : Black.Roger | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Salut SEEKERS OF THE TRUTH, nouvel album, nouveau line-up, quel est votre état d'esprit actuellement, êtes-vous prêts à repartir sur les routes ?

1. « 2 Decades Shunning Masks » représente une certaine maturité et un certain respect pour la formation, en êtes vous conscients ?
Franck (basse) : Au bout de 20 ans d'existence, si le groupe arrivait enfin à maturité, ça serait plutôt une bonne nouvelle, non ? Héhéhé … En ce qui concerne le respect pour la longévité du groupe, de la part des anciens qui ont suivi le parcours du groupe, peut-être bien, mais les plus jeunes ne nous connaissent pas forcement. Pour eux, les Seekers débarquent de nulle part et ont tout à prouver. Mais c'est une bonne chose finalement car ça nous motive d'autant plus !!!
Sylvain (batterie) : je ne sais pas si il représente la maturité mais en tout cas on a pris du plaisir à le composer et à l’enregistrer, on tenait à ce qu’il reflète tout ce qu’on aime dans cette musique ! Nous sommes contents de voir qu’il est bien reçu et que le contenu donne envie à pas mal de gens de venir prendre le micro sur scène !!! Continuez !

2. Les relations avec le public lors des concerts sont-elles l'un des facteurs qui vous ont poussé à renouer avec le style ?

Franck : Bien sûr que c'est un des éléments qui a fait que le groupe s'est remis en activité. Juste après la sortie de l'album, nous avons fait une date à Cherbourg en compagnie de Deflectime et pendant notre set, un mec du public est monté sur scène, s'est emparé d'un micro et s'est mis à chanter avec Xav, il connaissait les paroles par cœur, ses potes étaient comme des dingues et nous aussi, c'était une putain de belle soirée !!! Ensuite pour être franc, il y a aussi le plaisir égoïste de composer et d'enregistrer de nouvelles compos qui nous a motivé à remettre le couvert. Tout est parti du 3 titres « Tinman » (2006) qui a servi de test grandeur nature pour voir si le groupe avait encore des choses à dire et si le public nous suivait, nous avons eu de bons retour et pas mal d'encouragements à cette période et donc aujourd'hui, nous revoilà avec « 2 Decades Shunning Masks » pour fêter le 20ème anniversaire du groupe.
Sylvain : oui c’est très basique, l’envie de jouer simplement, je pensais pouvoir « oublier » la scène et tout le plaisir que ça engendre en ayant 2 gamins, etc… mais le hardcore m’a retrouvé dans les montagnes et m’a refilé le virus… pour combien de temps je n’en sais rien mais l’envie est intacte.

3. Comment voyez-vous l'avenir à présent, avez vous des projets, lesquels ?

Franck : On prend les choses dans l'ordre et on planifie sur du court terme car on ne sait jamais de quoi sera fait demain. En l'occurrence, en ce moment, nous sommes en pleine période de promo histoire de faire circuler le nom du groupe au maximum et nous cherchons des plans concert pour défendre notre nouvel album sur scène. Une tournée européenne au mois de mars 2010 est à l'étude et ensuite viendra la période des festivals … Avis aux promoteurs & organisateurs : n'hésitez pas à nous contacter via notre page myspace.
Sylvain : perso, j’aimerai bien qu’on fasse un p’tit voyage de l’autre côté de l’atlantique pour enregistrer le prochain album, c’est un projet qui m’emballe bien ! Travailler avec des gens qui sont à la source de cette musique, et là je pense à Don Fury, Bill Stevenson par exemple… mais il est évident qu’avant cela, nous désirons jouer sur scène, c’est quand même la finalité, se produire dans de nouveaux endroits, pays, rencontrer un max de gens, échanger… on est toujours excité quand des dates tombent !

4. Parmi vos tournées, quel est le meilleur souvenir, dites nous tout ?

Sylvain : Ah je pense que c’est notre tournée à l’Est en 97, on arrivait dans des pays où l’on ne connaissait personne, où l’on redoutait d’avoir 15 personnes devant nous chaque soir et finalement où l’on avait un max de monde dans la salle, une ambiance d’enfer et tout ça entrecoupé de beaucoup de km et d’un van qui meurt 80 km avant Paris héhéhé… mais bon on est rentré avec des souvenirs plein la tête !

5. Que pensez-vous de la scène hardcore actuelle, se porte-t-elle bien à votre avis ?

Sylvain : Oula !! pour être franc, je suis un peu largué sur la scène actuelle, mis à part quelques groupes dont je suis l’actualité, je ne suis plus trop au courant sur l’état de la scène, mais j’ai l’impression que les choses n’ont pas vraiment bougé en 20 ans… certaines villes sont complètement mortes alors qu’elles accueillaient de nombreuses dates il y a un quelques années et d’autres fleurissent et prennent leurs places, c’est à n’y rien comprendre… pour côtoyer un minimum les mecs du LFK à Lyon qui se cassent le cul à organiser des concerts hardcore, je peux dire qu’il faut vraiment être super motivé pour souvent se casser les reins sur une date qu’on croyait sûre… encore un grand merci à Olivier et toute l’équipe d’ailleurs !

6. Aimez-vous vous produire dans des festivals, pourquoi ?

Sylvain : C’est toujours sympa comme événement pour y rencontrer d’autres groupes et en général tu as des super conditions pour jouer, un super son, une large scène où tu marches pas sur les câbles de ton gratteux, etc., héhéhé… par contre, l’attente interminable, ça c’est gonflant mais bon ça fait partie du jeu. On garde un bon souvenir du festival de Dour en Belgique où l’on avait eu la chance de partager la scène, cette année là, avec des groupes comme Snapcase, 59 Times the Pain, Out For Blood… et tant d’autres.

7. Public coreux et public métalleux, deux publics apparemment différents alors que les racines sont les mêmes et les musiques cousines, qu'en pensez-vous ?

Franck : Juste un exemple simple et concret : aujourd'hui le groupe étiqueté hardcore le plus populaire au monde est Hatebreed, leur musique est le parfait crossover entre hardcore et métal. Cela amène ainsi les deux publics à se rencontrer et s'intéresser les uns aux autres. D'une manière générale, la frontière entre hardcore et métal devient difficile à définir, comme sur les deux derniers albums d'Agnostic Front par exemple, et ça n'empêche pas le public de suivre. Après, il y aura toujours des « intégristes » qui ne jureront obstinément que par un style, mais chacun est libre, il y a de la place pour tout le monde. En ce qui nous concerne, nous avons récemment participé à des affiches où se trouvaient aussi bien Dagoba, Knuckledust, Primal Age, Eths ou Gang Green et, dans le public, que ça « headbang » ou que ça fasse le « pizza-maker », peu importe, du moment qu'on passe tous un bon moment, c'est vraiment la seule chose qui compte à nos yeux.

8. Merci d'avoir répondu à ces quelques questions, je vous laisse les mots de la fin, les lecteurs de Pavillon666 vous écoutent.

Sylvain : Merci à toi pour ton intérêt pour le groupe, à tes lecteurs qui auront pris le temps de lire ce papier, un grand merci aussi aux gens qui ont toujours été là pour nous soutenir ! aux Lyonnais qui nous ont adopté ;-) A bientôt sur scène ou ailleurs !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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