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STUPRE
CHRONIQUE STUPRE - review
Contact groupe http://www.myspace.com/stupre
Audio / Video
Mise en ligne le : 27 novembre 2009  | Intervieweur : Chart | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
01. Salut et merci d’avoir accepté de répondre à cette interview, alors, en guise d’introduction est-ce que vous pourriez nous raconter comment est né STUPRE ?


Verge : Fumée, tequila, couché tard, levé tard. C’est l’ennui procuré par des vacances trop longues qui sont responsables de la naissance de Stupre. Chez nous, les hivers sont trop froids, les étés trop chauds. Pour survivre, il faut se barricader chez soi et attendre que ca passe. Nous avons commencé à composer sans même chercher vraiment à le faire. Les choses se sont faites d’elles-mêmes et ont demandé peu de réflexion. On a agi à l’instinct, puis on s’est pris au jeu. Narcisse surtout…


02. Quelles sont vos influences musicales ? Est-ce que vous restez dans le monde de l’electro ou est-ce que vous allez plus loin ?

Narcisse : Personnellement, je suis très influencé par les vieux Velvet Acid Christ, notamment Neuralblastoma ou Church of acid, Skinny puppy dont j’apprécie avant tout le live de 1991 Ain’t it dead yet ?. J’adore également l’album III de Peace Love and Pitbulls sur lequel figure Youth,, qui est selon moi, le titre le plus dark de tous les temps. En ce moment, j’écoute beaucoup Deicide, Enslaved, Bloodbath, IXXI et Ondskapt, mais ce lien avec le metal extrême est fortement influencé par Verge qui à de profondes affinités avec ce mouvement depuis de nombreuses années.

Verge : Effectivement ma connaissance du milieu électro se limite à des groupes plus « commerciaux » (Justice, Teenage Bad Girl ou encore Simian Mobile Disco). Mes groupes de prédilection se situent plutôt dans le métal extrême avec Emperor, Mayhem, ou encore Opeth et plus récemment Dodheimsgard dont je suis devenue une inconditionnelle.

03. Comment s’est passé l’enregistrement de « Priceless » ? Le groupe étant formé depuis à peu près un an, vous avez été plutôt rapide ?

Narcisse : En effet, Stupre est un groupe jeune, mais j’ai eu l’occasion de m’intéresser à la programmation par le passé. Je n’en suis pas à mon coup d’essai avec Priceless car j’ai déjà eu l’occasion de participer à la composition de plusieurs albums et compilations sortis sur divers labels européens. Verge étant guitariste métal à la base, elle apporte à Stupre un aspect mélodique auquel je m’étais peu intéressé jusqu’à présent. Nous avons surtout découvert les arpegiateurs et la gestion des effets en composant Priceless. De plus, on en a rien a foutre d’utiliser des presets de logiciels connus, ou de ne pas avoir une collection de synthés achetés au rabais sur ebay pour légitimer nos compos. Les choses se sont faites très naturellement et très logiquement. L’album a été composé quasiment d’une traite car nous n’avions alors de cesse de tenter de rebondir systématiquement sur ce qui venait d’être enregistré le jour précédent. De nombreux amis sont également venus nous prêter main forte : nous avons collaboré, tant au niveau de la production musicale que de l’artwork avec Sonic Area, Zno, Simply dark, ou Amnesy de Neon Cage experiment. Verge et moi en sommes les compositeurs, mais l’influence de nos proches nous a beaucoup orienté dans l’évolution des principes de base du projet.

04. Comment s’est passé votre rencontre avec VX69 de PUNISH YOURSELF ? Pourquoi avoir choisi de l’inviter sur l’album ?

Narcisse : Je connais Punish Yourself depuis de nombreux années, et j’admire beaucoup leur carrière. La participation de VX est un honneur. Il s’est immédiatement montré intéressé par une collaboration, mais nous avons du patienter de longs mois avant de réussir à le coincer en studio ! Je suis tombé sur lui à Strasbourg alors qu’il travaillait avec Sonic Area sur Phénomedia . Nous discutions electro-indus et trouvions le milieu souvent trop confiné et monotone. Nous lui avons donc proposé de mettre un coup de pied dans la fourmilière et de se lâcher en concluant Priceless par un morceau club, dancefloor et technoïde. Ce qui fut dans la boite en moins d’une heure. Le résultat est à la hauteur de nos espérances, c’est un titre décalé, entraînant et suggestif .

05. Quel est votre regard sur la scène française ? Quels sont les groupes qui vous intéressent ?

Narcisse : Nous ne sortons pas énormément. On est plutôt adepte de séries et de télé réalité. Je passe beaucoup de temps à regarder et reregarder les grands épisodes de Pascal le grand frère ou Confessions intimes. Mon inspiration vient beaucoup de là. Dernièrement, nous avons découvert les parisiens de Teenage Bad Girl que nous sommes allés voir en live, mais on était vraiment trop bourré et on est arrivé à la fin.
Ah oui, on a aussi raté Tamtrum à L’Elektron parce c’était le jour d’avant. Bref, on ne sait pas trop.



06. Est-ce que vous avez des projets de concert ?

Verge : Nous avons eu la chance de débuter aux Messes Synthétiques à Marseille, ce qui a été une belle expérience. La seconde date fut épique, sur une péniche à Strasbourg, ceux qui étaient présents s’en souviendront longtemps. Nous avons des dates en préparation, mais il devenu très difficiles pour les organisateurs de trouver des lieux et des conditions de représentations satisfaisants. De toute façon, il y a toujours une machine qui merde en concert, mais nous irons en Allemagne en janvier, ainsi qu’au Dark Fest à Bordeaux.


07. Vous fonctionnez en duo et occupez un espace scénique à deux est sûrement différent par rapport à un groupe plus conventionnel. A quoi ressemblent vos prestations live ?

Narcisse : Verge balance le son, gère la voix et les effets en direct. Je me contente de me focaliser sur le chant, car les paroles ont un rôle important dans Stupre. Les thématiques sont très sombres et chaque titre raconte une histoire, ce qui m’oblige à rester concentré. Malgré tout je supporte mal les lives planqués au laptop, donc j’essaie de rester expressif autant que possible. Quelques vidéos du concert à Marseille sont disponibles sur youtube, allez vous en faire une idée. Cependant il n’est pas exclu que nous intégrions davantage d’instruments. On va juste arrêter le vocoder qui foire tout le temps.


08. Quels sont vos projets pour l’années 2010 ?


Verge : Tant de choses sont prévues qu’on se demande si ca va être possible… Rien que l’organisation de l’emploi du temps va demander un certain temps, mais en premier lieu une seconde sortie est prévue chez Cortex Records. Nous avons eu l’occasion de réaliser pas mal de collaborations avec différents groupes et nous avons tout un tas de remixes, de versus, de versions alternatives à disposition. Nous utilisons d’ailleurs certains de ces morceaux durant nos lives. On va essayer de compiler cela, bien que nous travaillions déjà sur de nouvelles compositions pour le deuxième album. Plus le temps passe, plus on a d’idées, il va falloir s’enfermer en studio et rapidement.


09. Merci d’avoir répondu à cette interview. Je vous laisse le mot de conclusion :

Ce sera en citant VX69 :
And when the night comes, i can touch myself in the backroom of hell, going wild.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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