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SOUNDS OF THE I
CHRONIQUE SOUNDS OF THE I - review
Contact groupe http://www.myspace.com/soundsofthei
Audio / Video
Mise en ligne le : 13 octobre 2009  | Intervieweur : Oceancloud | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1. Bonjour Sounds of the I. Avant tout, pourriez vous présenter le groupe, ses membres, leur passé musical et la genèse du groupe?

Fred: Salut! Le groupe s'est formé à la mi-2006, avec Olivier (guitares), Johan (Basse) et moi (batterie), dans le but de jouer une musique sans barrière de style, sachant que l'on vient tous du milieu métal. Olivier était guitariste/chanteur dans un groupe de black metal (Selenim) puis bassiste chanteur dans Vacarme (Death metal), Johan a joué dans plusieurs groupes dans le grand Est (Zan'ji, Dismal...) et est toujours bassiste de Recueil Morbide et puis pour ma part, j'étais batteur de Vacarme.

Olivier: Suite au split de Vacarme, Fred et moi commencions à évoquer l’idée d’un nouveau projet et, un peu las de jouer de la musique typiquement metal, nous avions envie d’expérimenter de nouvelles choses. Nous avons alors commencé a réfléchir à la manière d’envisager ce projet, quelles sonorités, quelles influences, quelle forme cela allait prendre…Johan, étant une connaissance de Fred à ce moment, a été emballé par le projet et nous a rapidement rejoint. On a ensuite essayé beaucoup de choses avant de parvenir à une forme suffisamment cohérente.

2. Que signifie « Sounds of the I »? Sa signification a t’elle un lien avec votre musique?

Le nom du groupe vient du fait qu'il nous tenait vraiment à cœur d'essayer de proposer une musique personnelle, qui reflète nos différentes personnalités et nos cultures respectives, de rassembler tout ce qui éveille notre appétence musicale, sans se soucier de s'inscrire dans un style bien défini. En fait, on a répété plusieurs mois sans avoir trouvé de nom à notre formation, c'est venu donc tout naturellement, et comme on aime jouer aussi avec les mots, quand on prononce "Sounds of the I", on peut l'entendre "Sounds of the eye" ou pourquoi pas "Sons of the I" ou même "Sons of the eye", mais là ça ne veut plus rien dire... Et ça nous convient bien!

3. Pourquoi avoir choisi de faire de l’instrumental ? Sounds of the I restera t’il à jamais un groupe instrumental ?

Ca n'a pas réellement été un choix. On a essayé un chanteur, un deuxième guitariste aussi, mais ça n’a rien donné de concluant. A un moment donné il nous a paru évident que nous devions poursuivre dans la voie de l’instrumental, et surtout sous la forme d’un trio, car on était vraiment satisfaits de l’alchimie qui se produisait entre nous trois. Au fil du temps, la composition prenait progressivement une autre tournure, les passages dédiés à un éventuel chant ou une deuxième gratte disparaissent, les structures sont épurées, plus travaillées, en oubliant un peu les conventions de type Refrain-Couplet-Refrain, pour laisser place à une musique intégralement dédiée au trio. L'équilibre est très bien comme ça, on a tous des influences différentes, mais en même temps on s'entend à merveille quand il s'agit de composer, le feeling est là!
Il manque peut-être un élément "fédérateur" pour certains, mais de toutes façons il faudrait vraiment trouver LE chanteur qui nous mette tous d'accord, mais ceci dit on reste ouvert à toute proposition, ou collaboration, donc ne disons jamais jamais!

4. Quelle est votre méthode de composition ? Laissez vous une part importante d’improvisation dans vos compositions?

On a pas vraiment de méthode bien arrêtée, même si souvent un morceau part d'un ou plusieurs riffs de guitare... Après, on développe l'idée principale, on essaye de s'imprégner de l'atmosphère qui en résulte et on essaye plein de choses à partir de là. Du coup, le morceau fini peut ne rien avoir à voir avec l'idée de départ, parce que l'un ou l'autre (celui qui sent le plus le truc) partira dans un sens avec son instrument et sera suivi, ou non si c’est de la merde ! L'improvisation a donc réellement son importance puisqu'à partir d'une idée, on développe différentes choses, on s'enregistre, on écoute, on en essaye d'autres et on fait le tri pour au final garder que ce qui nous semble fondamental. Une fois ces étapes passées, l'improvisation n'a plus vraiment sa place, même si on se laisse des libertés et que tout n'est pas millimétré.

5. Quelles sont vos principales influences ?

Wahou... Euh... Au départ, on était clairement influencé par des groupes comme Opeth ou Tool, mais on a tellement d'influences différentes et variées que je pense que l'inconscient à son mot à dire.
Olivier et moi-même avons longuement baigné dans le metal extrème et je pense que cela se ressent encore dans notre musique mais de façon moins évidente peut-être, et Johan écoute beaucoup de groupes comme Mastodon, The Haunted, Tool, Down, en fait principalement du metal, toutes époques confondues, ce qui apporte encore un feeling différent.
Olivier: Je dois avouer qu’actuellement, des groupes comme Ephel Duath, Blut au Nord, Porcupine Tree, le guitariste Bill Frisell, Zorn et consorts, King Crimson, Mogwai, Sleepytime Grorilla Museum, Earth, Virus, et tant d’autres, sont des choses qui me font vibrer et qu’inconsciemment (ou non…), ces sonorités se retrouvent pêle-mêle dans notre musique. Le gypsy jazz a également été une source d’inspiration importante, mais peut-être moins actuellement.

Fred: Quant à moi, ça va de Marc Ribot à Ephel Duath, en passant par Sunn O))), John Zorn, Sleepytime gorilla museum, Danko Jones, The Soft Machine, etc, etc, etc...
Bref, du jazz au metal extrême, l’éventail est large! Ceci dit, on a tous commencé avec du Sepultura, Pantera, Metallica, Slayera, Iron Maidena, tout ces trucs des années 80 qui finissent en "a" hahaha!!!

6. Chaque morceau a-t-il une signification particulière, un thème ? Comment avez-vous choisi les titres de vos morceaux ?

Les titres sont choisi une fois le morceau fini, suivant ce qu'il nous inspire. Dès que l'un d'entre nous propose quelque chose qui fait l'unanimité, c'est fait! Nous n'avons pas de concept dans Sounds of the I. En réalité, il n'y pas de paroles parce qu'on est tous muets??? Ou illettrés???

7. Avez-vous déjà joué vos morceaux sur scène ? Comment réagi le public ?

Oui, jouer sur scène (ou pas, tant que c'est devant un public) est un moteur principal du groupe. C'est ce qui nous plait le plus, s'exprimer devant un auditoire nous permet de faire vivre notre musique comme on l'entend, c'est-à-dire avec les tripes, sans tricher... Le public est généralement attentif et souvent étonné de voir 3 chevelus en sueur qui ne gueule pas dans un micro. Les retombées sont plutôt encourageantes. Même si une majorité de metalleux sont assez réticents par l'aspect plus calme, mélodique et instrumental de notre musique...En fait, le principal "souci" c'est que du fait de notre style, on colle rarement avec l'affiche proposée, donc quand on joue avec un groupe de death-metal, les gens sont venu voir du death et sont rarement touchés par ce qu'on propose... Pareil quand on joue avec un groupe de chanson française ou de dub... Mais ça ne nous bloque pas plus que ça, quand on joue ensemble, on se donne à fond, on essaye de s'exprimer le plus sincèrement possible, après, si on touche une personne sur cent, tant pis ou tant mieux? C'est pas à nous de décider...


8. Quels sont vos projets désormais ?

Jouer le plus possible pour promouvoir notre album, en vendre aussi quelques-uns pour pouvoir tourner réellement et garder des fonds pour un futur enregistrement... On cherche aussi une structure pouvant nous aider à tourner et à faire vivre le groupe (c'est un métier!), et pourquoi pas un label, même si on sait bien que c'est loin d'être évident. On garde la foi en tous cas! On a déjà quelques compos de prêtes, on continue d'évoluer, et on peut déjà dire sans trop s'avancer que notre prochaine production ne s'inscrira pas forcément dans le même créneau que notre récente sortie.

9. Merci. Avez-vous un message à faire passer ?

Nous t'en prions, merci à toi pour cette interview! Un message? Pas vraiment, on ne maitrise pas encore le langage des cygnes... D'ici là on sera tous sourd!

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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