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INDYKUSH |
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Mise en ligne le : 26 août 2009 | Intervieweur :
Black.Roger
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P666 > Salut INDYKUSH, présentez-vous et contez nous brièvement votre parcours musical. Salut, Nous sommes un groupe de métal de la région Niçoise, comme quoi il n'y a pas que la Socca, les olives et les touristes sur la cote d'azur. Cela fait 6 ans que nous existons. Nous nous connaissions tous depuis plus d'une bonne dizaine d'années, tu sais le genre « on est des potes et hop, on monte un groupe de musique ».Il y a plus de 10 ans que John (guitare) et Mans (batteur) ont monté le groupe BLIND dans lequel Manu a joué également à l'époque. Après le split, Morgan a rejoint le groupe à la basse. La formation est restée comme cela durant 3 ans sans vraiment faire de concert du fait qu'il n'y avait pas de chanteur. C'est alors qu'en 2003 j'intègre le groupe au chant et Manu nous rejoint en 2006 à la guitare. C'est la que commence l'aventure et INDYKUSH. P666 > La production de « Chronicle Of An Advanced Pollution » est assez étonnante de clarté, comment s'est passé l'enregistrement de cet EP ? Nous avions sorti en 2006 notre premier album « Iboga » en auto-production dont nous étions satisfaits à l'époque. Normal, c'était notre première expérience en studio. Depuis Manu a intégré le groupe et nous nous sommes orientés vers des compositions beaucoup plus percutantes, bref on a trouvé nos marques, notre style, notre son et alors nous savions plus vers quelle direction s'orienter. Du coup, nous sommes aller enregistrer au SNAPCUT studio, à Tourrettes/loup chez Rémi MAYOT (Freygolo). Nous lui avons parlé de notre projet et de ce que nous attendions au niveau du son et de l'ensemble. Ça a de suite collé et nous nous sommes engagés en Novembre 2008 dans les premières sessions d'enregistrement. Nous voulions un gros son de batterie et des guitares lourdes et grasses avec une basse qui vient plaquer le tout. Pari réussi, nous sommes satisfaits du travail réalisé sur cet EP, pour l'artwork on a laissé parler le talent artistique de Jean CARAGLIO, le mixage et l'enregistrement ont été travaillés par Rémi et nous avons confié le mastering à une valeur sure, Jean Pierre BOUQUET. Maintenant c'est à vous de l'écouter ! P666 > Les textes semblent particulièrement percutants, que racontent-t-ils ? Les textes parlent des réalités et des expériences qui nous entourent, notamment sur « decreasing freedom » je soulève la question « big bother », c'est à dire que nous sommes tracés au quotidien par la technologie actuelle pour nourrir des bases de données dont on ne sait pas trop à quoi elles serviront. « Epileptic dreams » parle d'une mésaventure de santé qui est arrivée à l'un des membres du groupe. « Stubborn » en duo avec KARO, chanteuse de WATERPIPE CULT, parle de l'entêtement de certaines personnes en général et relève le fait que cela pèse trop sur leur entourage. « Mezzanine » parle d'une chute que j'ai faite après une soirée un peu trop arrosée, du coup notre ami SEB, en duo, est venu nous aidé à expliquer la chose. « Labels stuck on your back » parle des étiquettes que les personnes ont tendance à coller facilement sur les gens quand ils ne les connaissent pas ou croient les connaître. P666 > Quel genre de musique écoutez vous dans le groupe ? Nous écoutons de tout, chacun à un peu son domaine de prédilection, ça va de l'electro en passant par le jazz, le rock et le métal. Il est vrai que toutes les musiques sont bonnes à écouter quand cela est bien fait et que ça te fait vibrer. P666 > Êtes vous à la recherche d'un label, ou arrivez-vous à tout gérer pour l'instant ? Oui nous sommes clairement à la recherche d'un label, cela fait deux opus que nous sortons en auto-production et nous avons besoin de support, Autant pour nous aider à gérer notre production et notre distribution , autant pour nous apporter soutien et nous ouvrir des portes afin de mieux nous diffuser en général. Gérer le tout n'est pas facile, nous avons tous un travail, une vie et donc je te raconte pas comme cela devient dur. Donc si vous êtes intéresses n'hésitez pas à nous contacter. P666 > Comment vous organisez vous entre travail de composition et prestations live ? Nous travaillons tous ensemble, chacun amène sa touche, son riff, son idée afin de faire avancer la chose. Nous composons suivant ce qu'il nous vient à l'idée. Généralement les guitaristes ramènent un ou deux riffs puis on se dit « on garde » ensuite on travaille la structure tous ensemble en se disant « tiens il faut un break ici » ou « un changement de tempo là ». Une fois la structure a peu près établie, je viens rajouter le chant. Lorsque le morceau est ficelé, on le fait tourner et après on décide de le jouer en live pour voir comment le public réagit. Suite à cela, le morceau murit tout seul, un peu comme un bon vin ou un bon whisky. P666 > Au départ, comment avez-vous pris cette direction musicale, avec quelles influences ? C'est simple, nous sommes issus du métal des 90's, nous avons tous beaucoup été influencés par cette période. Même si aujourd'hui nous suivons l'actualité métal, on ne s'est pas posé la question de quel style nous devions faire. Nous faisons ce que nous aimons, du moment que l'on vibre et que notre tête commence à bouger, c'est gagné! Cela explique aussi l'étiquette « swan core », car nous n'avions pas vraiment de style à revendiquer, du coup on a choisi l'étiquette « attention çà va swaner ! » (Les Mentonnais comprendront) P666 > Quels sont vos projets actuellement ? Nous avons tourné trois clips durant l'été 2009 du coté de Marseille, nous avons travaillé avec Steven Elio Van Weel / Zitalo. Actuellement nous travaillons sur le « Part 2 », 5 morceaux sont déjà composés, nous espérons rentrer en studio fin 2009 début 2010. Nous cherchons également des dates afin de repartir sur les routes, nous restons d'ailleurs ouverts à toute proposition sérieuse. P666 > Je vous laisse le soin de terminer ce petit questionnaire, alors lâchez-vous et dites nous tout ... Merci à pavillon666 pour cet interview et pour sa chronique. On vous souhaite que du bon! Un clin d'œil aux personnes qui nous aident et nous supportent. Oui, une question, tu aurais pas du vitriol ? |
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