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ROSEMARY |
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Mise en ligne le : 21 août 2009 | Intervieweur :
AVALON
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1. Nous vous avions connu avec les 2 EP precedents. Un mot sur le tout nouveau « the angels’ share » : que représente-t’il à vos yeux ? Etes vous satisfait du travail accompli ? Thomas (guitare&chant) : On présente cette année une sortie cd « the angels’ share » : un nouvel EP (4 titres) compilé lors d’une session enregistrement réalisée debut 2008 au studio Larsen à Chambery. 4 nouveaux titres, dans la lignée grungy de notre sortie précédente (« tracks for a lifetime » en 2007). Perso, je leur trouve un coté plus punk rock/accessible… Une teneur moins sombre que le disque précédent. Pour le travail accompli, la sortie du disque représente plus le début d’une nouvelle période - de travail justement - pour le groupe (promo presse, radios, booking concerts, etc…) Et pour l’instant, ça commence bien. 2. Il semble que vous ayez trouvé vos marques dans un grunge rock qui n’est pourtant plus d’actualité. Aimez vous etre à contre courant ? Ya t’il encore un public pour ce style 90’s ? Fred (basse) : Il y a un public potentiel : on s’est basé sur une étude de marché très sérieuse réalisée sur le nombre de T-shirts Nirvana encore en circulation. Thomas : En meme temps, « plus d’actualité », « public potentiel » ça sonne plutot comme des notions bassement commerciales que comme des convictions artistiques personnelles ! En France, il y a bien encore des gens qui se déplacent pour aller voir des concerts indés, suffisamment éveillés/curieux pour décrypter un flyer ou savoir encore comment exploiter une info concert qui circule sur myspace ou facebook (c'est-à-dire en levant simplement son cul de devant son ordi au lieu de communiquer à distance façon faux-cul). Et le coté « contre courant », c’est pas le credo du groupe que je souhaite mettre en avant spécifiquement ! On a plutôt des chansons rock/punk rock à défendre et une vie de groupe à mener. Le reste nous dépasse totalement. Fred : En fait, pour le public, on compte beaucoup sur les potes des autres groupes (rires) Et je croyais qu’on nous considérait comme en groupe avant-gardiste ? 3. J’allais dire : « encore un EP ». Un album est-il prévu ? Un mot sur cet opus tant attendu ? Thomas : Ha ! La grande question (après : « pourquoi ROSEMARY comme nom de groupe ? »). On ADORERAIT bosser sur un projet d’album, mais peut etre pas dans la situation actuelle du groupe. Pour qu’un projet de ce genre soit viable (promo, distribution, tournée, etc…), on a besoin d’un soutien autre que celui du réseau indé. On ronge notre frein, mais dans le contexte actuel, une sortie disque avec le seul appui du réseau indé, c’est trop de boulot, trop d’investissements pour un résultat trop aléatoire. Quel interet ? Qui va pouvoir nous aider ? La façon dont on évolue actuellement nous permet de peaufiner nos chansons en studio, trouver des concerts, passer à la radio, répondre à des interviews… C’est compatible avec nos attentes. Et ça nous permet d’entretenir les meilleurs espoirs ! (Merci pour « l’opus tant attendu ») 4. Vous faites pas mal de concerts dans l’année : vous considérez-vous comme un groupe de scene plutôt que studio ? Vous préférez la sueur à la table de mixage ? Fred : pour ma part, je préfere l’ambiance « table de mixage ». La façon de présenter les morceaux n’est pas la meme, et on a plus de temps pour réussir les chansons ! C’est moins brut, moins aléatoire et on a un retour sur le boulot en cours. Meme si le coté « énergie et spontanéité » de la scene est plaisant. Thomas : Je préfère les concerts. Il y a trop de travail en studio ! Je me retrouve à gérer jusqu’au dernier moment des parties guitares et chant supplémentaires en studio. C’est pas marrant. Et des parties basse à jouer quand il y a défaillance de Fred (là, je plaisante). 5. Quel est votre meilleur souvenir sur les planches ? Fred : En général : la vue qu’on a ! 6. Un mot sur la scene locale savoyarde. La sentez vous active ? Quel est votre sentiment là-dessus ? Thomas : Avec MINIMAL CHORDS à Chambery, on fait partie d’une structure active. On est content d’évoluer à travers cette structure bien implantée localement, de prendre part à des projets qui ne concernent pas forcément directement le groupe. Plus globalement, il y a un vivier d’assos existantes qui proposent chacune des projets divers et variés. En comparaison, des grandes villes, je pense qu’à Chambery, il y a un équilibre entre les attentes des gens et les projets des assos : il n’y a pas encore une trop grande fréquence de programmation, les gens ne sont pas encore blasés d’avoir vu trop de concerts, trop de groupes qui se ressemblent tous. Le public reste à l’écoute de l’actu locale des assos et des groupes. Le plus dur reste à tenir dans la durée ensuite… 7. Vous avez l’occasion de mettre un personnage de votre choix dans la grosse claire de votre batteur. Quel serait-il ? Fred : Attends, je prends les mesures… Laisse tomber, c’est pas assez profond pour tous les mettre, et n’en choisir qu’un seul serait trop injuste pour les autres ! Thomas : Peut etre il comptait m’inclure dans le tas ? 8. Le mot de la fin est pour vous : lachez vous ! Thomas : Oh non, une question ouverte… Fred : FIN. Heu non, attends : recherche japonaises présentes à notre concert du 20 juin 2009 à Chambery ! |
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