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DREAM THEATER |
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Mise en ligne le : 09 juin 2009 | Intervieweur :
GOHR
| Traducteur : GOHR |
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Interview réalisée en face à face sur paris : 1) ¨Pour commencer, peux tu expliquer comment s’est déroulé l’enregistrement de « Black clouds and silver linings » ? Mike Portnoy : Ce fut comme que sur les deux derniers albums. Nous sommes allé au studio et avons composé et enregistré en même temps. Nous collaborons et créons les chansons et lorsqu’une est prête, nous l’enregistrons et à la fin nous rajoutons les voix. C’est comme ça que nous avons enregistré les derniers albums. C’est une façon très confortable de travailler, nous n’allons pas la changer. 2) Est-ce que vous vous fixez des limites lorsqu’il s’agit de composer ? Mike Portnoy : Et bien, généralement, notre but est de ne pas avoir de limite et de faire en sorte que tout se passe le plus naturellement possible, mais bien sur il y a des frontières à ne pas dépasser. Quand quelque chose fonctionne ou ne fonctionne pas, le producteur le dit automatiquement. 3) DREAM THEATER est le mélange de nombreux styles musicaux différents, mais il y a une racine Métal. Quitterez-vous un jour cette racine ? Mike Portnoy : J’aime trop le Métal pour ça. Nous sommes capables de faire des trucs différents dans nos autres projets. Il n’y a aucune influence Métal quand je fais un album de « Transatlantic ». Nous avons tous de l’intérêt pour des styles différents, mais avec DREAM THEATER il existe des choses constitutives de nous même et de notre public. Le public attend certaines choses de nous. 4) Est-ce un but que d’écrire de longues chansons ? Mike Portnoy : Les chansons longues viennent d’une façon naturelle. Nous avons une écriture spontanée. Nous nous asseyons et démarrons une nouvelle composition. C’est plutôt lorsque nous voulons écrire une chanson courte, nous nous asseyons et disons « Ok, essayons d’écrire une chanson courte ». La longueur nous est spontanée. La première chanson que nous avons écrite était longue. Sur cet album nous n’avons vraiment que quatre chansons épiques. 5) Comment faîtes-vous sur scène avec des chansons aussi longues ? Mike Portnoy : C’est toujours le dilemme. Tu sais, nous avons trop de chansons trop longues, du coup ça prend une grande partie des concerts. Je pense que la seule solution est de jouer ces chansons à un endroit et la fois suivant d’y jouer d’autres morceaux. Changer la setlist d’une visite à l’autre. 6) Ou jouer des concerts de cinq heures… Mike Portnoy : Nous pensions que c’était ça la solution, mais ça serait en fait une mort prématurée. Physiquement c’est éprouvant. 7) Ferrez-vous un concert comprenant seulement les chansons « Alcoholics Anonymous ? Mike Portnoy : J’aimerais jouer toutes ces chansons ensemble, mais sûrement pas durant cette tournée, car nous sommes sur une affiche progressive. Mais pour sur dans le futur. 8) Et faire un album avec les chansons calmes ? Mike Portnoy : C’est aussi une idée, mais nous avons travaillé avec des compagnies différentes, donc il faut que nous soyons capable de tout combiner. Cela aussi aura probablement lieu. 9) Il semble que DREAM THEATER devient plus Heavy avec ce nouvel enregistrement. Mike Portnoy : Et bien, nous avons toujours eu du Heavy dans nos chansons. Si tu retournes à la première chanson du premier album il y a une grosse influence Thrash. La production n’était pas énorme, mais ça restait Heavy, cela n’a rien de nouveau. Mais il y a une chose dont je suis sur, c’est d’être le plus gros métaleux du groupe. Petrucci écoute aussi du Heavy, il adore les plans lourds et la distorsion. Quand nous avons des plans lourds, James fait un contraste avec sa voix claire, mais dans les dernières chansons Heavy que nous ayons écrites, ma voix est plus prédominante. J’ai essayé de contraster un peu avec les voix de James. 10) Est-il possible que DREAM THEATER incorpore à sa musique des éléments empruntés au Black-métal et au Death-métal, comme la nouvelle scène progressive le fait ? Mike Portnoy : Exact. J’adore tous ces groupes, des trucs comme BETWEEN THE BURIED AND ME, OPETH. Je les aime vraiment tous. Il y aussi d’excellents groupes de Death mélodique, avec un feeling assez progressif. J’ai une admiration profonde pour tout ça. Déjà moins en ce qui concerne les autres membres. Il est vrai que cet album est un peu plus rapide, avec une batterie rapide, il y a le tout premier blast beat de la discographie de DREAM THEATER. Dans une des chansons, je voulais avoir un chant à la Opeth mais les autres m’ont dit « fais pas ça, fais pas ça ». Peut-être que je la mettrai à télécharger. Bref, je prends des voix plus Heavy à la Rob Flynn ou James Hetfield. 11) Par ailleurs, j’ai vu sur Internet que tu disais être entré dans le Gothique avec cet album, pourquoi ? Mike Portnoy : Je pense que c’est Jordan qui a dit ça. Je ne suis pas un gros fan de gothique, des trucs à la TYPE O NEGATIVE ou EVANESCANCE, c’est pas ma tasse de thé. 12) “Black clouds and silver linings” est-il l’entrée dans une nouvelle ère, ou une continuité ? Mike Portnoy : Il s’agit d’une continuité de notre travail. Ce nouvel enregistrement représente ce que nous sommes en 2009. Ca prend des années à fixer des nouvelles perspectives. 13) Peux-tu parler de votre récente collaboration avec Roadrunner Records. Est-ce que cela a un impact sur vous et votre musique ? Mike Portnoy : Musicalement cela ne nous apporte rien. Des tas de gens m’ont demandé de revenir vers leur studio mais je n’ai pas répondu. Ca ne change rien à notre musique, ce qui change, c’est ce qu’il arrive à la musique une fois qu’elle est enregistrée. Ce que font le marketing et la promotion, ce pourquoi je suis assis ici en ce moment. On a de bons rapports et nous sommes très heureux. 14) Si tu n’étais pas membre de DREAM THEATER et que tu écoutais “Black clouds an silver linings” quelle serait ta réaction? Mike Portnoy : C’est une bonne question. Je ne sais pas. Mais je sais que cet album ne plaira pas à tout le monde. De toute façon, ce que fait DREAM THEATER ne satisfait pas tout le monde en général. Des gens n’aiment pas, les chansons sont longues, la façon de chanter de James n’est pas très populaire à l’heure actuelle. Je comprend tout ça, mais si je n’étais pas dans DREAM THEATER j’apprécierais tout de même.Ce serait un mélange de tout les groupes que j’aime. C’est une combinaison de RUSH, PINK FLOYD, METALLICA. C’est une extension de moi-même, je pense être le plus gros fan de DREAM THEATER. 15) Tu as dis que cet album comportait une influence de “Death Magnetic”. Peux-tu l’expliquer. Mike Portnoy : Et bien, tout ce que j’écoute peut avoir un impact sur notre musique, de mon point de vue. Tout ce que j’apporte à un album peut avoir un impact. Ce n’est pas nécessairement le cas de tout le monde dans le groupe. Donc, le fait que j’aime SLAYER, LAMB OF GOD et SEPULTURA ou quoique ce soit peut apporter une pièce au puzzle. « Death magnetic » a eu un impact sur l’album, sur ma perception de l’enregistrement, mais je ne sais même pas si les autres l’ont écouté. 16) Un Cd additionnel comprenant des reprises accompagnera le nouvel enregistrement. Peux-tu nous parler des groupes qui y figureront. Mike Portnoy : Personne ne sait, c’est le mystère. Je ne sais pas moi-même… Si je sais… mais je ne dirai rien. C’est une surprise. 17) Beaucoup de fans attendent une reprise de RUSH, qui est sûrement votre plus grosse influence. Mike Portnoy : C’est sur qu’ils sont sur ma liste. 18) Peux-tu parler des textes de l’album? Mike Portnoy : Moi et John Petrucci les avons écris. Cinq des six chansons sont à propos de notre vie, juste une est une fiction et il s’agit d’un cauchemar qui a rappelé à John un accident de voiture lorsqu’il était gosse. Une des chansons est à propos de mon père qui est décédé pendant l’enregistrement. Il y a des sentiments personnels, de l’émotion et de la vie. 19) Vous vous êtes toujours definis comme “progressifs”. Qu’est-ce que cela signifie ? Mike Portnoy : Le mot progressif, en 2009, ne signifie pas la même chose qu’en 1973. En 1973 il y avait des groupes comme GENESIS, PINK FLOYD et YES. Maintenant, ce mot peut definir MARS VOLTA, RADIOHEAD. Je pense que progressif est finalement plus un état d’esprit, une façon de penser ton quotidien. Faire des trucs qui réclament du challenge, bref, DREAM THEATER est progressif. On écrit des chansons de vingt-deux minutes, combinées à d’autres genres. Je ne redoute pas cette appellation, je l’assume, je crois que c’est ce que nous sommes et j’en suis fier. 20) Que signifie “Black clouds and silver linings” ? Mike Portnoy : Il s’agit d’une expression. Cela veut dire que dans toute mauvaise situation tu peux en tirer quelque chose de positif. Les chansons parlent du fait de perdre des trucs et d’en acquérir d’autres dans notre vie, une battaille contre l’alcolisme et se sentir mieux après. Faire des choses positives. 21) Qu’en est-il du nouveau monstrueux kit de batterie que tu auras sur la tournée prochaine. Mike Portnoy : Je ne l’ai pas encore terminé. Je l’aurais probablement pour le Hellfest. 22) Est-ce toi qui t’occupe de choisir les groupes qui vous accompagnent sur la tournée. Quels sont les critères? Mike Portnoy : Bien sur, c’est mon boulot, je choisis tous les groupes qui nous accompagnent. Avec la tournée “Progressive Nation” je voulais amener des groupes qui avaient besoin de nous. OPETH était un bon choix puisqu’ils ont tourné avec nous l’an dernier. Je les aime musicalement, humainement (Michael est un de mes meilleurs amis). UNEXPECT avaient besoin d’être exposés au grand jour. Ils sont uniques, ça a été un de mes groupes préférés cette année et de même pour leur album. BEARDFISH également qui arrivent à mélanger des influences à la BLACK SABBATH et PINK FLOYD. |
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1) To start, can you explain the writing process of “Black clouds and silver linings†? Mike Portnoy : The same as the last two albums. We moved into the recording studio. We write and record as the same time, we basically started with the music. We collaborate, we create the song and when a music is ready we start recording the drum, the guitar and the bass. Then we move on a new song, and at the end we add all the vocals. It the process of the last few album. It’s a good way of working very comfortable, so we don’t want to mess with it. 2) Do you have any limit when you start composing ? Mike Portnoy : Well, I mean generally, our purpose is to not have limits and let everything happen but of course there are some boundaries. When something sucks we don’t put it, the producer automatically will say something is working, or not working. 3) DREAM THEATER is a mixed of a lot of music style, but there is a Metal root. Will you leave that root one day ? Mike Portnoy : I mean. I love metal to much. I mean we are all able to different things with different projects. I mean, when I do a “Transatlantic†album there is no metal influence whatsoever. We all have interest in different things but in terms, with DREAM THEATER, there is certain things that are a part of our band, and of our audience. People expect sings of us. 4) Is that a purpose to write long songs ? Mike Portnoy : Usually the long songs are just naturally. We got a naturally write. We seat and star a new song. It’s usually when we want to write a short song, we seat down and say “Ok let’s purposely try to write a short songâ€, but the long happens naturally. The first song we wrote together was huge and long. This time we have four epics really. 5) How do you do on stage with such long songs ? That’s always the dilemma. You know, we have so many songs and when they are long they take a big part of the setlist. I think, the only solution is to play these songs one time and to play the others the next time. Changing the set list from visit to next visit 6) Or play shows of five hours… Mike Portnoy : We used to think it was the solution, but I think that it could be a premature death for us. Physically it’s exhausting. 7) Are you gonna do a show with only the “Alcoholics Anonymous†songs? Mike Portnoy : Defienelty I’d like to put this song together, but probably not on that tour because we are on a progressive tour. In the future for sure. 8) And to do an album with the sweets ? Mike Portnoy : This is probably the idea but we had some record of different companies, so we need to be able to combine them. But’s that sure to. 9) It seems that DREAM THEATER is getting Heavier with the new record. Mike Portnoy : Well. We always have had some Heavy if you go back to our very first song of our every first album. Their was a thrash influence, their were not an huge production but it was as Heavy as anything else, that’s nothing new. But it’s sure of something, I’m the biggest metalhead in the band. Petrucci listens also to Heavy he loves heavy parts and crunch. When we have the Heavy part, James uses to contrast clean vocals. But in some of recent heavy songs I had some vocals more predominant. I tried to create a Heavy balance to Jame’s vocals to. 10) Is it possible for DREAM THEATER to include some Black metal, or Death metal influences in his music, like a lot of new bands do? Mike Portnoy : Right. Yeah, I mean I love all of these bands, stuff like BETWEEN THE BURIED AND ME, OPETH. I love all of these bands. There are also some great melodic Death-metal bands, truly progressive. I’ve a deep appreciation for that. The other guys not so much, but I think surely this album is bit more fast, a fast drumming, there the first blast beat in a Dream Theater album. In a song I originally wanted to have a real Opeth vocal, but the guys said “You can’t, you can’tâ€. Maybe I can make it to download. Well I have vocals more Heavy, like Rob Flynn, James Hetfield. 11) Also, I saw on Internet that you said you’ve enter in the Gothic domain with that new record. Why? Mike Portnoy : I think Jordan said that. I’m not much a fan of Gothic stuff, bands like TYPE O NEGATIVE or EVANESCANCE; it’s not my cup of tea. 12) Is “Black clouds and silver linings†a continuation or a new area ? Mike Portnoy : Surely a continuation of our work. The new record is what we are in 2009. It takes a few years to really have a perspective. 13) Can you talk about your recent work with Roadrunner records? Does it have an impact on you, on your music? Mike Portnoy : It didn’t bring anything musically. A few of people asked me to come back in their studio but I don’t answer. I didn’t change the way we do the music, but what does change is what happen to the music when we’ve done it. What the promoters do and the marketing, here I am seating with you, it’s a great relationship and we are very happy with it so far. 14) If you were not a DREAM THEATER member and you discovered “Black clouds and silver linings†what would be your reaction ? Mike Portnoy : It’s a good question. I don’t know. But I know that it won’t be the cup of tea of everybody. What does DREAM THEATER doesn’t satisfy everyone in general. Some people don’t like, there are some long songs, the way of singing of James isn’t very popular in 2009. I understand that, if I wasn’t in Dream Theater I’d like it because it’s a mix of bands I love. It’s a combination of all the bands I love, we try to combine YES, RUSH, PINK FLOYD, METALLICA. It’s an extension of me; I think I am the biggest DREAM THEATER fan. 15) You said there was some “Death Magnetic†influence on that record. Can you explain this ? Mike Portnoy : Well, anything I’m listening to may truly have an impact in our music, from my perspective. Anything I bring to any album can have an impact but that’s not necessary the band influence. So, the fact that I love SLAYER, LAMB OF GOD and SEPULTURA and whatever can bring a piece to the puzzle. “Death Magnetic†had an impact on the album, it had an impact on my perception of the record, but I don’t even know if the other guys have listened to it. 16) An extra cd of covers will be with the new record. Can you tell us who are the bands ? Mike Portnoy : Nobody knows it’s the mystery. I don’t even know. Well I do know… but I won’t tell you. It’s a surprise. 17) A lot of fans are expecting a RUSH cover, which is one of your biggest influence. Mike Portnoy : It’s sure they are on my list. 18) Can you talk about the lyrics of the album ? Mike Portnoy : I and John Petrucci wrote them all. Five of our six songs are story of our lives. The only exception is which is just fictional, a nightmare remembers John a car crashing when he was a kid. A song is about my dad who passed away during the record. There are personal feelings, emotions and lives. 19) You always called yourself progressive band. Do you fell progressive yourself ? Mike Portnoy : The word progressive in 2009 doesn’t mean the same as 1973. In 1973, there were bands like GENESIS, PINK FLOYD and YES. Now the words can define MARS VOLTA, RADIOHEAD, I mean progressive now is more like a state of mind, a way of thinking your ordinary. Doing stuff that’s maybe more challenging, I mean, DREAM THEATER is progressive. We write twenty two minutes songs, combining Heavy, and other things. I don’t fear the term, I embrace it, I believe we are this and I’m proud of. 20) What does “Black clouds and silver linings†mean ? Mike Portnoy : Well, it’s an expression. I mean that any bad situation, you’ve got something you could take from it. The lyrics talks about loosing and getting some good stuff in the life, a battle against alcoholism and feel better after. Make something positive. 21) What about the new monster drum kit, you’ll have for the next tour ? Mike Portnoy : Yeah, I’m haven’t built up it yet. I’ll have the brand new probably for the Hellfest. 22) Is I you who choose the bands on tour and what are the critters to get the band ? Mike Portnoy : Of course, it’s my job, I choose any band for tour. With Progressive Nation I wanted to have bands who needs us. OPETH was a great choice because they toured with us last year, I love them musically, personally we get along, Mikael is one of my best friend. UNEXCPECT need some exposure, extreme stuff. They are unique; it’s one my favourite album of the years, favourite album. They’ll mix also old stuff like BLACK SABBATH, PINK FLOYD. | |||