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WE ARE JUPITER |
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Mise en ligne le : 16 mai 2009 | Intervieweur :
PK
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1. Salut “WE ARE JUPITER”! Pouvez-vous tout d’abord nous présenter votre groupe et les musiciens qui le composent? Nous sommes 3, Nicolas à la batterie, Pierre à la guitare et Marceau à la basse et au chant. On est des anciens professionnels de la boucherie chevaline qui lors d'un pot dans un abattoir avons décidé de faire un métier moins salissant en gardant tout de même notre côté équivoque mais ça tu l'as compris en écoutant notre titre "La viande qui hennit". 2. Vous évoluez en tant que trio dans un registre assez nouveau ou s’entrechoquent diverses cultures musicales. Pouvez-vous nous décrire votre univers et les influences qui selon vous le composent? Je pense que la base de notre démarche est de se moquer de savoir quel visage va prendre notre création. On a un terreau commun qui serait un mix de King Crimson et Meshuggah mais en rajoutant la liberté de s'affranchir de ces deux influences quand on le désire. Nous ne sommes pas assoiffés de métal ou de post rock mais simplement de musique et vu que notre background est teinté principalement de rock on ne sortira probablement jamais un album de reggae japonais, cela dit ça me ferait bien marrer. (ex : Konichiwa kingston!!!) 3. A l’écoute de vos morceaux, les textes ne semblent pas avoir une grande importance… Pourquoi n’avoir pas tout simplement choisi voie de l’instrumental? Cette question doit probablement s'adresser à un autre groupe puisque les textes sont soigneusement écrits avec amour et réflexion. Franchement je ne comprends pas pourquoi tu nous demandes ça. Le premier titre de l’EP utilise une seule phrase mais c’est une démarche réfléchie et non une tentative en dilettante d’analphabètes qui se refusent à faire un groupe instrumental. 4. Comment s’est déroulé le processus créatif des 5 morceaux qui figurent sur votre nouvel EP? Le leitmotiv durant les sessions d’écriture était « garder un flux constant », nous n’avons pas pris de recul. On a juste avancé chanson par chanson de façon très rapide comme si on était arrivé sur un chantier avec des pièces et comme seul objectif de les assembler. L’assemblage correspondrait à l’arrangement des titres que l’on définit toujours tout de suite quand on écrit. Les pièces seraient les notes de musique déjà en nous, frustrées de ne pas encore exister. Sans y réfléchir tout est spontané mais méthodique, on a la chance de travailler de façon structurée naturellement. Cela nous permet d’évoluer de façon très saine et ça dans un groupe de musiciens c’est comme une grosse pépite. 5. Vous avez enregistré et mixé vous-mêmes cette pièce éponyme. Doit-on en déduire qu’il est important pour vous de garder le contrôle de A à Z sur votre musique? Notre microcosme fonctionne tellement bien comme ça. A moins que des gens comme Nigel Godrich, Machine ou encore David Bottrill (ou d’autres grands producteurs) ne s’intéressent à nous, ça risque de continuer de la même manière. On est ouvert à toutes sortes d’expériences mais on préfère continuer seuls plutôt que de risquer de perdre cette fluidité dans le travail (on dirait une expression tirée d’un traité sur le management, ça craint). On risque de reproduire ce schéma sur le prochain disque, après on ne sait pas… 6. Pourquoi ce nom de groupe? D’où vous est venue l’idée de vous appeler « We are Jupiter »? Cette info n’est plus disponible puisque l’explication serait anachronique aujourd’hui. 7. Pour terminer cette interview, pouvez-vous nous dire quels sont vos projets? Continuer à jouer sur scène le plus possible, vendre des disques via myspace par camions entiers (en fait, plutôt des fourgonnettes), attraper la grippe A, faire la queue à la Poste pendant 17 ans, écrire un album complet à la hauteur des attentes de mon petit frère et mourir compris. |
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