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DAATH
CHRONIQUE DAATH - review
Contact groupe http://www.myspace.com/daath
Audio / Video
Mise en ligne le : 01 juin 2009  | Intervieweur : SINISTRE.13 | Traducteur : GOHR

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Salut, pour commencer peux-tu nous parler du processus de composition du nouvel album « The Concealers » ?

Eyal Levi (guitare) : Bien sur. Nous, en tant que groupe, voulions tout démolir avec le nouvel enregistrement. Nous voulions faire un son puissant dont la composition découlerait d’une écriture de groupe, mais nous n’avons eu que trois mois pour faire cela alors que les groupes en ont habituellement six. Des fois nous devenions dingues et ne nous supportions plus mutuellement. Je démarrais une chanson, Kevin et Emil une autre. Nous commencions tous à composer d’une certaine façon et nous arrangions le reste tous ensemble. Il n’y a aucune chanson qui soit vraiment, donc, issue de nous tous ensemble.

2) Seulement trois mois ?

Eyal Levi : Ouais, ça a été un vrai challenge.

3) Et en ce qui concerne l’enregistrement ?

Eyal Levi : Ce fut compliqué car la musique est difficile. Ce fut aussi complexe car nous voulions obtenir le bon son. Ca aurait pu être plus simple si nous avions appliqué les même presets, les même triggers à la batterie. Ce n’était pas ce que nous voulions. Nous avons essayé seize têtes d’amplis différents, en essayant toute les combinaisons possibles. Nous avons passé un week-end entier à trouver le bon son de guitare, toute la journée durant nous essayions de trouver les bonnes combinaisons. Pour la prise de son nous avons essayé cinq cabines différentes et différents micros. Ouais, et ça fonctionne.

4) Je suppose donc que tu ne dois pas apprécier tout le son des groupes de Métal actuels non ?

Eyal Levi : Nous n’aimons pas ça. Nous nous battons pour trouver notre son et puis nous sommes techniques. Je n’aime pas les groupes dont les frappes de batteries sonnent toutes pareilles, c’est de la musique électronique. Tu sais, j’ai grandi au son du Heavy-métal des GUNS AND ROSES, de MEGADETH et ça sonne vrai, et nous voulions un son tout aussi organique.

5) Pourquoi avoir choisi de travailler avec Mark Lewis ?

Eyal Levi : Parceque j’aime le ton de ses guitares, qui est bien mieux que celui de quiconque. Il a aussi travaillé avec Jason Suecof, mais Mark travaille vraiment bien, il est entièrement penché sur ton truc. Jason n’est pas à ce point impliqué.

6) Donc, vous avez travaillé avec Jason Suecof, mais pourtant c’est lui qui a travaillé avec CHIMAIRA et il s’agit du son que vous n’aimez pas non ?

Eyal Levi : C’est assez difficile. CHIMAIRA est très Heavy, très puissant. Ca te rend dingue et te fait détruire une fosse. Ils ont leur son et sonnent très bien. Ils ont un feeling propre, très lourd, et si c’est ce son là que tu recherches et bien écoutes-les.

7) Selon-toi, quelle est la principale différence entre « The Concealers » et l’enregistrement précédent ?

Certaines chansons du précédent enregistrement furent écrites alors que je n’avais que seize ans et aboutirent alors que j’en avais vingt-sept. Elles furent mélangées aux autres chansons, toutes mises ensemble afin de sortir un album. C’était une sorte de micmac. Maintenant nous travaillons ensemble, nous avons fait des concerts ensemble, partageant les hauts et les bas.

8) Considères-tu « The Concealers » comme le meilleur album que tu aies fait ?

Eyal Levi : Oui, bien sur. « The Concealers » n’est pas une démo, c’est plus un accomplissement. Je ne suis pas en train de dénier les albums précédents. Ce sont des démos, mais des démos qui sonnent biens. Sérieusement, je considère « The Concealers » comme le premier.

9) De quoi parlent les textes de « The Concealers » ?

Eyal Levi : « The Concealers » parle de mensonge. Ce ne sont pas ceux que tu peux entendre aux informations, mais ceux que nous nous disons à nous-même. C’est à propos de tous ces secrets que tu te dis en regardant ton reflet dans le miroir. C’est à propos de problèmes de conscience.

10) La critique considère cet album comme plus accessible. Etait-ce un but quand vous avez écrit cet album ?

Eyal Levi : Nous voulions écrire un album direct, avec de la vie. Je veux dire qu’ici, la mélodie est la mélodie, le riff est le riff, le solo est le solo. Nous voulions que cet album soit plus Rock’n’roll, plus sensible. Bien sur, des fois ça ne l’est pas, sur la chanson « Unbiding truth » se trouvent dix-huit guitares, mais ça nous l’avons toujours fait. Les sections sont plus individuelles, il y a peu d’éléments qui viennent compléter les mélodies d’autres sections. D’une certaine façon, c’est plus accessible, mais je peux te dire que ce n’en est pas moins technique.

11) C’est donc aussi difficile ?

Eyal Levi : Oui. Lors des derniers concerts, j’en étais angoissé, j’étais très neveux car c’est difficile. J’ai donc pris cinq shoot de whisky et rien à foutre, je suis allé sur scène et j’ai joué. C’est Rock’n’roll !

12) Il y a-t-il un projet prévu prochainement ?

Eyal Levi : Oui. Avec Emil et Sein Reinert de Cynic, ancien batteur de Death. Ca va être une musique de dingue. Ce sera sur Magna Carta Record.

13) Sur Magna Carta Record. Ce sera donc un groupe de progressif ?

Eyal Levi : Peut-être progressif, mais ça sera sombre. Aussi sombre que possible, dépressif. Les gens se suicideront. Les parties de guitares vont être de folie et feront que les gens se tireront une balle.

14) Qu’en est-il du futur du groupe ?

Eyal Levi : Et bien, prédire l’avenir n’est pas une chose facile, pas vrai ? Le plan est de faire la musique qui nous plait. Le projet serait de faire un album par an, même plus. Nous jouerons en France en octobre. Nous serons en tournée avec CHIMAIRA.

15) Avez-vous de nouvelles chansons pour le prochain album de DAATH ?

Eyal Levi : J’en ai composé plusieurs, mais elles sont pour des enregistrement personnels. Mais je peux te dire qu’un album solo n’est pas la priorité du moment.

16) Si tu as quelque chose à dire à tes fans ou aux lecteurs de notre webzine la parole est à toi !

Eyal Levi : Tout d’abord, merci à toi pour l’interview. Ensuite, venez écouter notre musique en ligne. Si vous voulez la télécharger, ne l’achetez pas, téléchargez-la. L’industrie musicale, aujourd’hui, c’est de la chiotte. Les groupes ont besoin d’argent, donc si vous en aimez un, s’il vous plaît achetez-le.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock
1) Hi, to start can you explain the writing process of the new record « The Concealers » ?

Eyal Levi (guitar) : Sure. We, as a band, wanted to destroy with that record everyway possible. Just make a sound powerfull. We wanted to make a group writing effort, also we had tree months to do this, or most of the band have six months. Sometime we were close to get crazy on each other. Sometimes I started a song, sometime Kevin started a song, sometime Emil. We all started in different way, and after all we arranged all the plans together. There is nothing on the cd about us all together really.

2) Only three monthes ?!

Eyal Levi : Yeah, it was a real challenge.

3) And about the recording ?

Eyal Levi : It’s hard because the music is very difficult. It’ was also hard because we wanted to get the nice sound. It could have been easier if we had put the same set, the same triggers on the drum, the same pick up. This was not what we wanted. We tried sixteen different guitarheads, we tried every sound of guitar. We took a week-end to get the nice guitar sound, all day long we tried to get the sound. We use five different cabinets and different microphones to get the sound. Yeah, that’s really work.

4) So, I suppose that you don’t like the current preset of Metal recording, don’t you ?

Eyal Levi : We don’t love it. We fight very hard to do our sound, almost we are technical. I don’t like bands which beat sound is alway the same, that’s electronic music. You know, I grew up with the Heavy metal of GUNS AND ROSES, MEGADETH this sounds real and we wanted to sound organic that way.

5) Why did you chose to work with Mark Lewis ?

Eyal Levi : Because I like is guitar tone, it sounds better than anybody. Also he worked with Jason Suecof, but Mark really work entirely on your stuff. Jason isn’t working on stuff like that.

6) So, you’ve worked withJason Suecof who worked with CHIMAIRA. But the sound he gave to CHIMAIRA is the sound you don’t like, no ?

Eyal Levi : It’s very hard. Well CHIMAIRA, is very Heavy, very powerfull. It makes you crazy and destroy pits. I mean they sound greatly. I mean they have an own feeling whichs work with their sound, it’s very Heavy. If you want that feeling listen to CHIMAIRA

7) To you, what is the main difference between « The Concealers » and the previous records ?

Eyal Levi : « The Concealers » is to me, the record that doesn’t sound like a demo. Some of the songs on the previous record were written when it was sixteen and really came up when I was twenty seven. They were mixed with new songs, we put all this together to do a realese. It was a kind of mish mash. Now we work together, we did some shows together sharing the up and down.

Eyal Levi : « The Concealers » est selon moi, l’enregistrement qui ne sone pas comme une démo.

8) Do you consider « The Concealer » as the best album you’ve done ?

Eyal Levi : Yeah, sure. « The concealers » isn’t a demo, it’s more and acomplishment. I don’t deny the previous albums. They’re demos, but really good sounding demos. Seriously, I condider « The Concealers » as the first.

9) What do the lyrics of « The Concealers » talk about ?

Eyal Levi : « The Concealers » is all about lies. This is not the lies you may listen on the news, but the lies we tell to ourselves. It’s about all this secret you’re telling yourself when you see your reflects in the mirror. It’s about conscience problems.

10) The critisicm considers this record as more accessible. Was it a purpose when you wrote this album ?

Eyal Levi : We wanted to write a record straightest, with life. I mean, the melody is the melody, the riff is the riff, the solo is the solo. We wanted to make it more Rock’n’roll, more sensible. Of course sometimes it’s not, in the song « Unbiding Truth » there are eighteen guitars, but we have always done this. The section are more individual, not with elements completing the melody of each other. In a way it’s more accessible, but I can tell you it doesn’t mean it’s less technical.

11) So that equaly hard ?

Eyal Levi : Yeah. On last shows I’ve been very stressed, very nervous because that’s hard. I took five shot of whisky then, fuck off, I came on stage and did them. That’s Rock’n’roll.

12) A side project envisaged in a soon to be future ?

Eyal Levi : Yes I do. With Emil and Sein Reinert of Cynic, ex-Death drummer. It’s gonna be insane music. It’s will be on Magna Carta Record.

13) You say Magna Carta record, so it will be progressive stuff ?

Eyal Levi : Maybe progressive, but it’s gonna be dark. Dark as fuck, fucking depressive, let’s gonna make people comiting suicide. The guitar playing is gonna be crazy, and make people shoot themselves in their heads.

14) What about the future of the band ?

Eyal Levi : Well, predicting the future isn’t something easy right ? The plan is to make the music we want. The purpose would be to make an album a year and more. We will play in France, I think on October. We’re gonna be on tour with CHIMAIRA.

15) Have you got any new song for the next DAATH album ?

Eyal Levi : I composed many, but for the solo record. But I can tell you getting the solo record done isn’t the priority for the moment.

16) If you’ve got something to tell to your fans or to the readers of our webzine it’s up to you !

Eyal Levi : First of all thank you for the interview. Second, check out or music online. If you want to download it and don’t buy, download it. Music industry is a toilet right now. Bands need the money to do it, so if you like a band, please buy it.



 




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