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NOTHINGNESS
CHRONIQUE NOTHINGNESS - review
Contact groupe http://www.myspace.com/nothingnesshxc
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Mise en ligne le : 07 novembre 2009  | Intervieweur : MazaK | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Pavillon666 : Salut à vous! La petite présentation de rigueur s'impose!

Seb (Chanteur) : Le groupe s’est créé en 2006 avec Antoine, Simon, Clément et moi. Au départ on évoluait dans un style plutôt metalcore influencé par des groupes tels que Killswitch Engage, Unearth…En Janvier 2007, on enregistre notre premier Ep 4 titres au Studio 4 à Ligugé, ce qui nous a permis de démarcher des labels et des orgas de concert. C’est le label Hardpork qui nous sortira cette démo et on enchainera plusieurs dates dans la région avec des groupes comme Aléa Jacta Est et South Impact. Ensuite, au vue de l’évolution des nouveaux morceaux, on décide de compléter le line up avec un nouveau guitariste ; c’est ainsi que Pierre rejoint le groupe courant 2007. On a continué à enchainer des dates en dehors de la région (Alençon, Bordeaux…) et en parallèle nous composions notre premier album. En août 2008, on décide de s’enfermer 2 semaines en studio pour enregistrer ce premier album. Nous refaisons confiance au studio 4 pour l’enregistrement et le mixage et nous confions le mastering à J-P Bouquet (« L’autre Studio »). Nous avons ensuite été approchés par le label « Deadlight Entertainment » et nous avons signé avec pour la sortie de « Beyond Senses ».

Antoine (Guitariste) : Au niveau du style, on aura du mal à se caler une étiquette (même si ça rassure toujours) car on aime jouer trop de trucs alors pour faire simple on va dire qu’on évolue dans un hardcore très fortement métallisé, fortement influencé par le death et des trucs un peu plus progressif. Seb voudra peut être corrigé le terme hardcore pour l’inverser avec metal fortement hardcorisé ! ahaha ! mais tu le prends dans le sens que tu veux.

Pavillon666 : Parlez-nous un peu de votre jeune rejeton "beyond Senses » quels sont les retombées pour le moment?

Antoine : On l’a enregistré en août 2008 en 2 semaines au « studio 4 », avec Lionel qui est notre pote et qui nous suit depuis le début que ça soit en studio ou sur scène. Concernant les retombées, pour le moment on se plaint pas elles sont plutôt bonnes. On joue les morceaux depuis un certain temps maintenant donc sur scène ça passe plutôt bien et le public a l’air d’apprécier, on a de bons retours des concerts en général, et les chroniques des différents webzines ont été très cool avec nous, moi personnellement je n’attendais pas autant pour une première sortie « officielle ».
Je suis très fier de ce qu’on a fait sur ce disque, après c’est évident qu’avec le recul, il y beaucoup de choses qu’on changerait mais bon, on se rattrapera sur le prochain…

Seb : Comme le dit Antoine, on ne s’attendait pas à avoir autant de bonnes chroniques pour notre premier album. Mais ceci nous pousse à donner le meilleur de nous même en live, et nous a fortement conforté dans l’idée de sortir un deuxième album assez rapidement. Après c’est sur qu’on est loin d’être satisfait de « Beyond Senses ».

Pavillon666 : L’album est à la fois hyper violent mais non dénué de mélodies plutôt techniques… pas trop difficile de restituer les titres sur scène?

Antoine : Ouais c’est un peu l’idée de départ, on à toujours voulu faire un truc à la fois brutal et intense mais qui sache aussi se calmer un peu par moment, le truc c’est d’essayer de faire retomber la pression pour ensuite réattaquer derrière… ce genre de délire de l’attaque surprise nous a toujours bien plu… Pour la scène, les parties violentes passent crème, le seul truc chiant est qu’on est toujours « esclaves » du son live à savoir que dès que ça « branle » un peu le manche il faut pas un son approximatif sinon tu te retrouves vite avec de la bouillie.
Après pour les parties plus mélo, en général le problème se pose pas car on privilégie plus la partie burnée de notre album pour notre set.

Pavillon666 : Le chanteur d'Hacride fait une apparition sur l'un de vos titres! On peut en savoir un peu plus?

Seb : On connaît les Hacride depuis un petit moment maintenant. Ce sont de bons amis à nous et on adore vraiment ce qu’ils font. Ce sont des gens très gentils, ouverts et accessibles. Lorsque l’on a composé le refrain de « My Own Sentence » on a tout de suite pensé à Samuel pour poser dessus car c’est un passage plus atmosphérique et on trouvait que cela correspondait parfaitement à ce qu’il était capable de faire. Samuel a voulu écouter le morceau en question et il a accepté de venir au studio pour participer à notre album. On l’en remercie d’ailleurs encore car c’est vraiment un bon souvenir pour nous.

Pavillon666 : Si je vous dis qu'il y a une petite touche à la Kickback dans votre musique, vous êtes plutôt d'accord?

Antoine : ahaha ! tu me fais très plaisir je suis un fan ultime de ce groupe !! J’adore ce qu’ils font, je trouve qu’ils ont toujours eu une longueur d’avance musicalement sur ce qui ce faisait. Les disques sont tous très bons, en plus, chose rare dans le hxc, ils ont bien évolué en sachant se renouveler, quand t’écoutes « cornered » et « no surrender », tu te dis « putain mais ce n’est pas le même groupe quoi ».
Donc kickback je t’avoue que pour moi c’est clairement une influence, ils ont des plans avec un vrai groove et leur feeling m’a toujours plu, un morceau comme « forever war » est un bon exemple, plus de 10 ans après le riff a pas pris une ride. Leur musique me touche particulièrement donc c’est clair que j’essaye de retranscrire ce côté là de kickback dans les riffs de Nothingness après comme tu dis c’est une petite touche puisque ce feeling là on le tourne à notre sauce.
Après à part Seb et moi, les autres ne sont pas spécialement fans de kickback donc ils seraient peut être pas d’accord, mais vu que je compose beaucoup de riff, pour moi je suis totalement d’accord avec ton point de vue.

Seb : Pour kickback je pense qu’Antoine a déjà bien répondu. Moi ce qui me fait très plaisir surtout c’est que dans chaque chronique, on ne cite jamais les mêmes groupes dans nos influences et ce sont des groupes de styles très variés donc je pense que l’on a réussi à mélanger plusieurs styles qui nous plaisent et de ne pas nous enfermer dans un seul.

Pavillon666 : Vous pouvez nous parler un peu du contenu "textuel" de cet album?

Seb : Les textes de l’album abordent des sujets comme les sentiments humains (la haine, la colère…) ou aussi des histoires qui nous sont arrivées tous ensembles et qu’on avait envie de partager.

Pavillon666 : Hormis la musique (qui doit vous prendre pas mal de temps) vous avez d'autres passions?

Antoine : A part la musique, j’aime chercher de la musique ! ahaha ! Découvrir toujours plus de trucs pour essayer d’élargir mon petit horizon musical, ça me prend beaucoup de temps mais j’adore ça. Sinon j’aime passer du temps avec mes potes, boire des bières et fumer des clopes.

Seb : Mon autre passion, hormis la musique qui comme tu le dis prend énormément de temps, c’est le Bodyboard. J’en fais depuis un petit moment et j’essaye d’aller à l’eau le plus souvent possible, même si habitant à Poitiers ce n’est pas évident.

Pavillon666 : Quels sont les disques qui tournent le plus chez vous en ce moment?

Antoine : Keep the distance de lasting values, stay cold / secrets of the world de trapped under ice, Promises kept de xCHAMPIONx, le dernier burnt by the sun, Summer fences de Castevet, et le dernier cave in, et un tas d’autres trucs mais pour ceux qui tournent le plus voilà !
Seb: Messengers de August Burns Red, Testing the limits of infinity de Reign Supreme, Horizons de Parkway Drive, Hollow Crown de Architects et Axe to Fall de Converge.

Pavillon666 : A vous de conclure! Bonne continuation à vous!

Antoine : Merci de ta considération, merci à tous ceux qui nous suivent de près ou de loin, faites vivre la scène, allez aux concerts, achetez les disques et le merchandising des groupes qui vous plaisent, battez vous pour cette musique, parce que nous c’est qu’on se essaye de faire à chaque fois qu’on joue ensemble, qu’on y arrive ou pas on s’en fout « at least we tried » (a bridge to many).

Seb : Merci a toi pour nous avoir accordé cette interview, merci à tous ceux qui nous soutiennent et qui nous donne envie de nous surpasser. Je remercie tous les gens qui se bougent voir des concerts et qui font vivre la scène Metal et Hardcore en France et aussi toutes les orgas sans qui les groupes ne pourraient pas tourner.

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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