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SPIRITUAL DISSECTION |
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Mise en ligne le : 26 mars 2009 | Intervieweur :
Black.Roger
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1) Malgré un second album qui arrive en ce début 2009, SPIRITUAL DISSECTION n'es pas encore bien connu de nos lecteurs je suppose, alors une petite présentation serait la bienvenue. Le groupe s’est formé en 2001, nous avons sorti un mcd ‘forsaken through aeon’ en 2002 et un album ‘the dark side of mankind’ en 2004. Ensuite nous avons passé 2 années oscillant entre répétitions et concerts. En 2007 et 2008 nous nous sommes attelés à la composition d’un nouveau disque ‘Mors Ultima Ratio’ qui sortira dans le courant de l’année. Le groupe tape dans un brutal death intense et frénétique depuis sa formation dont les influences restent la sainte trinité Cryptopsy, Nile et Origin. 2) "Mors Ultima Ratio" a peut-être mis un peu de temps à sortir, il y a-t-il de bonnes raisons à cela ? Non, il n’y a pas de bonnes raisons. Aucune excuse, on a tiré au flanc et quand on a voulu reprendre la situation en main on s’est plutôt mal organisé dans la gestion du groupe et les décisions à prendre. Ceci dit, le groupe est bien de retour et je garantie aux personnes qui nous suivent qu’il n’auront pas à attendre 5 nouvelles années pour voir arriver le 3ème album. 3) Comment s'est passé cet enregistrement, qui bénéficie d'une bonne production au demeurant ? La production a été partagée entre Guyhom notre chanteur et le Wavium Studio. Nous avons enregistré à domicile en prenant (trop ?) notre temps et ensuite C’est Kévin du Wavium qui a boosté le tout. Tout le processus de production a pris un an (entre les premières prises et le master final), on a vraiment pataugé. 4) Pourquoi avoir choisi le thème de la seconde guerre mondiale pour ce nouvel opus ? Tout simplement parce que c’est un sujet que je connais assez bien et j’ai pensé que le mettre en ‘chanson’ pourrait coller assez bien avec la brutalité et le côté ‘evil’ qui se dégage du disque. A une musique violente doit coller un sujet violent. 5) Comment se passent vos concerts, ce doit être la guerre (sic) ? Non, détrompe toi. Nous n’avons pas fait assez de concert pour connaître ça. Primo du fait que nous ne sommes pas connu, nous jouons devant un auditoire qui semble plutôt subir que de comprendre notre musique. J’ai bien conscience qu’il faut plusieurs écoutes pour bien se familiariser avec notre style et savoir comment l’anticiper quand on se trouve dans la fosse ; et secundo il n’y a pas assez de mosh part et de tempo au beat naturel pour faciliter les pogos et entraîner la participation du public. Ajoute à cela des cassures et breaks intempestifs et là tu décroches. Après peut être aussi que c’est un style qui emmerdait le public présent dans la salle où nous nous trouvions, tout est envisageable. Une chronique live dans ton propre webzine doit pouvoir en dire long : http://pavillon666.fr/live-repport-metal-112.php 6) Qu'écoutez-vous comme genres de musique dans l'équipe ? Je pense pouvoir te dire sans me tromper qu’à nous quatre nous écoutons une grande partie du panel musical que le style peut offrir excepté tous les dérivés tels que néo, metalcore et fusion. Contrairement à ce qu’on pourrait croire ce n’est pas le death metal qui culmine nos influences mais le metal au sens large. Il y englobe le heavy, le thrash, le death melo, le grind, le prog, le power… et aussi pas mal d’autres style extérieurs au genre. 7) Comment définissez-vous votre style, en quelques mots ? Contrairement à beaucoup de musiciens qui n’aiment pas se mettre d’étiquette (les enfermant dans un registre pas assez large pour leur musique) j’aime bien nous coller celle-ci, pompeuse et à rallonge d’extreme brutal death grind. Les influences death metal de nos pères sont bien présentes mais nous voulons booster le tout afin d’offrir un metal extrême en tout point. Même si l’indigestion n’est pas loin pour pas mal de monde à qui j’ai fait écouté le disque (du moins le début), je sais qu’il y a aussi un public avide de ce genre de sensations, et c’est bien pour cette minorité que nous faisons cette musique. 8) Si un gros label se présentait à votre porte, que diriez-vous pour qu'il vous signe ? éhé, il n’y a pas de gros labels qui puissent s’intéresser à nous. Et si tel était le cas, le budget alloué au groupe et l’investissement au niveau promo raserait les pâquerettes. Les gros labels veulent des sous, et ce n’est pas en signant un groupe inconnu qu’ils en auront. Éventuellement le disque pourrait plaire mais financièrement ce serait la plantade. Ce qu’il nous faudrait c’est un petit label mais qui investisse considérablement dans le groupe afin de le faire connaître et de donner l’envie au public d’aller le voir spontanément en concert et d’acheter ses disques, mais là encore faut pas rêver. C’est la crise pour tout le monde. 9) Les mots de la fin, c'est pour vous, alors si vous avez des messages à faire passer ou autre, allez-y ! merci pour l’interview, j’espère que la musique vous plaira. Et si ce n’est pas le cas, ce n’est pas ce qui nous empêchera de continuer. Et j’ai donc un message très original à faire passer et qui collera assez bien avec le thème abordé dans ‘Mors Ultima Ratio’ : La guerre c’est pas bien. |
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