Interviews ALBUMS |
Voir les Interviews |
RAIMUND BURKE |
|||
CHRONIQUE | |||
Contact groupe | |||
Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 08 février 2009 | Intervieweur :
GOHR
| Traducteur : Der Lehrer |
|||
1) Salut Raimund Burke, peux-tu te présenter ? Salut! oui, je m'appelle Raimund,j'ai 39 ans,je vis à Hambourg dans le quartier de Sankt-Pauli.Je suis guitariste depuis presque 25 ans. 2) Comment s’est déroulé l’enregistrement de « Into my arena » ? Je procède toujours de façon à pouvoir rassembler des idées sur une période assez longue, en l'occurrence deux années environ. Bien entendu, j'ai quelques idées qui me viennent aussi d'une époque plus lointaine. Comme par exemple pour les deux fameuses chansons. Quand quelque chose me vient à l'esprit, que ce soit un riff ou une mélodie, ou peut-être un groove, alors je commence par enregistrer sur ordinateur. Quand j'ai suffisamment d'idées, je procède à la mise en forme de ces idées, d’une manière plus élaborée. Le plus souvent, je mets en oeuvre une idée et je me dis, celle-ci, elle va structurer un morceau jusqu'au bout. Puis je reste deux ou trois jours sur le morceau, jusqu'à ce que j'aie terminé la composition. Ensuite, l'ensemble est immédiatement enregistré convenablement et programmé. C'est de cette façon que la production complète se déroule. Cela signifie que chaque chanson que j'ai bien mise au point sera automatiquement sur l'album. Car sinon, je ne prendrais pas la peine de terminer la composition dans le détail. Pour le dernier album, une fois que la production et l'enregistrement furent achevés, je me suis rendu au studio Docmaklang et j'ai demandé à Matze Lohmüller de "fignoler" la masterisation du CD. 3) Quelle es la principale différence, selon-toi, entre « Get it », ton précédent album et « Intro my arena ? Parlons donc de "Into my Arena" ! A mon avis, cet album est beaucoup plus adulte que "Get it", même si les chansons de "Get it" me plaisent encore beaucoup. Mais beaucoup de choses ont changé depuis les enregistrements de l'époque, la production s'est considérablement améliorée. En tant que musicien et ingénieur du son, je me suis amélioré aussi et j'ai beaucoup appris. En conséquence, je suis très satisfait, non seulement des chansons, mais également de la production. L'album "Into my Arena" est un peu plus Heavy que le précédent. 4) Sur Internet on te définit comme un guitar hero, mais sur l’album tu enregistres absolument tous les instruments. Est-ce important pour toi de tout superviser ? Très important. Je trouve ça vraiment extraordinaire de pouvoir tout jouer moi-même. J'ai ainsi la possibilité de contrôler entièrement chaque instrument et, évidemment, le résultat global. Je n'ai pas besoin de faire des compromis, comme ce serait le cas dans un groupe. Non pas que je rejette systématiquement cela, mais pour moi, c'est la bonne voie. Si bien que ce qu'on entend, c'est à 100% ma musique, telle que je l'ai dans la tête. 5) Sur deux chansons de l’album figurent Michael Keuter. Peux-tu le présenter ? Cela est-il lié à une volonté de jouer en groupe ? Michael et moi, nous nous connaissons depuis très longtemps. Nous avons joué ensemble dans un groupe en1990-91. A l'époque, j'ai enregistré une démo avec ces deux chansons-là et deux autres. Et Michael les avait chantées d'une manière vraiment géniale. Donc pour moi, il était le seul à pouvoir être chanteur. D'ailleurs à l'époque, il n'y avait pas encore de textes et Michael a improvisé. Du reste, sur cette démo, Markus Grosskopf de HELLOWEEN et Dirk Erchinger de JAZZKANTINE ont collaborés. Donc à ce moment-là, je ne travaillais pas encore tout seul. 6) J’ai cru comprendre que ta femme avait écrit certains textes. Etait-ce important pour toi qu’elle participe à l’écriture de l’album ? Les choses se sont passées de manière automatique. D'abord parce que je ne suis pas vraiment capable d'écrire des textes ! Ni de chanter...En choeur, ça va encore, mais personne, c'est certain, ne voudra écouter autre chose. Donc pour les deux textes, j'ai dû trouver de l'aide. Ma femme a eu, par la suite, une idée pour "Don't you know". Elle m'a fourni l'histoire, et elle avait déjà rédigé quelques lignes. Après, avec Andreas Pelzer, un ami guitariste et chanteur, j'ai apporté quelques retouches au reste du texte. Andreas et moi avons fait ensuite ensemble le deuxième texte. 7) De quoi parlent les textes de ces deux fameuses chansons ? En ce qui concerne "Don't you know", il fallait que ce soit un texte critique. Il s'agissait de dénoncer, plus précisément, notre attitude face à notre Terre, la pollution de l'environnement et le réchauffement global planétaire. Notre attitude vis-à-vis du monde qui nous entoure est une véritable honte. Quand on réfléchit bien à l'intelligence de l'Homme et à toutes ses possibilités (scientifiques et technologiques, n.d.l.r.) et qu'on voit avec quelle désinvolture il détruit son propre espace vital, on devient carrément fou, et on est un peu triste, je trouve. Et si je mets des morceaux avec chant sur un album, je ne peux pas offrir deux textes du genre Rock'n Roll. Ce serait trop banal pour moi. Et dans "Wait for the night", c'est un musicien de rock, passablement ennuyé par son travail,qui attend avec nostalgie le vendredi soir pour,enfin,pouvoir à nouveau faire du rock avec son groupe, sur scène. 8) Qu’en est-il de ton futur ? As-tu l’intention de partir en tournée et éventuellement de jouer avec un véritable groupe ? Oui, bon. D'abord, il n'y a rien de ce genre au programme. Certes, c'est une hypothèse que je ne peux pas exclure, mais ça supposerait des frais et des dépenses considérables que je serais sans nul doute incapable d'assumer sans une maison de disques d'un bon niveau. Car la musique n'est pas si facile à gérer, et il faudrait vraiment beaucoup de temps et d'argent à investir. Pour le moment, je me focalise avant tout sur la composition et la production. Mais qui sait… 9) Si tu as quelque chose à dire à tes fans ou aux lecteurs de notre webzine, la parole est à toi ! Je suis content que la musique que je fais ait un tel écho et qu'elle plaise aussi à d'autres gens. Cela est aussi du fait qu'il soit effectivement possible de "transporter" des images et des histoires par le biais d'une musique instrumentale exclusivement. C'est vraiment génial! Ma femme et moi avons des amis qui vivent en France et nous allons prochainement visiter ce beau pays un peu plus en détail. Je suis justement en train de faire de nouveaux clips que je vais mettre sur Youtube ou sur ma page d'accueil - ou les deux. Je serais heureux de vous y rencontrer. Merci beaucoup pour cette sympathique interview. Salut à vous. |
|||
1) Guten Tag, Raimund BURKE. Kannst du dich vorstellen? Hey, ja ich bin Raimund, 39 Jahre alt und lebe in Hamburg/St. Pauli. Ich bin Gitarrist seit fast 25 Jahren. 2) Wie ist die Aufnahme von "Into my Arena" verlaufen ? Ich mache das immer so, dass ich über einen längeren Zeitraum Ideen sammle. In diesem Fall so über 2 Jahre ungefähr. Allerdings stammen ein paar Ideen noch aus ganz frühen Tagen. Wie zum Beispiel die beiden Gesangssongs. Wenn mir also etwas einfällt, sei es nun ein Riff oder eine Melodie oder vielleicht ein Groove, dann nehme ich das erstmal im Computer auf. Wenn ich genug Ideen habe, fange ich an diese auszuarbeiten. Ich nehme mir dann meistens eine Idee vor und sage mir dann, so, die wird jetzt zu einem fertigen Stück ausgebaut. Dann sitze ich so 2-3 Tage an dem Stück und komponiere es fertig. Dann wird auch gleich alles ordentlich aufgenommen und programmiert. So ist eigentlich die Produktion komplett verlaufen. Das bedeutet auch automatisch, dass jeder Song, den ich ausarbeite, auch auf das Album kommt. Denn sonst würde ich ihn gar nicht erst fertig komponieren. Und als alles fertig produziert und aufgenommen war, bin ich in’s Docmaklang Studio gegangen und habe die CD von Matze Lohmöller beim Mastern veredeln lassen. 3) Wie würdest du dieses neue Album beschreiben – im Vergleich zu deinen bis heute veröffentlichten Alben ? Also „Into my Arena! Ist meiner Meinung nach viel erwachsener als „Get it“. Wobei ich die Songs auf „Get it“ auch immer noch toll finde. Aber es hat sich seit den Aufnahmen von damals doch viel verändert. Die Produktion ist um ein Vielfaches besser geworden. Ich bin als Musiker und als Toningenieur besser geworden und habe dazugelernt. So bin ich also nicht nur mit den Songs, sondern auch mit der Produktion sehr zufrieden. „Into my Arena“ ist etwas heavier geworden als der Vorgänger. 4) Im Internet wirst du als ein "Gitarrenheld", d.h."guitare hero" vorgestellt, aber ich kann feststellen , dass du ein erfahrener Musiker bist, der sich im Album "Into my Arena" um alle verschiedenen Instrumente kümmert. Inwiefern ist es dir also wichtig, alles zu beherrschen ? Sehr wichtig. Ich finde es total geil alles selber spielen zu können. So habe ich die Möglichkeit die komplette Kontrolle über jedes Instrument und natürlich das Ergebnis im Gesamten zu haben. Ich muss keine Kompromisse eingehen, wie das sonst in einer Band der Fall wäre. Nicht dass ich das generell ablehne, aber für mich ist der Weg der richtige. So ist das, was man hört, zu hundert Prozent meine Musik. Eben so, wie ich sie im Kopf habe. 5) In den letzten zwei Songs des Albums erscheint eine Stimme, ein Gesang. Wer ist eigentlich Michael Keuter ? Warum hast du ihn "eingeladen"? Michael und ich kennen uns schon sehr lange. Wir haben 1990/91 mal in seiner Band zusammen gespielt. Damals habe ich ein Demo mit diesen beiden und zwei weiteren Songs aufgenommen. Und Michael hat sie damals schon supergeil gesungen. So kam für mich als Sänger nur er in Frage. Texte gab es damals übrigens noch nicht. Michael hat improvisiert. Übrigens haben auf dem Demo auch Markus Großkopf von Helloween und Dirk Erchinger von der Jazzkantine mitgewirkt. Damals habe ich also noch nicht alles alleine gemacht. 6) Wenn ich richtig verstanden habe, hat sich deine Frau an der Verfassung der Texte dieser beiden Songs beteiligt: hast du also Wert drauf gelegt, dass sie irgendwie bei der Bearbeitung des Albums mitmacht ? Das hat sich automatisch so ergeben. Vor allem deshalb, weil ich echt nicht texten kann! Und singen auch nicht. Chorgesang geht so gerade noch, aber alles andere will bestimmt niemand hören. ;-) Also musste ich für die beiden Texte Hilfe holen. Meine Frau hat dann die Idee zu „Don’t you know“ geliefert. Sie kam mit der Story an und hatte auch schon ein paar Zeilen geschrieben. Ich habe dann mit Andreas Pelzer, ein befreundeter Gitarrist und Sänger, den Rest des Textes ausgefeilt. Andreas und ich haben dann auch den zweiten Text zusammen gemacht. 7) Welche Themen werden in diesen Gesängen behandelt? Bei « Don’t you know“ musste es ein kritischer Text sein. Und was lag da näher, als den Umgang mit unserer Erde, der Umweltverschmutzung und die globale Erwärmung und so anzuprangern. Wie wir mit unserer Umwelt umgehen ist wirklich eine Schande. Wenn man sich das überlegt, wie intelligent der Mensch ist, und was er für Möglichkeiten hat und dann zu sehen, wie leichtfertig er sich seinen eigenen Lebensraum zerstört, ist schon echt bescheuert und ziemlich traurig, finde ich. Und wenn ich schon Songs mit Gesang auf ein Album nehme, dann kann ich nicht zwei Rock’n Roll Texte anbieten. Das wäre mir zu banal gewesen. Und in „Wait for the night“ ist ein Rockmusiker von seiner Arbeit eher gelangweilt und wartet sehnsüchtig auf den Freitagabend um mit seiner Band endlich wieder auf der Bühne rocken zu können. 8) Welches sind deine Zukunftspläne? Hast du die Absicht, in /mit einer "richtigen" Band mitzuspielen? Vielleicht ist es schon der Fall? Naja, das ist erstmal nicht geplant. Ausschließen kann ich das zwar nicht, aber das wäre doch mit einem erheblichen Aufwand verbunden, den ich ohne eine größere Plattenfirma im Rücken wohl nicht schaffen könnte. Denn die Musik ist nicht so ganz einfach umzusetzen und man müsste wirklich viel Zeit und Geld investieren. Im Moment fokussiere ich mich erstmal auf’s Komponieren und Produzieren. Aber wer weiß… 9) Wenn du dich noch an deine französischen Fans oder an die Leser unseres Webzines wenden möchtest , dann hast du das Wort ! Vielen Dank ! Ich freue mich über die tolle Resonanz und darüber dass die Musik, die ich mache anderen Menschen gefällt und etwas gibt. Dass es tatsächlich möglich ist, nur mit Instrumentalmusik Bilder und Geschichten zu transportieren. Geil! Freunde von mir und meiner Frau leben in Frankreich und wir werden uns demnächst dieses schöne Land mal etwas genauer ansehen. Ich bin gerade im Moment dabei neue Videoclips zu machen und werde sie dann wieder bei Youtube oder/und auf meiner Homepage veröffentlichen. Ich würde mich freuen, Euch da zu treffen. | |||