1. Salut! Tout d'abord pouvez vous nous présenter Stangala et nous expliquer comment votre groupe est passé de 1 à 3 membres?

Salud dit ! Et bien, au tout début, j'étais assis sur un rocher, dans une forêt, la nuit tombait, il pleuvait et je m'en fumais un petit. Et puis je vis arriver un bonhomme rondouillard et pas bien haut, tout barbu avec de grandes oreilles pointues. Il s'approcha de moi et me proposa d'une voix grave et agréable de goûter à un élixir de sa préparation, à base de miel fermenté, dont le nom m'échappe.. J'acceptai volontiers et m'en ingurgitai quelques pintes. Et là, je fus transporté ailleurs, dans un univers parallèle, un univers magique, féerique, fantastique,.. et j'y vécus des trucs tellement intenses qu'en revenant, il fallait à tout pris que j'essaie d'y retourner. Je cherchais le korrigan des semaines durant, mais le bougre se refusait visiblement à montrer le bout de son nez. Las, mais pas désespéré, je m'attelai alors à la préparation d'élixirs sonores me permettant de voyager dans l'espace inter-dimensionnel, et ainsi rejoindre ce monde merveilleux. C'était une véritable défi, un projet de grande envergure que je baptisai Stangala. Aujourd'hui, nous sommes une vraie équipe de recherche, grâce à l'arrivée des deux autres loustics que sont Fab et Alex. Des Druides des temps modernes en quelques sortes..

2. Que signifie votre nom, « Stangala »?

Le nom de la forêt où j'ai rencontré le nabot...

3. Vous chantez en Breton… Est-ce important pour vous d'entretenir cette langue qui a tendance à disparaître?

Alors, primo : « disparaître » ?????. Tu sais qu'on en a trucidés, éventrés et faits bouillir pour moins que ça ? Gast !.. Non, la langue bretonne ne disparaît pas, elle connaît au contraire un certain renouveau depuis quelques décennies. Bon gré mal gré, elle refait surface, majoritairement sous une forme « modernisée », mais je me garderai de m'étendre là-dessus.. Et secundo, et bien j'ai délaissé cette culture des années durant, il faut que je me rattrape. Et puis je prends mon pied à chanter en breton !

4. Pouvez-vous justement nous éclairer sur vos textes? De quoi parlent-ils, et d'où vous vient votre inspiration?

En gros ça parle beaucoup de Fraises Tagadas et autres consommables psychédéliques. Je parle aussi énormément de nains de jardin, car je crois que c'est un sujet sensible de nos jours. Le message est clair : les gens ne prennent pas assez de drogues et ne boivent pas assez de Chouchen.

5. A l'écoute de votre musique, on sent une bonne influences de groupes aussi variés que Queens of the stone age, Black Sabbath ou encore Pink Floyd… Etes-vous d'accord pour dire que ce sont vos influences majeures ou auriez vous d'autres noms à rajouter pour définir vos influences?

Je n'ai jamais entendu parlé de ces groupes, je pense que tu fais erreur.. Non non, je ne déconne pas.

6. « Lutun Salvia Delirium » a un son très bien foutu pour une auto production, et qui plus est qui colle parfaitement à votre style. Combien de temps vous a-t-il fallu pour arriver à ce résultat et comment s'est déroulé l'enregistrement dans l'ensemble?

Merci. Il s'agit d'un travail qui s'est étalé sur 2 mois, avec le matériel du bord et autour de quelques bières et autres..

7. Ce dernier CD est fort réussi mais… un peu court. Etait-ce davantage une sorte de test pour votre nouveau line-up? Et peut-on espérer vous voir revenir rapidement avec quelque chose de plus long (un album)?

Disons que nous avons concentré nos efforts sur un voyage court mais intense.. Nous cherchons encore les bons ingrédients pour prolonger l'expérience, patience...

8. Merci beaucoup pour cette interview, pour conclure, j'aimerai savoir si vous comptez prochainement enflammer les planches, et si oui, où et quand?

Merci à toi pour ton intérêt ! Pour l'instant les planches attendront que nous soyons de nouveau réunis, car nous avons un bassiste voyageur.. Par la suite, nous verrons selon l'humeur générale et la motivation ambiante..