1. Salut! Vous venez de nous balancer « Zero », votre second album auto produit qui suit donc « Red » sorti l’an dernier. Que s’est-il passé entre ces 2 albums au sein du groupe?

Avé !
Depuis « red » le line up a « essayé » de se transformer mais ça n’à pas été concluant !, on a essayé deux nouveaux « vocalistes », le « régulier » passant à la basse , ( car nous n avions pas de bassiste !) , nous avons fait quelques dates sous cette forme, mais on s’est aperçu que ça ne donnais pas du tout la même chose , la violence et le feeling habituellement à la base de notre trip, n’étais plus là, on à donc repris les choses comme elles étaient, c’est à dire en simple trio : guitare , vocaux, batterie !


2. Envers et contre toutes critiques vous persistez à adopter un son d’une qualité discutable, où les micros d’enregistrement sont quasi constamment en saturation… N’avez vous pas peur de faire un jour exploser votre table de mixage?

Je trouve que par exemple sur « red », le son n’est pas saturé , mais au contraire assez clair et peut être même trop aiguë !
Sur notre démo « grind cutter » par contre c’était un choix délibéré , car le son nous faisais vraiment bien « vibrer » comme ça , et sur « zero » le nouveau , on à eut la même démarche , ce coté saturé donne une dimension urgente et presque physiquement violente pour l’auditeur .
il y a aussi et la je comprends ce que tu veux dire par « qualité discutable », le fait que l’on fasse nos enregistrements nous même ! , le matériel que l’on utilise et un peu à l’arrache, mais on sait le manipuler correctement, ce qui n’empêche que je trouve qu’il y a quand même un coté vrai et plus humain dans ce type de son qui est très loin des stéréotypes actuels du son métal , c’est comme un grand fuck aux système des pisseux qui pensent qu’avec trois tatouages sur le torse vont avoir l’air sincères et méchants !

3. Plus sérieusement, ce son est-il devenu pour vous une marque de fabrique?

Oui c’ est vrai que c’est une idée qui nous plait plutôt pas mal !, mais si on avait les moyens de se faire un truc + propre je pense qu’on saisirait l’occasion , mais va savoir la nature revenant toujours au galop, peut être qu’on se mettrais à foutre la merde dans le son !!!

4. Vous semblez au fil de temps de plus en plus vous affirmer dans le Grindcore pur et dur. Est-ce une démarche calculée et consciente ou bien au contraire complètement naturelle?

C’est une démarche complètement naturelle en fait je pense qu’on est loin d’être assez malin pour calculer une quelconque direction musicale préétablie, c’est notre guitariste qui compose tout , il nous fait littéralement halluciner en général donc on ne se prends pas trop la tête on suit le mouvement en essayant d’y prendre le plus de plaisir possible !

5. Les débuts de REMORSE remontant à 1998, on peut difficilement vous accuser de surfer sur la vague « Core » qui sévit ces derniers temps. Que pensez-vous justement de cette scène, de tous ces groupes qui mettent des éléments Hardcore à toutes les sauces?

Je trouve que dans toutes les modes il y a quand même une part de choses intéressantes !, la vague « core « dont tu parles contient pas mal de groupes qui se ressembles effectivement beaucoup, à l’époque de korn et cie , c’ était pareil , pour l’époque trash , death , et maintenant can ‘ roll à jean slim !
En fait j’ai du mal à critiquer ces choses là parce que nous avons étés nous aussi influencés à mort pas la période dillinger escape plan , converge , nostromo et cie , je penses que c’est une question de sincérité, si tu kiffes vraiment ce que tu écoutes t’as pas à te prendre la tête plus que ça !

6. Merci pour cette interview. Quelques mots à ajouter pour terminer?

Ouais, soyez curieux !!!