1. Bonjour! Votre album « Gimme the sound » est sorti au début de l’été. Quelles ont été les retombées? L’album n’a-t-il pas pâti de cette période de sortie estival, réputée mauvaise?

YA : Salut PK ! Il est encore un peu tôt pour estimer les retombées commerciales de l’album. Il faut au moins attendre début voire fin octobre pour avoir une bonne idée. Par rapport à la date de sortie de l’album, nous avions le choix entre fin juin ou bien attendre quasiment mi octobre. J’ai préféré la première option car attendre encore 4 mois avant de « libérer » ce nouvel opus ne me semblait pas judicieux. Cela me permet en plus de coller à l’actualité du Salon de la Musique qui aura lieu du 12 au 15 septembre à Paris – porte de Versailles. Maintenant, les retombées en promo sont bonnes voire plus…pourvu que ça dure ;-) Cela nous donne confiance pour la suite.

2. Dans votre bio on peut lire que Y & C est un rêve d’enfance… Pouvez vous nous en raconter un peu plus à ce sujet? Dans quelle circonstances vous êtes vous rencontrés?

YA : Un « rêve d’enfance »…c’est un peu romancé (rire). Je connais Chris depuis une quinzaine d’années. Nous avons joué ensemble peu de temps avant qu’il parte s’expatrier aux Etats-Unis. Nous nous sommes rencontré alors qu’il faisait un concert au Gibus (Club parisien) avec son groupe de l’époque. Après son gig, j’ai été le débaucher ! Ensuite, il a rejoint le groupe Tipsy Wit (combo parisien qui venait de sortir leur 1er album chez Semetery Rec – Fnac Music) qui venait de se séparé de leur chanteur. Après cette expérience, il a décidé d’aller tenter sa chance outre Atlantique avec une partie du groupe. Il y a environ deux ans, Chris a repris contact avec moi via le site de la french Kiss Army http://diamnoir.free.fr . Après quelques échanges d’emails, nous avons recommencé à travailler et à composer ensemble, ça a fonctionné tout de suite et l’idée du duo est née. Cela tombait à pic car je ne me voyais pas refaire un album 100% instrumental.

CC : En nous connaissant bien, nous gagnons énormément de temps pendant l’ecriture des titres. Ca nous a même permis de l’ecrire séparés de 5000 km ! Et puis comme cela, on evite les prises de tete du trajet de groupe classique (ecritures/repets/changement de zicos ou zicos absent/etc...)


3. Patrick Rondat et Gildas Arzel seraient venus faire une apparition sur cet album! Quelle a été leur contribution et sur quels morceaux?

YA : Patrick joue sur le titre « After The Tour », appelé ainsi en référence à la tournée effectuée fin 2004. On se connaît depuis un bout de temps et suite à cette tournée, je lui ai demandé de venir poser sa griffe son mon prochain opus. Il a accepté et le résultat est tout simplement tip top ! Son feeling est immédiatement reconnaissable, du grand art ! J’en profite pour vous parler un peu de son nouvel album qui est un duo guitare électrique – piano classique avec Hervé N Kaoua. Le mariage de ces deux instruments qui peuvent être considéré comme antinomique est super réussi, à découvrir ! Gildas, qui apparaît sur « Armorik’n Roll », m’a été présenté par un ami commun, Erick Benzi. Je l’ai découvert avec son album « Brazebeck », un touché également remarquable. Il m’a proposé de venir jouer sur l’album et cela a aboutit à une séance « guitare et dégustation de single malt » (rire). Leur participation est un vrai cadeau. Ces deux titres font partis de la série des quatre instrumentaux figurant sur l’album.


4. Vous avez annoncé que Y & C se produirait prochainement sur scène… Qui sont le batteur et le bassiste que vous avez choisis pour cela?

YA : Oui, j’espère que nous serons prochainement sur la route pour défendre « Gimme the Sound ». Avec Chris qui vit à Boston, nous ne pouvons pas faire des dates trop étalées sur la durée, c’est pour cela que nous essayons de monter une tournée. Pour les futurs concerts, il y aura Luc Heller à la batterie avec lequel j’ai déjà joué. Il a une frappe énorme et un feeling très rock, du sur mesure ! En plus, ce qui n’est pas si courant pour un batteur, il assure le « show » (rire). Je ne suis pas encore fixé sur le bassiste bien que j’ai déjà quelques idées. On verra ça dès que les dates sont signées…affaire à suivre. Sinon, comme je le disais plus haut, je serai en solo au Salon de la Musique pour une série de démos Ibanez.

CC : Pour ma part je n’attends qu’une chose. C’est de pouvoir chanter ces titres devant une audience sur une scene. C’est vraiment la plus grande recompense pour nous musiciens qui ecrivons nos chansons.


5. Pourquoi ne pas avoir recruté d’autres musiciens avant? Est-ce par envie que tous 2 soyez les seuls à avoir un contrôle total sur ce projet?

YA : C’est plus pour une question pratique. J’ai pour habitude d’enregistrer les pré-productions dans mon home studio pour ensuite transférer les partis de guitare et basse dans le studio de mon réalisateur Patrice Lemoine avec lequel je travaille depuis mon 2ème album. C’est lui qui joue les batteries, s’occupe des prises voix, du mixage et nous accompagne jusqu’au mastering. Nous avons une vraie complicité. Cela me permet d’étaler les enregistrements sur plusieurs mois sans avoir à stresser du temps qui défile en studio. Maintenant, enregistrer un album avec les conditions du live me botterait bien.


Ça sera peut-être la prochaine étape ?

CC : Oui meme chose ! Un enregistrement en formation complete serait tres chouette. Apres, ce n’est qu’une question de temps et d’argent.


6. Yann, on t’a souvent qualifié de « Satriani français », comment prends tu cette comparaison?

YA : Je la prends comme un compliment (rire), très flatté. « Maître » Satch est une de mes influences. Il a encore tapé fort avec son dernier album, une grande leçon !

7. Merci beaucoup pour cette interview, pour terminer j’ai une petite question cruciale… Y & C est il le projet d’un seul album, ou aura-t-on le plaisir d’avoir une suite à cette très belle aventure musicale?

YA : Je ne pense pas que Y&C soit le projet d’un seul album, bien au contraire. Ce qui déterminera la suite est l’accueil que recevra cet album mais comme je le disais, jusqu’à présent, il a l’air de plaire (rire). Merci à vous pour votre soutien et félicitations pour le site qui a bien évolué depuis notre entrevue de 2005 ! A bientôt.

CC : Je ne vois vraiment aucunes raisons d’arreter notre collaboration. En plus, rien n’empeche Yann de continuer et d’ecrire de nouveaux titres en instrus. J’ai deja pas mal d’idees de compos et il serait dommage de ne pas les faire naitre. Merci egalement a toutes les personnes qui promotionnent notre album et surtout a celles qui l’ont acheté.