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GUITARSNAKE
CHRONIQUE GUITARSNAKE - review
Contact groupe http://www.myspace.com/guitarsnake
Audio / Video
Mise en ligne le : 24 juillet 2008  | Intervieweur : Oceancloud | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1. Bonjour Nicolas. On a déjà du te poser la question des milliers de fois, mais pourquoi « Guitarsnake »? Est ce le surnom que te donne ton entourage ou un simple nom de scène?

Salut, effectivement c’est une question qu’on me pose depuis longtemps et surtout depuis la sortie de l’album. En fait cela remonte en 2001, à mon souvenir. Cela provient d’un ami qui cherchait à réaliser une pochette de démo pour moi, à l’époque. On était tombés sur un tatouage représentant une guitare aux formes très féminines. Le manche se transformait en une tête de serpent. J’avais bien aimé ce dessin. Depuis le nom qu’on avait trouvé est toujours resté.


2. Qu'est ce qui t'a décidé à te lancer dans une aventure solo?

J’ai toujours eu depuis mon apprentissage un penchant sur cette aventure. C’est une façon pour l’artiste de se recueillir et de vider son sac, de se vendre, pour moi. Avant de vraiment réaliser cet album, j’avais un groupe avec lequel on était parti pour faire un album également. Je m’étais énormément investi là dedans. Nous avons passé 6 ans ensemble, à travailler comme des fous sur nos compos. Je composais tout, sans imposer non plus aux musiciens. Nous avons traversé comme pour beaucoup de groupe une période stagnante. J’avais décidé de stopper le groupe, d’une part à cause de cela, et d’autre part pour des raisons de santé concernant un membre du groupe. C’est à ce moment là que j’ai réalisé que je devais avancer tout seul et faire mon chemin de mon côté, nous étions trop décalés les uns des autres sur nos ambitions.


3.Que cherches tu à exprimer à travers tes compositions? Est ce que pour toi, l'émotion est plus importante que la technique?

A travers mes compos, il y a une histoire propre à moi, un moment de ma vie. Ce que j’ai cherché à exprimer avant tout. Cet album c’est ma séance de psy en fin de compte (mdr). L’émotion est la chose la plus importante pour moi dans la musique. La technique n’est que du vocabulaire. Je ne me catégorise pas en tant que shredder, car d’une part je ne le suis pas et je ne passe pas mon temps libre à travailler la technique comme un fou comme d’autres le font. Chacun son talent et ses limites je dirais. Il faut savoir se le dire je pense aussi. Il y a cette mode de guitaristes très talentueux techniquement aujourd’hui et c’est ce que le public cherche à écouter, faut croire. J’ai du mal à accrocher la musique d'aujourd'hui, car je ne comprend rien. Mes groupes préférés ont tout fait avant, et la musique était là. Certains arrivent à allier la technique et l’émotion, d’autres malgré un niveau à finir dans le guiness des records ne me transmettent aucune émotion et je décroche au bout de 10 secondes. Donc oui l’émotion est plus importante que la technique, je ne vous apprendrai rien en vous incitant à écouter Dave Gilmour, ou Steve Lukather avec Toto, par exemple.


4. Tu as apparemment tout fait de A à Z ou presque sur cet album. Cela doit demander énormément de travail et de rigueur, non? Comment t'es tu organisé, entre la composition, l'enregistrement, la production...et maintenant, le pressage et la promo?

J’ai effectivement tout fait sur le CD. De la pochette, aux enregistrements, mixage et mastering, etc…Je ne suis pas ingénieur du son, j’ai fais travailler mon oreille avant tout. Je voulais tout gérer moi-même car j’ai réalisé cet album comme si c’était le seul que je devais faire. Donc je voulais que tout soit parfait et très personnel, je suis content du résultat même si je connais les petits défauts du CD. Je ne te cache pas que je me suis énormément fatigué à le faire. Je suis tombé mort de fatigue parfois. Cela m’a demandé énormément de temps et d’énergie car j’ai un boulot à côté qui n’a rien à voir avec la musique. J’ai bossé le soir tard pour l’album pendant des mois, à chaque moment où je me sentais apte à enregistrer.

Aujourd’hui la promo est la chose la plus dure pour moi dans le sens où je me sens impuissant car en tout honnêteté sortir un album de nos jours comme celui-ci et surtout en France faut en vouloir. Entre le téléchargement et les stars formées en quelques mois à la télé, cela ne laisse pas beaucoup de place aux jeunes artistes qui ont autant de mérite que moi.


5.Pourquoi le Cd est il si court? Doit on plus le considérer comme une démo « professionnelle »?

J’ai tout au long de ces deux dernières années perdu mon temps avec des groupes qui n’avait pas les pieds sur terre et qui m’ont demandé du temps. Comme je te l’ai dit juste avant, j’ai un boulot à côté qui me demande énormément d’énergie. En réalisant que j’avais perdu mon temps, je me suis dis, il est temps d’officialiser le CD, tant pis car après je ne sais pas si j’aurai eu le courage et l’énergie de le faire. Après qu’il soit considéré comme démo pro ou mini-album, ce n’est pour moi qu’un détail, je voulais le faire.


6. Sur l'album, un titre est dédié à Patrick Rondat, un autre à Joe Satriani. Pourquoi avoir choisi précisément ces deux guitaristes? Les considères tu comme tes influences majeures?

Oui j’ai dédié deux morceaux à deux grands guitaristes que j’aime. Ils ont causé en 91 l’arrêt de ma formation de trompettiste faut le reconnaître (mdr) ! J’adore ces guitariste là et ils sont une influence importante pour moi. On ne peut pas dire qu’on a pas d’influences, il faut être influencé par quelque chose pour réaliser quoique ce soit. J’ai contacté Patrick Rondat pour lui offrir un album. Il m’a laissé un mot très touchant et encourageant sur l’album. C’est une façon à moi de le dire merci, et c’est un album hommage à mes influences, il a été conçu comme cela à la base.


7.Victor Lafuente fait une apparition sur le titre « On the road ». Peux tu nous raconter l'histoire de cette collaboration? Pourquoi avoir choisi ce titre pour le duo? Quelle a été l'implication de Victor dans la création du morceau?

Ah Victor ! Un guitariste talentueux que je recommande d’écouter. Il est énorme ! J’ai connu le guitariste il y a 2 ans, via un ami en commun. On a collaboré 2 mois avant le pressage. Je voulais inviter un musicien émérite sur l’album et « On The Road » était le titre idéal pour faire le duo. Malheureusement l’idée est venue tardivement dans la production., le morceau était fini, donc je ne lui ai pas laissé énormément de place sur le titre. C’est mon regret, mais je suis très content de sa participation.

8. Vas tu promouvoir l'album sur scène? Si oui, sais tu déjà ou et avec qui?

C’est l’objectif que je me lance pour Septembre/Octobre. Maintenant jouer une musique comme celle-ci, faut une salle adaptée pour le faire. Au niveau de line-up, j’ai des musiciens en vue oui, tout n’est pas décidé pour le moment.

9.Quels sont tes projets désormais? Penses tu retenter l'aventure solo à l'avenir?

Je ne sais pas si je ferais un « Guitarsnake II » pour le moment, j’ai plein de projets différents en tête, mais pour pouvoir les réaliser en France avec la mentalité des musiciens de mon âge c’est assez décourageant. Désolé si mes propos sont directs mais c’est une réalité.



10. Merci Nicolas. Pour conclure,une petite question à la con... si on te proposait de monter un super groupe, qui choisirais tu pour t'accompagner?

Ahhhh !!!! Si je peux fantasmer un peu je dirais sans hésitation, Simon Phillips à la batterie, Victor Wooten à la basse, Steve Lukather au chant et à la guitare, David Paich au piano et moi au triangle. Là je suis heureux…
Merci en tout cas à vous pour l’interview.
A bientôt…

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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