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MACHINA DEUS EX |
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CHRONIQUE | |||
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Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 26 mars 2008 | Intervieweur :
S.Y.L.
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1/ Salut Machina Deus Ex ! et bien, pour un premier album, quel album ! mais pouvez vous commencer par vous présenter un peu plus ? d’où venez vous ? quel est votre line up actuel ? Michaël : Bonjour Syl. Tout d’abord merci. Nous sommes donc MACHINA DEUS EX, un groupe de metal-goth-électro yvelinois (78). Nous sommes nés officiellement en 2003. Le line-up est composé de 5 membres : Grégory et Sandrine (chant), Xavier et Alain (batterie/basse) et moi (Michaël : guitare). 2/ Parlons de suite de « Figurines » dont l’écoute risque en effet « d’entraîner un risque de dépendance auprès des consommateurs »…la qualité sonore y est excellente, comment s’est déroulé l’enregistrement ? le rendu est il à la hauteur de ce que vous espériez ? Alexis Phélipot qui avait produit notre EP n’était pas disponible, il fallait donc trouver une autre solution. C’est grâce à une belle rencontre avec le groupe WÜRM et notamment Ed, guitariste et ingé-son du groupe, qu’une solution s’est profilée. Grâce à lui nous avons pu prendre notre temps et peaufiner le travail des sons électro qu’il maîtrise bien. Nous avons enregistré entre juin et septembre 2006 sans nous presser. Ensuite nous avons effectué le mastering à l’Autre Studio. Au final, nous sommes fiers de notre bébé. Nous avons un peu de recul vu qu’il a été fini fin 2006. 3/ Beaucoup vous comparent à une multitude de formations, alors pour éviter d’en rajouter, pouvez vous nous décrire votre musique avec vos propres mots ? et en parlant d’influences, quelles sont elles réellement ? Nous avions pas mal communiqué sur la notion de trip metal sur notre EP « Unease » (2005) pour souligner des atmosphères sombres, des tempos assez lents parfois et surtout la voix de Sandrine qui sont autant d’éléments assez proches du « trip-hop ». Le metal étant quant à lui illustré par les riffs de guitares, le jeu de batterie et la voix de Grégory. Aujourd’hui, nous parlons davantage de metal-goth électro mais le fond est le même. Pour la plupart nous venons du heavy des années 90 (Metallica, Megadeth) puis nous avons découvert des trucs plus électro, metal, goth, new wave, 80's. Sandrine et moi sommes particulièrement friands de trip-hop. Globalement, nos références communes s’étendent de Paradise Lost à Anathema en passant par Rammstein, Muse ou Lacuna Coil. 4/ De gros travaux ont visiblement été effectués sur les vocaux et sur les sonorités électroniques. Avez vous effectivement voulu mettre l’accent sur ces éléments en particulier ? Ce sont effectivement les chants et les parties électro qui ont pris le plus de temps durant l’enregistrement. Dans Machina, le chant n’est pas du tout secondaire. Il se veut varié (clair/saturé) et loin des clichés metal. Nous essayons également d’harmoniser les chants ce qu demande un gros travail. Le gars qui gueule en continuité sur scène n’a pas (peu ?) de problème de justesse. Et le chant sort facilement du mix. En chant clair dans le metal il y a un gros boulot à effectuer pour que ça ressorte. Idem au niveau des sons électros. Parfois la richesse des orchestrations nuit à l’équilibre de l’ensemble. On a passé du temps pour que chaque instrument soit présent sans nuire au rendu global. 5/ Que pensez vous de l’utilisation de la musique électronique dans le métal actuellement ? pensez vous que beaucoup n’utilisent ce moyen que parce que « c’est tendance » ? Je ne parlerai pas pour les autres groupes, mais pour ce qui me concerne, les premiers sons électro dans le metal ont été une vraie révélation et ce grâce notamment à des groupes tels que Paradise Lost, Kill II This, Zeromancer, Static-X, Rammstein, Punish Yourself, Würm ou Sidilarsen. J’ai beaucoup de respect pour tous ces groupes. L’association de l’électro et du metal y est toujours très réussie. C’est vraie qu’aujourd’hui hormis quelques groupes un peu roots ou old school, l’électro est quasiment toujours présent. Ce qui fait la différence c’est la pertinence. Aujourd’hui dans nos compos, l’électro est souvent introduite à la fin du processus de création mais il y a fort à parier que cela va changer un peu pour les prochains morceaux. 6/ Y a-t-il un thème sur « Figurines » ? de quoi parlent vos textes ? Les textes sont globalement axés autour de la notion de malaise, du mal-être des hommes. Aucun thème précis ne nous tient vraiment à cœur. Il n’y a aucune volonté de revendication. Nous préférons jouer sur la retranscription d’émotions. En revanche nous aimons instaurer des dialogues dans nos paroles en « théâtralisant » la relation entre les deux chants. 7/ Quels sont vos projets ? d’après les photos aperçues sur votre site, vous possédez un visuel et une esthétique particulière, comptez vous bientôt plus pousser votre créativité vers l’image, comme la réalisation de clips ou DVD ? où pourrons nous vous voir sur scène bientôt ? Nous comptons tourner un maximum, notamment en province pour soutenir la sortie de l’album. Effectivement un clip est à l’étude. J’espère que cela se fera avant la fin 2008. Nous essaierons de faire les choses bien et de retranscrire au mieux notre univers visuel. Nous ne voulons pas nous précipiter. C’est d’ailleurs parce que nous avons voulu soigner notre artwork que nous avons mis pas mal de temps à sortir ce premier album ;-) Enfin nous allons sérieusement travailler sur la retranscription du visuel sur scène. 8/ Pour conclure cette interview, je vous laisse le mot de la fin, coup de cœur, coup de gueule, clin d’œil pour vos fan, ce que vous voulez, la parole est à vous : D’abord merci pour ton soutien. Les chroniques comme les tiennes nous encouragent à aller de l’avant. J’espère qu’en 2008 nous multiplierons les dates en province ainsi que les premières parties intéressantes et que la motivation sera toujours au rendez-vous pour attaquer la composition d’un deuxième album. |
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