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YAYETH CORPSE
CHRONIQUE YAYETH CORPSE - review
Contact groupe http://yayethcorpse.free.fr
Audio / Video
Mise en ligne le : 23 décembre 2007  | Intervieweur : PK | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1. Salut! Commençons par le commencement, je crois qu’une petite présentation pour nos lecteurs s’impose.

Nous sommes un groupe originaire de Lunéville en Lorraine, une petite ville près de Nancy.
Yayeth Corpse a été fondé en 1999, on était alors juste une bande de cinq potes, dont certains pratiquaient déjà d’un instrument et d’autres pas du tout, et on s’est lancé dans le death métal.
Le line up a évolué durant les premières années, on a longuement évolué en trio, Excruciate au chant et à la basse, Darknitter à la guitare et Impeltor à la batterie. C’est durant cette période qu’on a commencé à se faire connaître localement.
Finalement en 2003 on a rencontré Tourment, et comme nous souhaitions retrouver un second guitariste et que l’accroche humaine était bonne, nous l’avons intégré.
Ce qui nous a ouvert d’autres perspectives musicales pour le plus grand bien, nous évoluons dorénavant dans un style hybride entre le death et le black métal.


2. « Heretical rites » marque selon moi de réel progrès par rapport à votre 1er album. Comment voyez vous et expliquez vous cette évolution vu de l’intérieur?

C’est vrai. Pour notre premier album, « Revere the Unholy » nous ne savions pas réellement à quoi nous allions être confronté, c’était pour nous tous notre première expérience studio.
Les titres de l’époque avaient surtout été pensés pour du Live, et ça n’a pas été facile une fois en studio. De plus nous n’avons pas toujours fait les meilleurs choix tout au long du processus de réalisation de « Revere the Unholy » dû à notre inexpérience, on a essuyé les plâtres pour la suite.
Pour « Heretical Rites » ça a été différent, nous avons repensé à tous ça, et là nous nous sommes préparés en conséquence. Notamment sur le plan technique où chacun y a vraiment mis du sien.
Le travail de composition a également évolué, on nous a parfois reproché une trop grande répétitivité au niveau de la structure des morceaux, alors on a corrigé le pas.
Le mixage a été fait par Darknitter, ce qui nous a réellement permis d’arriver a ce que nous souhaitions, et le mastering de Jhon Black Fire a encore amélioré le rendu.

3. Vous semblez autant inspirés par le black que par le death old school. On pense notamment aux premières réalisations de Morbid Angel en vous écoutant. Quelles sont vos influences en général?

Nous avons chacun des goûts quelques peu différents, mais les influences principales sont Immolation, Emperor, Zyklon, Satyricon, Morbid Angel et les groupes s’en rapprochant.
On balance entre un certain Black métal et le Death métal que certains appellent Old School, mais pour nous trentenaires bien tassé, c’est Le vrai Death métal.

4. Parlons des textes, pouvez vous nous en dire plus sur le culte de Yayeth? Culte d’une divinité que vous avez d’ailleurs vous-même créé.

Ah bon c’est nous qui l’avons créé ! Pourtant je croyais que….
Oui, Yayeth n’est qu’une entité sortie de notre imagination débordante, et ça il a fallut l’expliquer plus d’une fois, car on a souvent croisé des gens qui nous demandaient de quelle mythologie il était tiré.
Yayeth est le Monarque des cadavres, une divinité maléfique que nous avons réveillée à l’aide d’un ancien grimoire. Nous sommes devenus ces apôtres pour certains et son ministre du Culte pour l’autre. Comme toute Divinité maléfique, et bien il veut ruiner l’humanité ! bah ouais c’est bateau mais c’est comme ça.
Et donc tous les textes traitent du Culte, dans « Heretical Rites » on peu en apprendre plus sur certains rituels notamment dans « Bone Offerings » qui n’est autre que la cérémonie de communion avec notre dieu et le triptyque « Ceremonial of Grand Conjuration » qui décrit le rituel d’invocation, ou bien sur le passé de Yayeth et ce qui l’a conduit à devenir ce qu’il est dorénavant dans « Cursed by the Queen of Sheba » et sa suite chronologique « Journey throughout the Grey Waste ». « Plague of mankind » évoque l’avènement du Ministre du Culte Tourment, « Discovery in a sealed casket….. » parle d’une malédiction liée à une relique du Culte et « The Dweller » est une libre interprétation d’un Funghi de Yuggoth de H.P. Lovecraft qui est notre auteur favori.

5. Le morceau « Cursed by the queen of Sheba » se voit agrémenter d’une invitée offrant sa voix à Balkis. Le rendu est d’ailleurs vraiment très réussi. Pensez vous renouveler ce genre d’expérience?

Nous tenons d’ailleurs à remercier à nouveau Daniela pour cette collaboration.
Nous aimons expérimenter, et cela faisait quelques temps que nous avions imaginé faire intervenir un personnage féminin dans nos textes et tant qu’à faire le faire s’exprimer.
Alors plutôt que de castrer Excruciate, ça aurait été marrant je te l’accorde mais bon on en a encore besoin de son organe …. vocal, on a demandé à une charmante demoiselle, chanteuse de surcroît si elle était tentée par le truc.
Et je pense que ça en valait la peine. Ça surprendra sûrement certains de nos fans, mais comme tu le dis, le rendu est vraiment au rendez-vous. Ça nous aurait gêné d’ailleurs de mêler une tierce personne à un projet moyennement réussi.
Alors ensuite, est ce qu’on renouvellera ce genre d’expérience, rien n’est impossible, si une opportunité ou une idée folle se présente on tentera le coup ça c’est quasi sûr. D’ailleurs il y a même un morceau où tous les membres du groupe ont leurs parties de textes. Dès qu’un idée nous traverse l’esprit on essaie le truc et puis ensuite on voit si ça le fait ou pas.


6. J’imagine que vous allez maintenant enchaîner sur des concerts, aura-t-on cette fois l’occasion de voir le culte de Yayeth s’étendre également vers l’ouest et le sud de la France?

Des concerts, des concerts, encore des concerts. Bon ça c’est le souhait des membres du groupe, après on reste dépendants des patrons de cafés-concerts ou d’associations et là, bah …ce n’est pas toujours gagné.
Le but premier est déjà de sortir de notre Lorraine natale, en allant loucher du côté grand est (Champagne-Ardennes, Alsace, Franche-Comté, Bourgogne) car on peut assez facilement gérer avec nos obligations professionnelles et familiales.
Pour aller voir plus loin, c’est une autre organisation, faudrait sûrement avoir tous les quatre nos congés en même temps.
De plus nous n’avons pas forcément les bons contacts pour aller jouer loin de nos bases, on ne connaît pas tout le monde et vice-versa.
Mais bon a Yayeth Corpse rien d’impossible, comme on le dit toujours : « si vous avez quelque chose à nous proposer, n’hésitez pas à nous contacter, nous étudions toutes les propositions. »

7. Merci pour cette interview. Quelque chose à rajouter pour terminer?

Merci PK ainsi que Pavillon 666, ce n’est pas souvent qu’on se fait interviewer.
Sinon, bah j’invite tout le monde à allez se balader sur notre site et notre myspace et à se procurer « Heretical Rites ». On espère également vous voir nombreux aux concerts.
Si des groupes sont intéressés d’ailleurs, on peut essayer de s’arranger pour des échanges de dates.
Et surtout, Prosternez vous devant Yayeth et offrez lui un de vos os. Rejoignez le Culte !

Impeltor et Yayeth Corpse

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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