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AABSINTHE
CHRONIQUE AABSINTHE - review
Contact groupe http://www.aabsinthe.com
Audio / Video
Mise en ligne le : 16 octobre 2007  | Intervieweur : PK | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
Salut! Vous voici de retour avec votre 2ème album « In search of light ». Vu
sa complexité, il est facile de penser que l’accouchement de ces 7 titres
fut « difficile ». Etait-ce le cas?

Hugo (guitare) : L’accouchement de cet album s’est fait assez naturellement en fait, car on avait vraiment envie et besoin de passer à autre chose après « The Loss Of Illusions ». La méthode de composition est restée sensiblement la même (longues soirées entre Pierre et moi-même autour de quelques jus d’orange), et même si le ton que l’on voulait donner à l’album s’est vraiment dessiné au fur et à mesure des compos, tout est allé relativement vite une fois la direction trouvée… Le plus dur a peut-être été de se limiter dans nos idées et dans le temps.
Le dernier titre fleuve de l’album a été composé seulement 3 semaines avant l’enregistrement, après avoir bien digérés les autres compos, ce qui lui donne ce coté plus progressif et nouveau dans notre musique et permet peut-être d’envisager la future direction du groupe. Mais d’ici là…


Y a t-il un concept particulier sur cet album? De quoi parlent vos textes?

H. : Il n’y a pas vraiment de concept particulier sur cet album, comme le font souvent les groupes de metal progressif par exemple, dans le sens où on ne raconte pas une histoire, mais on peut considérer que nous développons plusieurs thématiques, que l’on peut retrouver sur les différents morceaux. Le titre de l’album est, pour moi, la meilleur définition des thèmes traités par Pierre, ce sont les mêmes que pour « The Loss… » (la conditions humaine, etc…) mais le pessimisme qui y règne est renforcé cette fois par la noirceur et la mélancolie de la musique, ce qui donne une réelle force et un relief aux textes.


Que s’est-il passé au sein du groupe entre « The loss of illusions » et ce
nouvel opus?

H. : Beaucoup de choses se sont passé entre « The Loss… » et « In Search Of Light », je sais maintenant cuisiner d’excellentes tartes à la courgette par exemple… Sinon, en ce qui concerne le groupe, une motivation plus grande nous anime car on a toujours considéré le premier album comme un recueil de nos début et il devenait de plus en plus difficile pour nous de le partager en live, tellement l’envie de proposer notre nouvel univers était grande. On ne regrette rien, car « The Loss…» nous a permit d’atteindre notre objectif et faire ainsi quelques concerts, dont certains assez prestigieux, en ouverture de Texture, Gojira ou Dew scented par exemple, et permit également d’avoir une certaine reconnaissance du « milieu».


Vous êtes généralement assimilés au death métal, mais vu la variété de vos
influences et les ambiances qui se dégagent de vos compos, cela semble un
peu réducteur. De quels groupes ou scène vous sentez vous le plus proche?

H. : C’est sur que « death metal » n’est vraiment pas le coté qui me «saute aux oreilles» à l’écoute d’Aabsinthe. Cette question de style a toujours été embêtante, même si finalement cela importe peu, il est sûr que notre musique reste metal puisqu’on fait «ROHHHHHHHH» au lieu de «TI LI LA LI LA». Il y a un côté progressif (je parle des ambiances et pas du côté shred of course) et aussi un côté «Post-quelques chose» qui s’est développé depuis «The Loss…». Bref plein de choses en fait, mais sans prétention aucune, je ne me sens musicalement proche d’aucun groupe en particulier. D’aucun diront que certains riffs font penser à Neurosis ou Gojira, mais je trouve l’ambiance générale et le résultat final vraiment différents. Peut-être n’a-t-on plus le recul nécessaire pour qualifier notre style aussi…


N’est ce pas un peu difficile d’être un groupe « hors normes », le public
doit être un peu déboussolé quand vous jouez au milieu d’une affiche plus
extrême. Comment cela se passe t’il en général?

H. : Il est vrai que s’intégrer sur une affiche pour qu’elle soit cohérente est toujours délicat, mais les retours d’après concerts sont très souvent positif, et le public qui ne nous connaît pas encore semble, la plupart du temps, surpris dans le bon sens du terme.


Vous commencez à avoir pas mal d’expérience que ce soit sur scène ou en
studio. Qu’est ce qui vous plait le plus? Quel est votre meilleur souvenir?

H. : La scène reste la meilleure expérience et notre motivation première aussi, c’est tellement jouissif de pouvoir se libérer l’esprit, se laisser totalement emporté par la musique le temps d’un set, et voir que l’on suscite ce genre de réaction sur le public, bref l’adrénaline idéale car pas dangereuse pour un sou… La meilleure expérience… euh… En cours de chimie avec du protoxyde d’azote… Sinon peut-être l’ouverture de Gojira à Dijon pour l’intensité du concert. Il y a aussi les quelques concerts acoustiques car le travail et l’engouement du public étaient très motivants. Pour le studio, cela a ses bons côtés également mais le stress prend souvent le dessus.


Merci d’avoir répondu à ces quelques questions. Si vous avez quelques choses
à rajouter, je vous laisse terminer.

H. : Quelque chose à rajouter ? Un grand merci évidemment pour votre soutien et ces questions originales, j’espère que notre nouvel album plaira vraiment, que la scène et le public français vont continuer à se bouger, et qu’il me reste des courgettes pour ce soir… Merci encore !

   

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