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DIRGE |
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Mise en ligne le : 25 septembre 2007 | Intervieweur :
AVALON
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1/ salut DIRGE ! petit provincial que je suis , je ne vous connais que maintenant, alors que vous existez depuis 1994, pouvez vous sommairement présenter le groupe et décrire le line up actuel ? Alain B. / DIRGE existe donc depuis 1994 et a été crée par Marc t. Le groupe a évolué jusqu'à 1999 en passant de deux à trois membres avec une musique basé sur un guitare/basse/chant et le reste tournant sur des machines caler avec de la vidéo. En 1999 je suis arrivé à la batterie et zomb aux samples. Une évolution s’est mise en marche naturellement. Pas de machines, donc pas de contrainte de tempo ou de temps à respecter et nous avons pu du coup développer quelque chose de différent et laisser libre court à l’improvisation. Aujourd’hui nous sommes cinq musiciens sur scène : Marc T : guitares et voix - Alain B : batterie - Christophe « zomb » D : samples Stéphane L : guitares - Christian M : basse 2/ "Wings Of Lead Over Dormant Seas" est votre 4 eme album, c'est peu en 13 ans, pourquoi si peu d'albums, avez vous privilégié les concerts ou avez vous connu des moments difficiles ? Alain B. / Au final ni l’un ni l’autre. Nous avons notre rythme de travail. Les choses se font naturellement. Et puis jusqu'à présent nous étions complètement en autonomie (financièrement, pour la promo, les concerts… ), aujourd’hui nous avons signé avec Equilibre music, ce qui va nous permettre d’avoir une bien meilleure promotion, de meilleurs appuis, de nous faire connaître à l’étranger… et au final pour nous, de plus se concentrer sur le coté créatif, et sur la scène. 3/ comment s’est déroulé l'enregistrement de cet album (très réussi), êtes vous satisfait du résultat final, il sonne bien massif non ? des " guest stars " apparaissent sur ce cd ? Alain B. / Nous avons réalisés les prises de son du basse/batterie/guitares en Suisse au Studio:mécanique, sur un peu près 10 jours dans des conditions « live ». On a été très satisfait de ce travail. Par la suite nous avons fait tout ce qui est prise de voix, guitares acoustiques, placement des samples … à la maison dans le home studio de Marc. Pour ce qui concerne les invités sur cet album, nous avons Nicolas Dick (Kill the thrill) qui nous a fait le plaisir de poser sa voix sur deux titres, Hichem notre ancien bassiste qui chante également sur titre, Éliane pour les parties violon et David pour la trompette. 4/ a propos de cet album, y a t-il un concept général, de quoi parle t il, quels messages avez vous voulu faire passer a travers lui ? Stéphane L. / Il n'y a pas de concept dans Dirge. La musique parle toute seule et véhicules des émotions, des impressions que l'auditeur est libre d'analyser et de ressentir comme il l'entend. Exactement comme les textes ou nos artwork : chacun est libre d'y trouver (ou pas) ou pas une signification. 5/ allez vous faire des concerts cette année ou en 2008 ? Viendriez vous en Provence pour vous faire connaître un peu plus encore? Alain B. / Nous espérons fortement trouver un tourneur et partir sur les routes dès que possible pour la promotion de l’album. Pour l’heure actuelle nous n'avons fait qu'une seule date, le 22 septembre dernier à Paris au Point éphémère avec Knut et Time to Burn. 6/ quelles sont vos influences musicales, qu'écoutez vous actuellement ? Alain B. / Nous avons tous les cinq des influences musicales différentes, mais une fois dans Dirge nous essayons de faire qu’un bloc, une unité. Stéphane L. / Je pense que ces influences toutes personnelles , si elles sont parfois très différentes, ont permis avec le temps de façonner notre son actuel. Le panel sonore véhiculé par les background respectifs des membres du groupes va de la musique industrielle à la noise en passant par la cold wave, la musique concrète, le métal etc. Dirge évolue au confluent de tout ces courants. 7/ je pense que vous n'avez rien a envier a la scène internationale, pensez vous qu'il est plus difficile pour un groupe français de percer hors de nos frontières malgré le potentiel et talent ? Alain B./ C’est une réalité. Stéphane L. / Cela ne date pas d'hier. La France a toujours été un peu le tiers-monde du rock en Europe. D'où la difficulté pour les groupes hexagonaux de pouvoir « percer ». Il n'y a pas cette culture « rock » qui peut exister en Angleterre ou en Allemagne (rappelons nous que dans les 60's, alors que les Anglais faisaient la part belle au Stones, Beatles ou aux Who, la France nous pondait les « yéyé »... Dès le début, le message était clair!). Pour en revenir à ta question, la capacité des groupes français a faire les choses n'a jamais été remise en question, c'est uniquement une somme d'éléments qui empêche les artistes hexagonaux de pouvoir un minimum rayonner en France et en dehors. Ca tiens au structures inexistante, à l'inexpérience parfois, à l'absence de soutiens des médias-rock généralistes, parfois même à une sorte de complexe vis à vis des anglo-saxons... 8/ au final, si vous avez un coup de cœur, coup de gueule, ou simple message, c'est a vous ! Alain B. / Merci a toi, et à bientôt en Provence. |
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