Interviews ALBUMS |
Voir les Interviews |
HARD OFF HEARING |
|||
CHRONIQUE | |||
Contact groupe | |||
Audio / Video | |||
Mise en ligne le : 23 septembre 2007 | Intervieweur :
SINISTRE.13
| Traducteur : |
|||
1 – hello et bienvenu chez nous ! vous etes originaire de Mayenne je crois ? Depuis combien de temps jouez-vous ensemble ? pouvez vous me résumer un peu votre carrière ? Nous sommes effectivement originaire de la Mayenne, de Laval précisément. Celà fait quelques mois que nous jouons ensemble, mais nous avons subit plusieurs changements de line up plus ou moins difficiles... Le nom "Hard off Hearing" date de l'arrivée de tomtom au chant en 2004. On peut dire que le line up est arrivée a une quasi-stabilité en 2006, mais nous avons tout de même vu défiler 2 guitaristes avant l'arrivée de Pierre en Février 2007, depuis l'enregistrement de l'EP. 3 – comment définiriez vous votre style ? Si je vous dis complexe et difficile d'accès mais particulièrement puissant etes vous d'accord avec moi ? Notre style, est un gros, nous avons tous des influences différentes. Nous nous définissons comme un groupe de metal experimental, post rock. Complexe et difficile d'accès, oui, et nous en sommes conscient. La puissance et l'énervement que nous pouvons dégager, et plus particulièrement en live fait également parti du style auquel nous nous raccrochons. 4- qu'elles sont vos influences Texture, Messugah mais encore ? Textures, Meshuggah sont certainement les deux premiers groupes aux quels nous pouvons penser en écoutant Hard Off Hearing : le jeux polyrythmique, les parties mélodiques, un son incisif... Depuis l'enregistrement, nous avons tendance à chercher des riffs plus rock'n'roll, plus mélodiques mais encore plus énèrvés cela s'explique par l'écoute plus régulière de groupe tels que the Dillinger Escape Plan, Refused, Converge ou encore Cult Of Luna ... Mais nous faisons en sorte de toujours garder un côté barré et polyrythmique, ne serait-ce dans le placement du chant sur les passages rythmiques, ou dans la composition de la batterie. 5 – la production est de bonne facture très pro, très cristalline avez vous un petit secret ? Un endroit de prédilection pour l'enregistrement ? Merci pour cette remarque (sourire). Il n'y a pas vraiment de secret concernant la production de "landscapes in composition", si ce n'est certainement le professionnalisme de l'exellent Sylvain Biguet (Parween, Mistaken Element, Comity, Klone...), nous avons énormément appris grâce à lui. L'enregistrement s'est fait dans un premier temps à notre local de répète pour la drum et la basse, puis nous sommes monté sur Paris, chez Sylvain, pour les guitares, le chant et les choeurs donc pas vraiment d'endroit de prédilection... Le mastering effectué par Jean-Pierre Bouquet fût la cerise sur le gâteau. 6 – la pochette est plutot réussie a t-elle une signification particulière ? Y a t-il un concept derrière votre musique ? La pochette a été un vrai bric à brac, plusieurs propositions et plusieurs mois avant de ce décider. Ce sera en fin compte Christophe, notre bassiste, qui s'en occupera avec l'aide du reste du groupe, et cette pochette que nous retiendrons, plus en accord avec le titre de l'EP. A notre musique, il nous fallait une image très graphique, construite mais plus ou moins désordonnée et sans hiérarchie particulière. Pourquoi le vert? Car c'est une couleur qui nous paraissait peu utilisée dans ce milieu musical et c'est donc un bon moyen mémotechnique pour retenir ce premier EP. 7 – dans le futur une orientation vers des textes en français est elle envisageable ? Des textes en français ... Pas vraiment. La sonorité et l'intensité que peu apporté un texte en anglais sur ce style de musique est particulièrement la raison pour laquelle nos textes sont ainsi. Il y a aussi la question de l'exportation, nous savons que le metal français n'est pas très écouté à l'étranger. Même si la compréhension du texte reste un mystère pour certain, la prononciation et la phonétique ne trompent pas. 8 – que pensez-vous de la scène metal en France ? De la presse ? De l'avènement du téléchargement sauvage, du support cd qui tend à disparaître ? La scène metal en France est bien présente, dommage qu'elle soit vu du certaine façon non pas fausse mais certainement exagérée. Le cliché du chevelu en blouson de cuir et chaussures montantes ... Les médias montrent bien ce qu'ils veulent. Côté presse, nous pensons qu'il existe un réel soutien des groupes tant émergeant que pro, ce qui n'est pas négligeable et plutôt encourageant. Enfin, concernant ce phénomène de téléchargement sauvage, a qui la faute ? Cela ne vaut pas seulement pour la musique, on y retrouve le cinéma, les jeux vidéos et autres. Nous ne pouvons pas trop nous exprimer sur ce sujets. Ce phénomène est tout simplement dommage, mais il faut faire avec. Nous essayons au maximum d'acheter les CD qui nous plaisent, tant que le porte monnaie ne tire pas la tronche... C'est vrai que le téléchargement, et surtout le nouveau système "myspace" permettent malgré tout de se faire une oreille sur des nouvelles choses qui sortent et celà permet aussi d'être sûr de l'achat par la suite. 9 – voilà je vous souhaite bon vent et bonne chance pour la suite, un petit mot à rajouter peut etre ? Nous souhaitons dire merci à tout ceux qui nous soutiennent et espérons vous retrouver nombreux sur nos prochaines dates. |
|||
| |||