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THE OLD DEAD TREE
CHRONIQUE THE OLD DEAD TREE - review
Contact groupe http://www.theolddeadtree.com
Audio / Video
Mise en ligne le : 18 août 2007  | Intervieweur : Oceancloud | Traducteur :

INTERVIEW francaise - pavillon 666 - webzine metal rock
1. Bonjour The Old Dead Tree. Pour commencer, pouvez nous présenter brièvement votre parcours et les membres actuels du groupe ?

Le groupe s’est formé en Février 1997. Après avoir enregistré un MCD 4 titres, The Blossom en 1999 et encaissé très durement la même année le décès de notre ami et batteur Frédéric Guillemot, nous sommes entré en studio pour y enregistrer notre premier album The Nameless Disease qui est paru en 2003 et nous a permis de nous faire un nom sur la scène internationale. Notre album suivant, The Perpetual Motion nous a, lui, permis de tourner à grande échelle en nous ouvrant notamment ouvert les portes de gros festivals européens. Aujourd’hui, nous sortons notre troisième album, The Water Fields et nous espérons aller encore plus loin !



2. Revenons rapidement sur "The Perpetual Motion". A-t-il été accueilli comme vous l'espériez ? Qu'en avez-vous retiré comme expérience? Et avec le recul, voudriez vous changer quelque chose ?

Nous sommes extrêmement fiers de ce que nous avons réalisé avec The Perpetual Motion, d’autant qu’il a reçu d’excellentes chroniques dans toute la presse européenne. Avec cet album, nous avons posé les jalons de ce que nous avons ensuite mis en place pour The Water Fields. On peut déjà y trouver une accentuation des alternances entre parties violentes et calmes ainsi qu’une recherche méticuleuse du détail. Nous suivons un mode de composition très exigeant dans lequel chaque note de guitare, chaque coup de cymbale est travaillé et déterminé en groupe. Cela nous ralentit énormément, mais cela nous permet aussi d’obtenir un consensus parfait. Aujourd’hui encore, je ne changerai, pour ma part, rien à cet album.



3. "The Water Fields", votre nouvel album, sort prochainement. Comment s'est déroulée la conception de cet album ? Etes vous satisfaits du résultat obtenu ?

Le processus de composition a été vraiment douloureux. Nous avions tellement été en retard dans la composition de The Perpetual Motion que, pour éviter d’être pris de court, nous avons attaqué la composition de The Water Fields pendant les sessions de mixage de TPM. Par la suite, notre « programme » a été fortement ralenti en raison du grand nombre de concerts que nous devions donner. En juin 2006, Nicolas Chevrollier, l’autre guitariste / compositeur du groupe a décidé de quitter le groupe. Il nous a fallu rencontrer une pléthore de guitaristes avant de trouver la perle rare en la personne de Gilles Moinet, aussi membre de Lux Incerta. Enfin, 2 naissances à un mois d’intervalle au sein du groupe ont aussi grandement ralenti notre rythme de travail. Je crois que c’est le processus de composition le plus chaotique que nous ayons connu, cependant il faut admettre qu’il a eu du bon, car nous sommes tous, Nicolas compris, extrêmement satisfait du rendu de ce nouvel album !



4. Pouvez vous expliquer le concept développé dans "The Water Fields" ? Est-ce un véritable "concept album" ou plutôt un thème central liant les titres entre eux ?

Il s’agit d’un thème central qui tourne autour du déni, de la fuite face aux problèmes que nous sommes tous amenés à rencontrer tôt ou tard dans notre vie. J’ai toujours écrit des textes aussi personnels qu’égoïstes mais pour cet album, je voulais livrer moins de moi même et me concentrer sur la vie d’autres personnes, réelles ou inventées. Le fait est que, une fois l’enregistrement terminé et la pression retombée, je me suis aperçu que j’avais traversé la plupart des sentiments évoqué dans les paroles de l’album au cours de sa conception. Il faut croire que je ne peux échapper à mes travers…



5. Comment décririez vous la musique de "The Water Fields" à quelqu'un qui ne vous connaît pas encore ? Et pensez vous avoir évolué depuis le précédent album ?

The Water Fields s’inscrit dans une évolution logique à la suite de The Nameless Disease et The Perpetual Motion. Sans bouleverser notre style, nos incorporons de nouveaux sons, de nouvelles ambiances. TWF est un mélange de metal dans le sens large du terme et de pop rock sombre. Sur cet album nos influences vont d’Amon Amarth à Jeff Buckley c’est pour dire.



6. "The Water Fields" me semble sombre et mélancolique. Cela reflète t'il votre état d'esprit ? Quelles émotions voulez vous susciter chez l'auditeur ?

Nous n’avons pas vraiment de maîtrise sur ce que nous composons. Tout dépend de l’humeur et de l’inspiration du moment. Pour ce qui est de la mélancolie, il faut aussi réaliser que le metal permet beaucoup plus naturellement d’exprimer des émotions telles que la tristesse et la rage plutôt que la joie ou l’amusement. Paradoxalement nous sommes quatre garçons plutôt équilibrés et heureux de vivre, allez comprendre…



7. Le chant guttural semble s'effacer de plus en plus au profit du chant clair. Est-ce un choix délibéré ou une évolution naturelle ?

Je crois que chaque personne a sa propre perception de la musique. Il y a de fortes chances qu’un autre journaliste me dise le contraire lors d’une prochaine interview. Je n’ai pas fait le calcul en détail, mais je pense pour ma part que les voix death n’ont jamais été aussi présentes dans un album de The Old Dead Tree. Là encore, cela ne relève pas d’une volonté consciente de ma part, mais d’une sorte de réponse naturelle à ce que demande la musique. Cet album est, je pense, plus intense sur la longueur et plus profond que ses prédécesseurs.



8. Vous êtes présents sur la scène métal française depuis un bon moment déjà, quel regard portez vous sur son évolution ? Quels sont les groupes qui retiennent votre attention aujourd'hui?

La scène française s’est beaucoup professionnalisée dans l’ensemble et le succès à l’étranger de groupes comme Gojira ou Dagoba le prouve. Il nous reste cependant encore du chemin à parcourir avant d’atteindre le niveau général des groupes suédois ou même allemands, mais c’est en bonne voie.

De plus en plus d’excellents groupes français font parler d’eux, je pense notamment à Lyr Drowning, Eyeless ou H -Tray. Je pense que la seconde vague pourra aller encore plus loin que la première si le marché du disque ne s’écroule pas d’ici là.



9. Et maintenant, quels sont vos projets ?

Tourner, tourner, et encore tourner. Nous n’avions encore jamais reçu autant d’offres et cela laisse présager le meilleur pour le futur de The Water Fields.



10. Pour conclure, je vous laisse la parole, lâchez vous…

Nous avons tout donné pour cet album qui, je l’espère saura combler les attentes de ceux qui nous suivent depuis longtemps. Je tiens à vous remercier pour l’intérêt que vous nous portez, alors à très bientôt sur la route !

   

original INTERVIEW - pavillon 666 - webzine metal rock



 




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